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Sept raisons d’étudier à l’UQAR
« Une grande université de petite taille ». Telle est la devise de l’Université du Québec à Rimouski, qui étend ses tentacules jusqu’à la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine en passant par la Côte-Nord et Chaudière-Appalaches. Le campus accueille aussi des étudiant.e.s de plus de 40 pays chaque année.
Le choix d’une université pour ses études supérieures n’est pas toujours facile à faire. Je me suis rendu compte, lors de ma propre réflexion sur le sujet, que nous pensons souvent aux grandes universités avant de nous diriger vers celles plus éloignées des grands centres.
Il m’a alors semblé que nous sous-estimions peut-être trop les petites universités. J’ai donc mené un sondage auprès d’étudiant.e.s des quatres coins de la province. Au terme de mes recherches (presque scientifiques), j’ai pu monter un argumentaire en bonne et due forme.
Voici donc sept raisons pour lesquelles une petite université est un aussi bon choix qu’une grande.
La qualité de l’enseignement
Le corps professoral est aussi compétent et spécialisé dans une plus petite université qu’ailleurs. Il est totalement faux de croire qu’un.e professeur.e enseignant à Rimouski, Chicoutimi ou encore Trois-Rivières ne possède pas une formation suffisante pour vous offrir une bonne éducation.
Par exemple, l’UQAR offre plus de 170 programmes de formation et ses 224 professeur.e.s sont tou.te.s spécialistes de leur domaine. Bref, ton diplôme ne vaudra pas moins si tu étudies à Rimouski que si tu étudies à Montréal!
Un petit bassin, donc plus de proximité
La taille plus modeste d’un établissement facilite la création de liens entre les professeur.e.s et les étudiant.e.s. Les groupes sont souvent moins nombreux, ce qui favorise la proximité, l’apprentissage personnalisé et les échanges.
Par exemple, dans un cours de création au baccalauréat en lettres et création de l’UQAR, il est rare qu’il y ait plus de dix personnes inscrites. Il est alors plus facile pour les profs de commenter longuement les textes rédigés par les étudiant.e.s et de pousser la réflexion plus loin.
Le développement académique avant tout
Dans une petite université, les professeur.e.s ont autant à cœur la réussite des étudiant.e.s que dans un grand établissement, sinon plus.
« Étudier dans une petite université permet de se sentir facilement chez soi et de créer des liens plus facilement puisqu’on sent qu’on y a sa place. Nous ne sommes pas juste un numéro! », affirme une étudiante diplômée de l’UQAR, campus de Lévis, qui poursuit ses études à la maîtrise à l’Université Laval.
Une autre étudiante de l’UQAR est du même avis : « J’ai vu la différence de passer d’une grande université à une plus petite et je ne regrette rien du tout. »
S’éloigner des grands centres, c’est économiser
Étudier sur un petit campus rime aussi avec économie.
Malheureusement, avec la pandémie et la pénurie de logements qui s’est accentuée, le prix des loyers a grimpé partout dans la province. Tout de même, étudier dans une petite ville demeure généralement beaucoup moins coûteux que dans une grande.
Par exemple, selon le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), en juin 2021, le coût de location moyen pour un appartement 3 ½ à Rimouski était de 653 $, contre 1 092 $ à Montréal.
Par ailleurs, pour les étudiant.e.s provenant de l’étranger, les frais d’inscription au premier cycle sont en moyenne moins élevés à l’UQAR (17 961 $) qu’à Laval (18 660 $ – 20 400 $) ou à Montréal (23 684 $), selon le site Études universitaires.
Plus d’opportunités
Les exigences requises sont souvent moins élevées dans une petite université, mais ne diminuent pas la qualité des apprentissages. Il y a également moins de concurrence, notamment pour ce qui est des bourses offertes. À l’UQAR, c’est plus de 615 000 $ qui ont été remis en bourses au cours de l’année scolaire 2019-2020 parmi les 6 628 étudiant.e.s inscrit.e.s.
C’est sans compter qu’un diplôme obtenu en région débouche sur d’aussi bonnes opportunités que si vous faites des études dans une grande université.
Un accès plus rapide aux services
Du Centre d’aide à la réussite au bar universitaire, en passant par le Service à la communauté étudiante et le soutien psychosocial, de nombreux services sont facilement accessibles à l’UQAR. Une autre diplômée qui poursuit maintenant ses études à Québec souligne d’ailleurs que « le soutien autant sur le plan académique que psychologique » est plus présent et plus personnalisé dans une petite université.
Pas de smog, pas de trafic
Étudier en région, c’est aussi bénéficier de l’air frais à profusion! L’accès à la nature est à nos portes et permet de déconnecter facilement le temps d’une pause. L’offre d’activités de plein air ne manque pas, et tout ça, sans une once de trafic.
Pour toutes ces raisons et bien plus encore, vivre sa vie universitaire à Rimouski ou dans toute autre ville de région, ça vaut le détour!