À l’université, trouver sa place n’a jamais été aussi facile. Les nombreuses associations étudiantes permettent aux universitaires de se rencontrer et de se lier autour d’intérêts communs, qu’ils soient nichés ou non.
J’ai appris très récemment que l’Université McGill hébergeait la « Mcgill Wine Society »; une association étudiante visant à élargir les connaissances des Mcgillans sur le vin. Depuis cette trouvaille assez cocasse, je me suis intéressée à savoir s’il y avait d’autres clubs étudiants aussi singuliers. J’ai fait des découvertes très surprenantes, dont 4 associations étudiantes particulièrement loufoques.
Comité aquariophile de l’Université du Québec à Rimouski
L’aquariophilie est un passe-temps apparemment très populaire à Rimouski, si bien que l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) chapeaute un comité dédié à cette pratique. Appelé.e.s « les poissons » par le fondateur, les membres du comité sont responsables de l’entretien des aquariums de l’université en plus de « sensibiliser les gens à une bonne utilisation et un achat responsable des aquariums. »
Il s’agit d’une initiative lancée en 2012 par un étudiant qui déplorait le manque de connaissances sur les poissons. Aujourd’hui, il est question d’un regroupement qui occupe une place importante au sein de la vie étudiante à l’UQAR, si bien qu’il a remporté en 2020 le titre de « Regroupement étudiant de l’année ».
« Je dirais que la grande particularité du comité est que, bien que le comité lui-même passe inaperçu dans ses activités, le résultat est visible pour tous et est considéré comme une portion esthétique normale, propre à l’UQAR. » – Enrick, ancien coordinateur du comité.
Société mycologique de Concordia
La « Société mycologique de Concordia » (Concordia Mycological Society), est un regroupement étudiant dédié à l’étude des champignons. Notamment, elle offre aux universitaires d’en apprendre davantage sur ces organismes mythiques. Entre autres, les membres ont accès à des séances éducatives dans le but de démystifier certaines idées entourant les champignons. Également, au cours de l’année, la société organise plusieurs excursions en forêt visant à cueillir des champignons; une activité qui semble très populaire au sein des membres du groupe.
La Société mycologique de Concordia est un regroupement étudiant qui n’a vu le jour que deux ans plus tôt. Pourtant, l’initiative semble avoir poussé comme un champignon, car elle compte déjà près de 600 abonné.e.s sur sa page Facebook.
« Ça sonne vraiment quétaine (et ça l’est), mais pour moi, l’important, c’est vraiment le développement d’une communauté de personnes diverses et intéressantes. » – Arnaud, co-président et fondateur de la Société mycologique de Concordia.
CUTEA
Encore à l’Université Concordia, les adeptes de thé ont la chance de déguster leur boisson chaude préférée lors d’activit és organisées par CUTEA (Concordia University Tea Enthusiast Association). Fondée en 2014 dans le but de générer des interactions sociales ainsi qu’un sens de communauté, l’association comptait déjà près de 200 membres l’année d’après. Un peu moins actif qu’il ne l’était à sa création, le regroupement prend plaisir à organiser des séances d’étude zen ou encore des Tea Party.
« La diversité rend le club incroyable! Le thé a une histoire culturelle riche et des traditions qui peuvent être explorées et célébrées à l’échelle mondiale. Ainsi, la diversité du corps étudiant de l’Université Concordia est très importante pour notre club. » – Susan Perera, représente du club.
Mentions honorables
Avant de dévoiler ma dernière découverte, j’aimerais saluer l’Université McGill pour la diversité qu’elle offre dans la vie étudiante. J’ai constaté très rapidement qu’elle chapeautait des regroupements de toutes les sortes. En effet, même les intérêts les plus « atypiques » y trouvent leur place. Entre autres, j’ai découvert qu’il y avait des associations pour les amoureux et amoureuses du chocolat, les amateurs et amatrices de musique metal, et même pour les passionné.e.s de quidditch.
Lettuce Club McGill
Une association étudiante qui ne se rencontre qu’une fois par an? C’est ce que propose Lettuce Club McGill. Il s’agit d’un regroupement étudiant construit autour d’un concours de mangeurs et mangeuses de laitue. Un concept très inhabituel qui, apparemment, n’est pas unique en son genre. Notamment, en Ontario, l’Université Waterloo chapeaute un club de la sorte.
À tous les ans, pendant 10 minutes, les quelques centaines de membres se réunissent afin de couronner leur nouvelle « tête de laitue », soit la personne ayant remporté le concours et qui, par la suite, est chargée d’organiser la prochaine rencontre. Créée en 2021 dans le but de raviver la vie étudiante sur le campus, Lettuce Club McGill n’a eu que deux rencontres. En revanche, étant donné la popularité du regroupement, je leur en souhaite beaucoup d’autres !
Trouve ta niche
Je suis très heureuse de constater qu’il y ait autant de diversité dans les activités offertes aux universitaires. En soi, même si les quatre associations présentées sont assez atypiques, il n’empêche qu’elles semblent faire plaisir à beaucoup d’étudiant.e.s. À mon avis, ça ne fait que renchérir l’idée que tout le monde peut trouver sa niche à l’université!