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Présenté par
Éducaloi

Éducaloi, la Chambre des notaires du Québec et URBANIA s'unissent pour vous outiller juridiquement dans votre parcours entrepreneurial.

Il n’y a pas de marche à suivre pour débuter en affaires. Isabelle, Edouard et Guillaume, trois jeunes entrepreneurs rencontrés un lundi d’automne au centre-ville, terre promise des plus grands, nous ont raconté leurs parcours respectifs, tous différents les uns des autres.

C’est une histoire d’amour qui a mené Isabelle dans le monde de l’entrepreneuriat. À la fin de 2018, elle rencontre Jacob, devenu depuis son mari et associé. Il est alors propriétaire du Mixbus, une scène mobile et un studio installés dans (et sur) un autobus qui parcourt le Québec.

Lorsque Jacob fait la connaissance de celle qui allait devenir sa « +1 », il voit en elle une occasion de propulser ses activités commerciales à un niveau supérieur. Il lui offre alors 50 % de sa jeune entreprise, et elle devient en avril 2019 directrice générale et responsable des communications.

Depuis, ils ont multiplié leurs services et ont acheté deux autres autobus, qui sillonnent les routes québécoises.

Isabelle n’avait jamais pensé se lancer en affaires : « J’avais toujours été employée, mais être une entrepreneure, c’est être en contrôle de son temps, de ses aspirations. »

Lorsque j’écoute les trois jeunes entrepreneurs devant moi discuter, je constate qu’ils réussissent à créer un milieu de travail à leur image, mais qu’ils ont dû apprendre sur le tas.

S’il a toujours su qu’il voulait se lancer en affaires, la route vers le modèle qu’il prône aujourd’hui – une structure la plus horizontale possible – a été parsemée d’apprentissages individuels.

Avant Cardigan, il s’était lancé en affaires avec son ami et associé de l’époque Thoma Daneau. Assis dans un Tim Hortons un matin, ils googlent « entreprise de services » et cherchent le modèle qui serait le plus avantageux pour eux deux. Ils font appel à des gens de leur entourage pour s’incorporer. Ils oublient cependant une étape essentielle : émettre leurs certificats d’actions.

Ils s’en rendent compte quelques années plus tard, lorsqu’ils décident de poursuivre leur route chacun de leur côté. « Au registre des entreprises, ça ne changeait rien, mais je ne possédais aucune action au sens de la loi », explique Edouard. Lui et Thoma ont donc dû émettre leurs certificats, pour ensuite procéder à la vente quelques jours plus tard.

Edouard et son ancien associé s’entendaient bien, ce qui a facilité la transaction. Mais de l’avis de Guillaume, propriétaire de Today’s Parks et copropriétaire de Today’s Bike Parks, qui œuvrent dans la construction de parcs à neige et de vélo de montagne, une convention entre actionnaires qui prépare le terrain chez le notaire en cas de séparation ou de décès d'un associé, est l’équivalent d’un contrat de mariage et est nécessaire. « Il faut toujours faire ça quand ça va bien », explique celui qui a racheté les parts de son entreprise Today’s Parks, dont il est maintenant l’unique actionnaire.

Edouard, Guillaume et Isabelle n’ont pas appris à devenir des entrepreneurs sur les bancs d’école. Ils l’apprennent encore quotidiennement en parlant à d’autres dirigeant.e.s d’entreprise dans des cercles d’entrepreneurs ou en participant à des incubateurs qui leur donnent des outils pratiques pour bien gérer leurs affaires. Et s’il y a une chose sur laquelle ils insistent tous les trois, c’est l’importance d’être bien entouré par des notaires, des avocat.e.s et des comptables au moment de choisir la structure de son entreprise, afin de s’assurer de choisir la bonne.

Les finances, les relations de travail avec les employé.e.s et le cadre légal d’une entreprise sont tous de gros dossiers à gérer. « Mais quand tu comprends comment lancer une entreprise, il n’y a rien de plus simple », ajoute Guillaume.

Une chose unit les trois entrepreneurs : leur passion pour leur travail.

Avec ses 14 employés, Edouard sait qu’il est une petite agence dans un monde très compétitif. Pour conserver son attractivité, il s’assure d’offrir des conditions de travail meilleures que celles de la moyenne du marché et fait valoir ses valeurs entrepreneuriales, qui placent les employé.e.s et les client.e.s au sommet des priorités.

Isabelle explique pour sa part qu’elle et Jacob, son associé, ne se voient pas grossir davantage pour le moment : « Trop grossir, ça nous ferait perdre la personnalité de notre projet. » Ils souhaitent toutefois sortir du Québec et faire rayonner le « mixbus » aux États-Unis ou dans les autres provinces canadiennes.

Guillaume, quant à lui, rêve de prendre sa retraite à 45 ans. Il lui resterait donc une dizaine d’années à travailler, et son objectif est de rendre les activités de ses entreprises indépendantes – peut-être même d’en démarrer une autre dans l’univers de l’environnement. « J’aimerais ça, contribuer à changer le monde, avoir un plus grand impact », conclut-il.

Si comme Isabelle, Édouard et Guillaume vous désirez vous lancer en affaires, Éducaloi peut vous outiller afin de bien vous entourer.

Éducaloi est un OBNL fondé en 2000 qui facilite la compréhension du droit et des lois au Québec. En clarifiant des textes juridiques souvent complexes, l’organisation permet à chaque personne de mieux appréhender la loi et de mieux connaître ses droits et ses responsabilités.