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Sept façons de rester « vert » en plein air
Non, un emballage de barre tendre n’est pas biodégradable.

Dehors et Mini Propane s’associent pour repenser vos prochaines aventures en plein air.
Notre univers d’adeptes de plein air foisonne de paradoxes en tous genres… On aime faire des heures de route (et, par le fait même, brûler de l’essence sans broncher) pour aller profiter de LA plus belle journée de l’année pour faire de la randonnée ou du vélo (ainsi qu’un petit arrêt à notre fast-food préféré sur le chemin…), ou encore être une carte de mode en portant des vêtements et des accessoires dernier cri au lieu d’opter pour notre kit de l’an dernier, qui, soit dit en passant, fait encore amplement l’affaire.
Bref, on aime le plein air, mais être responsable environnementalement parlant peut être difficile. Pourtant, il existe des manières bien faciles, utiles et économiques de profiter de nos grands espaces sans contribuer à leur perte.
S’informer sur l’écosystème de l’endroit visité
Quel est cet endroit que vous adorez et qui a une superficie totale de 1,7 million km2? Le Québec. Ça en fait, du territoire à explorer! Bon, évidemment, on ne peut pas débarquer avec sa tente et faire un feu de camp où bon nous semble, mais puisqu’il y a 23 parcs protégés dispersés un peu partout dans la province, ce ne sont pas les possibilités de partir à l’aventure qui manquent.
Sur une note plus sérieuse, il faut savoir que le Québec n’échappe pas à une tendance planétaire : la dégradation de la faune et la flore. Des espèces indigènes, comme les caribous forestiers en Gaspésie et les bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent, souffrent des activités humaines sur leur territoire et sont maintenant en danger d’extinction.
La popularité des activités de plein air a connu tout un essor lors de la fameuse pandémie. Des mois estivaux de 2020 jusqu’à l’automne, les Québécois ont plus que jamais quitté leur nid douillet pour explorer le territoire. La Sépaq a rapporté avoir vendu plus de 140 000 laissez-passer annuels en juin 2020 seulement. Elle a également enregistré une hausse de 11 % de réservations dans ses emplacements de camping par rapport à l’année précédente.
Selon un sondage de la Chaire de tourisme Transat réalisé en 2020, un Québécois sur trois affirmait avoir augmenté sa pratique d’activités de plein air au cours de l’année précédente.
Bref, c’est clair : les activités extérieures sont plus populaires que jamais… et les risques de nuire à notre environnement également. C’est pourquoi on vous conseille fortement de vous informer sur l’écosystème que vous comptez visiter afin de ne pas paradoxalement aggraver la situation en voulant profiter de la beauté des lieux. Vous pouvez consulter directement le site de la Sépaq ou celui de Nature Québec pour en apprendre davantage sur le sujet.
Emporter un lunch (dans un plat réutilisable!) ou cuisiner sur place
On vous parlait de vous arrêter dans un fast-food sur la route, un peu plus haut. Si cette pratique peut être aussi tentante qu’alléchante, elle comporte également son lot de désagréments pour l’environnement. La plupart du temps, les aliments qu’on consomme sont suremballés à l’aide d’un matériau qui provient des dinosaures, aussi connu sous le nom de plastique, qui pollue épouvantablement notre chère planète.
Un moyen facile de faire sa part est de préparer des lunchs à la maison avant le départ pour de courts périples, ou d’emporter des provisions pour se cuisiner des repas bien chauds si on se lance dans de plus longues expéditions.
On vous entend déjà dire : « Oui, mais ça prend de la place dans un sac, un kit de cuisson! ». Oui et non.
De nos jours, on trouve sur le marché tout plein d’outils compacts ET écoresponsables pour nous accompagner dans nos aventures. La bouteille réutilisable de Mini Propane, par exemple, constitue une solution de rechange écologique aux bouteilles jetables. Lorsqu’elle est vide, on peut l’échanger au magasin, où elle sera remplie de nouveau avant d’être remise sur les étagères. On peut ainsi retourner à la maison avec une bouteille pleine pour seulement quelques dollars, et en ayant le sentiment d’avoir empêché une autre bouteille vide de se retrouver dans un centre d’enfouissement. Voici une liste des commerces participants à garder sous la main.
