Les sacs et sacoches de vélo qui ont la cote en ce moment sont pratiques pour plusieurs raisons : ils ne nécessitent pas la pose d’un porte-bagages, peuvent être installés un peu partout sur le vélo pour équilibrer le poids et s’adaptent facilement à tout type de sortie.
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Toutefois, contrairement aux bonnes vieilles sacoches plus traditionnelles de 20 ou 30 litres, ils ont souvent un volume inférieur. Ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, puisque ça force les bikepackers à faire des choix et à ne traîner que l’essentiel. C’est pourquoi la préparation et la planification sont primordiales quand on parle de bagages.
Faire des choix
S’il est tôt dans la saison et que les nuits s’annoncent plus fraîches, une doudoune pourrait s’imposer et prendre la place d’un kit maillot/cuissards supplémentaires. Si on s’en va dans des zones où l’accès à l’eau sera difficile, ajouter une gourde ou même traîner une poche d’hydratation pourrait signifier qu’on doit faire une croix sur le haut-parleur Bluetooth et le petit oreiller gonflable qui auraient rendu les soirées plus agréables et les nuits plus confortables.
Cela dit, si vous partez en petit groupe, consultez-vous d’avance et séparez les choses qui n’ont pas besoin d’être doublées : vous n’aurez pas besoin de plusieurs réchauds de camping ou de nombreux tubes de dentifrice.
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Il n’y a pas une seule bonne manière de procéder. Chaque cycliste devra trouver son compte selon les sacs qu’elle ou il a et la quantité de matériel souhaitée. Pour vous donner une idée, voici comment j’ai organisé mon stock pour un récent voyage de cinq jours au Vermont et au New Hampshire, en mai.
Sac de selle de 17 litres
On y place des choses dont on n’aura pas besoin pendant la journée pour ne pas avoir à fouiller dedans sur le bord de la route. Certains y mettent leur tente et leur sac de couchage; personnellement, je le remplis de vêtements, de ma trousse de toilette et de mon réchaud. Sur le dessus, je mets souvent un coupe-vent, un buff et des gants retenus par la corde élastique.
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Sac étanche de 10 litres sur le guidon
C’est ici que je mets presque tout mon « sleep system », c’est-à-dire ce qui sert à bien dormir : tente, matelas de sol et oreiller gonflable. Le sac de couchage est trop gros pour rentrer, alors je mets ma doudoune, qui est bien pratique quand la nuit tombe. À noter que ça rend le guidon lourd; je suis habitué de fonctionner ainsi, mais ça prend une période d’adaptation, surtout dans les virages.
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Sacs sur la fourche
La fourche est un bon endroit où placer du matériel supplémentaire pour les plus longues sorties. Par contre, il vous faudra probablement acheter des « cages » en plastique afin de soutenir ce que vous voulez y poser. D’un côté, je place mon sac de couchage dans un sac étanche (c’est LA chose qui doit absolument rester au sec, surtout s’il est en duvet!). De l’autre côté, ce sont mes vêtements confortables que je porterai chaque soir. J’ai souvent vu des gens y mettre aussi une gourde (un bouteille d’un litre en plastique, par exemple) pour s’assurer de ne pas manquer d’eau.
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Sacs de cadre
C’est dans ces sacs qu’on peut mettre les articles qui doivent être faciles d’accès pour la journée : des collations, une carte, une batterie pour les appareils électroniques, de la crème solaire, une chambre à air, un multitool… Personnellement, j’ai un petit sac sur le tube supérieur, que je peux ouvrir et fermer sans même arrêter de pédaler, et un second, fabriqué maison, que j’attache sous ce même tube.
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Toute cette planification peut rendre moins glamour l’idée de partir à l’aventure, mais vous ne regretterez pas d’avoir réfléchi avant de paqueter vos bagages.