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Qu’est-ce qu’on peut négocier quand on achète une maison?

Économiser quelques milliers de dollars sur une propriété, on dit jamais non.

Par
Gabrielle Thibault-Delorme
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Avec la flambée des prix des habitations, les acheteuses et acheteurs se sentent nerveux. Pour ne pas rater la vente, ils peuvent même renoncer à des éléments importants, comme l’inspection de l’endroit.

S’il est dur de négocier le prix de vente dans un tel marché, il serait quand même faux de dire que les personnes qui achètent n’ont aucune marge de négociation. Car il existe plusieurs petits éléments où un acheteur ou une acheteuse peut grappiller des avantages.

1. La date de la prise de possession

Ça peut sembler évident, mais rappelons que choisir la bonne date de prise de possession peut changer la donne sur votre portefeuille au moment venu. Si l’acheteur ou l’acheteuse réussit à éviter les dates près du premier juillet, il ou elle pourra économiser gros en frais de déménagement ou de location d’un camion.

Choisir la bonne date de possession peut également lui permettre de sauver un mois de loyer, ou quelques jours de location d’un entrepôt ou d’une chambre d’hôtel.

Choisir la bonne date, c’est éviter bien des maux de tête.

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2. La réalisation de travaux avant ou peu après la prise de possession

Si l’inspection (ou votre œil avisé) révèle des travaux qui devront être réalisés dans un futur proche, vous pouvez négocier la réalisation de ceux-ci.

Changer une ampoule qui n’allume pas, arranger la pression déficiente dans la douche, voilà aussi de petits travaux peu coûteux qui peuvent être demandés au vendeur ou à la vendeuse avant la prise de possession.

3. Les inclusions

Habituellement, un vendeur ou une vendeuse inclut les luminaires et l’habillage de fenêtres, mais il est possible d’ajouter bien d’autres éléments.

Le piano droit et la table de billard vous sont tombés dans l’œil? Vous pouvez demander de les inclure, surtout que de tels éléments sont souvent difficiles à déménager. Les électroménagers font aussi souvent partie des inclusions.

Lors de situations particulières (décès, séparation, déménagement à l’étranger), vos demandes d’inclusion peuvent même simplifier la vie du vendeur ou de la vendeuse, qui sera soulagé.e de ne pas avoir à gérer ces objets.

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4. Le prix de vente après inspection

L’inspection révèle des travaux importants de plusieurs milliers de dollars? Vous pouvez retourner à la table de négociation et négocier le prix à la baisse. Rappelez-vous toutefois que si une réparation coûte 20 000 $, cela ne signifie pas que vous pouvez faire baisser le prix de 20 000 $. Vous pouvez toutefois espérer négocier le prix à la baisse de quelques milliers de dollars.

Attention : pour ce faire, l’inspection doit révéler des travaux importants, comme des défauts dans la toiture, la plomberie ou la fondation. De petits défauts comme un calfeutrage abîmé ne sera probablement pas suffisant pour tenter une nouvelle négociation.

5. Toute autre demande RAISONNABLE

Avant la prise de possession, il est possible de demander quelques petits ajustements au vendeur ou à la vendeuse. Par exemple, vous aimeriez prendre des mesures pour commander votre ensemble de salon, ou pouvoir stationner votre deuxième véhicule dans le stationnement pour éviter l’achat d’une nouvelle vignette? Ces demandes n’ont pas à être indiquées dans une offre d’achat, mais vous ne perdez rien à les communiquer au vendeur ou à la vendeuse.

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Restez toutefois respectueux ou respectueuse. Rappelez-vous que la personne qui vend son logis a dû le nettoyer avant votre visite et qu’elle n’a peut-être pas envie de vous ouvrir les portes alors qu’elle doit déjà composer avec le déménagement. Acceptez aussi que la réponse puisse être non.

En somme, même dans un marché aussi volatil, il vous reste toujours un peu de marge de négociation.