Facile, utile, économique et bénéfique pour la planète : qui dit mieux?
Respecter les fameux principes Sans trace
Malheureusement, même si vous faites des efforts considérables pour passer inaperçu dans la nature, il y a de fortes chances que votre présence y laisse des marques indésirables. Heureusement, l’organisme Sans trace Canada a défini sept principes à suivre pour y être aussi discret qu’une souris grise vaquant à ses occupations dans la forêt boréale.
On ne rentrera pas dans les détails, puisqu’on l’a déjà fait par le passé, mais en gros : RAMASSEZ-VOUS!
Par ailleurs, on est conscient que l’arrivée des beaux jours doit vous donner des fourmis dans les jambes, tellement vous avez hâte d’aller profiter des sentiers. Cela dit, il est très important de respecter les consignes en vigueur. S’il est interdit d’emprunter un sentier, pour l’amour de la nature, ne le faites pas!
Opter pour des produits biodégradables
Utiliser du savon à vaisselle ou corporel non biodégradable dans la nature en 2024 devrait être interdit : voilà, c’est dit.
On exagère un tantinet mais, sérieusement, étant donné le vaste choix de produits biodégradables sur le marché, c’est assez facile de trouver une option qui soit meilleure pour l’environnement. Les produits qui ne sont pas eco-friendly comportent souvent des molécules chimiques qui perturbent l’écosystème sur plusieurs plans.
Par exemple, si on se lave avec un savon traditionnel dans un lac ou une rivière, les produits chimiques de sa composition vont se diluer dans l’eau et éventuellement être absorbés par la faune et la flore des lieux. À long terme, ça peut créer des impacts non négligeables.
Ne pas mettre n’importe quoi dans le feu de camp
« Bof, ça doit pas être si grave de jeter une canette de bière dans le feu! C’est juste du métal! », vous dit votre ami Steve, un peu chaudaille. Et c’est à ce moment que vous lui expliquez que les effluves de certains matériaux brûlés peuvent être carrément toxiques pour la nature et les êtres vivants qui l’habitent, en plus de polluer le sol et de potentiellement devenir des objets coupants sur lesquels une personne ou un animal peut marcher.
Morale de cette histoire : ne jetez pas n’importe quoi dans le feu et tenez-vous-en au bois.
Réutiliser, ou acheter neuf mais mieux
On ne se le cachera pas, le milieu du plein air en est un où le look a un poids considérable parmi les priorités. Évidemment, chaque personne a ses goûts et ses préférences, mais, soyons honnêtes, très peu d’adeptes accepteraient de sortir de chez eux habillés n’importe comment.
On comprend cette réalité, croyez-nous. Mais se laisser tenter par la dernière mode n’est pas seulement dommageable pour son budget, ça peut aussi être néfaste pour l’environnement.
Fréquenter les friperies et les magasins spécialisés en équipement de plein air d’occasion sont deux moyens faciles d’économiser et de contribuer au cycle de la récupération. Si vous devez absolument acheter du neuf, assurez-vous, avant de passer à la caisse, que vous investissez dans une marque écoresponsable dont les produits respectent des normes strictes.
Profiter du voisinage
Sachez aussi que même si le Québec est un immense et magnifique terrain de jeu, il n’est pas toujours nécessaire de parcourir des centaines de kilomètres en voiture pour en profiter. Même les villes recèlent d’espaces verts accessibles en transport actif (marche, course, vélo, trottinette, alouette) qui n’attendent que vous.
Comme quoi des fois, le bonheur se trouve juste à côté de chez soi.
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La paix d’esprit s’obtient parfois grâce à de petits gestes qui valent gros. Avec Mini Propane, on achète non seulement la promesse d’une aventure simplifiée, mais aussi une solution meilleure pour notre chère planète.