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Qu’est-ce que je fais si je me blesse loin de la civilisation?

Parce que votre petite ballade pourrait vite se transformer en film d'horreur.

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URBANIA et la Hors Sentiers de Boréale unissent leurs forces pour prévenir vos mésaventures loin de la civilisation!

Par une belle matinée bien ordinaire, vous décidez de sortir de votre zone de confort. Ce sera une journée spéciale, car malgré votre nature un peu soft, vous décidez d’émerger de votre doux cocon et de partir à l’aventure!

Une expédition improvisée en solo dans un environnement méconnu, voilà ce qui vous attend. Et quoi de mieux pour profiter au maximum de cette spontanéité que de se rendre bien loin de toute civilisation?

Malheureusement, il peut s’agir du genre d’endroit où le réseau cellulaire ne sera plus le bienvenu (ce qui est un peu triste pour la story Instagram qui aurait documenté cet élan impulsif), mais surtout, où on peut se blesser par mégarde.

Les bonnes précautions

Ce petit trip peut sembler bien sympathique jusqu’à ce qu’une blessure imprévue s’ensuive. Olivier Hubert-Benoit, un aventurier qui n’a pas froid aux yeux, est aussi un excellent conseiller dans l’art de ne pas se blesser en expédition. Fervent de longs périples loin de la civilisation, il a bien voulu partager ses meilleurs trucs et astuces avec moi. « Il y a plusieurs choses qu’il faut maîtriser avant de partir seul en région éloignée. On doit être en mesure de faire un feu, savoir comment s’abriter et planifier l’hydratation », m’explique Olivier.

«Il faut au moins laisser une trace, au cas où il arriverait quelque chose»

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Un autre élément clé, c’est de pouvoir communiquer s’il arrive une bad luck. Sinon, avec une jambe cassée, ça ne sera pas évident de regagner la civilisation (pas besoin de le tester pour le savoir, je vous l’assure). « C’est essentiel qu’il y ait quelqu’un qui sait où on s’en va. Il faut au moins laisser une trace, au cas où il arriverait quelque chose », ajoute-t-il.

D’ailleurs, l’aventurier m’a expliqué que de nos jours, les téléphones satellites peuvent vraiment faire des miracles. Le réseau Iridium permet d’avoir un accès partout dans le monde : très pratique quand on est en situation de crise, immobilisé au beau milieu de nulle part. « Si un accident survient, c’est important de le signaler même si c’est mineur. Ça permet de laisser des traces, ce qui est primordial s’il doit y avoir un sauvetage », renchérit Olivier. Alors, en cas de doute, on signale son pépin. Vaut mieux prévenir que guérir, non?

Et si on est immobile?

Vous décidez, étant donné votre agilité hors pair, de tester un sentier peu fiable, lorsque soudainement… CRAC! Votre jambe vous rappelle brusquement qu’elle n’a jamais accepté d’exécuter ce mouvement bien trop compliqué pour votre flexibilité et qu’elle refuse désormais d’avancer. Immobile, loin de toute civilisation, la question que vous devez alors vous poser est : « Qu’est-ce que je fais maintenant? »

«Il faut alors se mettre dans une position voyante et essayer de se faire remarquer»

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Olivier propose d’avoir recours à la technique S.T.O.P. : sit, think, observe, plan. Il faut reprendre ses esprits et analyser la situation, car la suite peut être cruciale. « Il est important de toujours penser à ne pas lâcher. Oui, vous passez peut-être un mauvais quart d’heure, mais vous devez rester positif », insiste Olivier.

Même si, dans le meilleur des mondes, tout excursionniste devrait avoir un moyen de communication pour signaler sa blessure en pareilles circonstances, il peut arriver que ce ne soit pas le cas. « Il faut alors se mettre dans une position voyante et essayer de se faire remarquer – avec un bout de miroir qui reflète la lumière, par exemple, ou un ruban de couleur qui contraste celle du sol », m’explique Olivier.

Notre grand aventurier conseille aussi de ne pas se risquer à couper par un sentier difficile : « C’est toujours préférable de prendre le chemin le plus sécuritaire que d’essayer de gagner du temps. » En effet, le détour qu’une blessure entraînerait serait pas mal plus long au final!

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Toujours traîner son kit de survie

On a beau vouloir voyager léger, il faut toujours trouver une place dans ses bagages pour les objets essentiels. La petite trousse de survie fait partie de ces éléments nécessaires, sinon ça irait un peu mal en cas de blessure. « La trousse de premiers soins est primordiale. Elle peut être personnalisée selon les besoins, mais il faut en avoir une », insiste Olivier. Alors, même si vous trouvez votre sac un peu lourd, pas le choix, il faut la trousse!

«La trousse de premiers soins est primordiale. Elle peut être personnalisée selon les besoins, mais il faut en avoir une»

Pour être certain de maîtriser tous les éléments de votre aventure, rien ne vous empêche de vous exercer à exécuter certaines routines avant de partir. Ainsi, s’il arrive quoi que ce soit, vous sera déjà être un as de certaines procédures (vous aurez peut-être l’air un peu intense dans votre cour, mais ça en vaut la peine). Comme Olivier le dit si bien : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron! Ça peut avoir l’air banal, mais s’exercer permet de décortiquer une situation en éléments simples. »

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Voilà! Récapitulons les consignes : 1. N’oubliez pas que les chemins les plus sécuritaires sont à prioriser même si ça vous rallonge. 2. Essayez de toujours avoir un moyen de communication fonctionnel, au cas où vous auriez une embûche à surmonter (on espère que non, mais quand même, be ready). 3. Finalement, si jamais il reste de la place dans votre sac une fois que vous y aurez mis l’indispensable, pourquoi ne pas emporter une bonne consommation Hors Sentiers de Boréale pour agrémenter votre expédition?

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Une chose est certaine : il est toujours préférable d’avoir toute sa tête lorsqu’on sort en nature, au cas où votre promenade tournerait mal. Ça tombe bien, Boréale vous propose sa nouvelle bière sans alcool Hors sentiers !