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Qu’est-ce qui vous a fait tomber en amour avec votre quartier?

L’équipe d’URBANIA se penche sur la question.

Par
Audrey PM
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Dans le cadre du concours « Gagnez à déménager », URBANIA et Metro s’unissent pour célébrer nos quartiers préférés de Montréal.

Je suis arrivée à Montréal à 19 ans avec mes deux meilleurs amis. On a déniché un joli appartement juste en face de la station Jarry dans le quartier Villeray. Originaire de Québec, la « grand’ville » m’intimidait beaucoup. Je trouvais la métropole bruyante, les gens extravertis, le rythme de vie effréné.

J’étais habituée au calme (parfois suspect) de la banlieue, à l’homogénéité de ses habitants et à la lente déambulation des touristes européens et asiatiques du centre-ville. Autant dire que vivre à Montréal m’a secouée comme il faut et je ne regrette absolument pas ce changement radical de perspective.

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Le quartier Villeray, à une époque où l’embourgeoisement était quasi inexistant, a été pour moi comme un sas qui m’a préparé doucement à affronter ma peur de la ville et à me l’approprier. J’étais émerveillée de découvrir le concept de « commerces de proximité », je ne compte plus le nombre de pique-niques que j’ai fait au parc Jarry et l’architecture du quartier embellissait toutes mes promenades. Mais par-dessus tout, la plus belle chose que le quartier m’a apportée à l’époque, c’est son aspect multiculturel. J’ai découvert avec curiosité l’apport des communautés arabes et haïtiennes à la vie du quartier et j’ai découvert la force de l’entraide communautaire.

Sur 21 ans de vie à Montréal, j’ai habité 12 ans dans le quartier. Je l’ai quitté puis j’y suis revenue et aujourd’hui je peux affirmer que Villeray fait partie intégrante de mon ADN de Montréalaise.

Qu’en est-il des autres membres de l’équipe d’URBANIA ? Portent-ils le même amour à leur quartier ? Je leur ai posé la question.

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Arianne

Plateau

La vie sur le plateau c’est génial ! Quand tu n’as pas de permis de conduire comme moi, avoir l’épicerie Metro, la SAQ, et tous les commerces à moins de 10 minutes de marche est un must. Mais ce que j’aime particulièrement de mon quartier, c’est qu’il y a de la vie, du monde et des animaux partout. J’ai eu un coup de foudre pour un chat blanc et roux qui dormait dans les marches extérieures menant à mon appartement quand je suis arrivée le jour de mon déménagement. Je le croise presque chaque fois que je sors dehors depuis, que ce soit devant ou dans la ruelle. Il m’a même déjà fait faire le saut en me fixant de l’autre côté de ma fenêtre, à 3h du matin. C’est comme un voisin un peu weird, mais version cute. Fouille-moi pourquoi, sa présence me rassure.

Grégoire

Côte-Des-Neiges

J’aime énormément le quartier dans lequel j’ai atterri il y a trois mois. La diversité cosmopolite des habitants de Côte-Des-Neiges m’éloigne encore plus de la France, notamment lorsque je me promène et que j’entends les gens parler anglais, français, espagnol. Et j’ai l’impression que tout le monde y vit en harmonie. C’est lorsque je m’en vais faire du sport au parc Martin-Luther-King, que je ressens ce bien-être collectif. Le nom donné à ce parc représente d’ailleurs très bien l’esprit positif qui y règne.

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Harold

Villeray

J’aime l’esprit communautaire qui s’en dégage et la personnalité des rues, autant les artères commerciales et que les ruelles familiales. Contrairement à d’autres quartiers montréalais, j’y retrouve une partie de l’ADN des banlieues où j’ai aimé grandir. Le parc Jarry est à mon avis un des parcs les plus intéressants de la ville. Comme il est à la jonction de différents quartiers, il est très cosmopolite et multiculturel, en plus d’avoir d’excellentes infrastructures sportives (sauf l’esti de vieux skate park laitte), ce qui est très important pour moi.

Xavier

Villeray

Le parc Jarry ! Je répète ce que mon collègue vient de dire, mais j’adore la diversité qu’on y trouve. Les parties de cricket, les BBQ montréalo-haïtiens, les matchs de soccer qui rassemblent différentes communautés, les apéros français; selon moi, c’est un excellent exemple de multiculturalisme qui fonctionne à Montréal. Chaque fois que je m’y rends, ça me donne un petit espoir qu’on arrivera un jour à tous cohabiter ensemble. C’est cucul, mais c’est vrai. Quand je marche dans le parc, je suis fier d’être Montréalais.

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Lucie

Hochelaga

Je suis près de la place Valois et j’avoue que cette place a tout pour me séduire. Un boulanger, un pâtissier, une crèmerie, un traiteur local ainsi qu’un petit bistrot français ; tu ne peux pas être mieux servi ! Un peu plus loin, mais encore très proche de chez moi, je peux retrouver tous les magasins dont j’ai besoin pour vivre : une fruiterie, un supermarché, une librairie, un quicailler, une salle de sport et même un studio de yoga. Je suis vraiment dans le meilleur coin de mon quartier !

Mick

St-Henri

Après 10 ans, j’y croise encore les mêmes personnes. Le sentiment d’appartenance et de communauté y est si fort ! Étant un p’tit gars des Maritimes, le canal de Lachine m’offre un repaire particulier et j’ai l’impression que beaucoup de gens s’y retrouvent. J’ai un amour fou pour ce quartier.

Patrick

Lachine

J’aime marcher le soir au bord de l’eau à Lachine avec ma femme enceinte et parler de tout et de rien.

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Gabrielle

Plateau

J’habite, à mon humble avis, dans la plus agréable partie du Plateau (si on oublie le fait que je vis sur la bruyante et poussiéreuse Saint-Denis): il y a le Mile End dans ma cour arrière et le parc Laurier devant, bordé par la toute charmante rue Laurier. J’apprécie particulièrement l’architecture des duplex et triplex colorés qui meublent le quartier et qui racontent un peu son histoire. L’été, les promenades de fin de journée finissent bien souvent dans la file du Kem CoBa sur Fairmount, qui vient tout juste de rouvrir ses portes pour servir ses succulentes crèmes glacées aux saveurs inspirées des douceurs du Vietnam.

Mylène

Verdun

J’habite Verdun depuis seulement quelques semaines, mais je m’y sens déjà chez moi. Les petits commerces de la rue Wellington, les promenades sur le bord du fleuve et la multitude de dessins à la craie qui recouvrent toujours notre ruelle, c’est probablement ce que j’aime le plus. Il y a beaucoup d’enfants qui habitent le quartier alors on y retrouve assez régulièrement des jeux de marelle géants, des Mignons un peu déformés, des monstres, des châteaux et beaucoup d’arcs-en-ciel. Ça ajoute de la couleur au quartier en plus de me rappeler les longues heures passées à dessiner avec ma soeur.

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