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Quand l’enseignement à distance est un avantage

Les cours en ligne, ça existait bien avant le confinement.

Par
Ariane Labrèche
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URBANIA et FSA ULaval s’unissent pour vous montrer qu’un cours à distance, c’est proche de vos ambitions!

Si la pandémie a généralisé les cours en ligne, certains étudiants avaient fait le choix de poursuivre leurs études à distance bien avant l’avènement du confinement. Voici l’histoire de deux étudiantes qui ont fait progresser leur carrière à vitesse grand V depuis le confort de leur foyer.

Des biscuits au blogue

Quand Véronique Lecours a eu son premier enfant, en 2006, elle est tombée tête première dans la cassonade. Celle qui avait étudié en « Technologie de l’architecture » et en « Animation 3D » a travaillé un an dans le domaine de la visualisation 3D en architecture pour modéliser des projets résidentiels… avant de devenir maman à la maison. « Je passais beaucoup de temps seule dans notre 4 ½ et je me suis mise à faire plein de tests culinaires pour le plaisir. Un jour, j’ai découvert les biscuits décorés, et ça a été le coup de foudre », raconte-t-elle.

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Pour se désennuyer et développer ses talents de photographe, Véronique a commencé à photographier puis à publier ses créations colorées sur Facebook. Si elle s’attendait à des encouragements de la part de ses proches, elle a plutôt été accueillie par une communauté dévouée à la dent sucrée! Une page Facebook a suivi, en plus d’un blogue, et celle qui avait maintenant deux jeunes enfants s’est mise à vendre ses biscuits à temps plein en 2009.

«J’étais épuisée physiquement, j’étais brûlée. Je me suis dit que si je pouvais écrire toute la journée, je serais vraiment heureuse. J’ai donc définitivement fait une croix sur mon entreprise.»

Petit à petit, Véronique est passée de la farine au chocolat. En effet, après avoir rencontré une chocolatière lors d’un salon d’artisans, elle s’est occupée d’immortaliser les créations de cette dernière pour son catalogue en plus de gérer sa page Facebook dès 2016. Mais plus elle se plongeait dans le cacao, plus sa passion pour les biscuits s’émiettait. « J’étais épuisée physiquement, j’étais brûlée. Je me suis dit que si je pouvais écrire toute la journée, je serais vraiment heureuse. J’ai donc définitivement fait une croix sur mon entreprise », se souvient-elle.

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Avec le confinement est venue une rage de sucre de la part du public, et la chocolatière pour qui elle travaillait l’a embauchée à temps plein. Même si elle avait fait une formation en démarrage d’entreprises au Service d’aide aux jeunes entreprises de Montréal (SAJE), Véronique sentait qu’il lui manquait un morceau. « Un soir, en soupant, j’ai parlé des cours en marketing de HEC Montréal, mais je me voyais mal faire le voyagement avec trois enfants de 14, 12 et 7 ans. Mon chum a fait des recherches et il est tombé sur les cours à distance de FSA ULaval. Je n’aurais même pas pensé à m’informer sur une université hors de la région de Montréal! Le soir même, j’ai sorti mes papiers de cégep pour m’inscrire », raconte-t-elle.

Véronique avance dans sa formation avec flexibilité grâce aux six FORMULES d’enseignement proposéEs par l’Université Laval, en suivant ses cours un café à la main le samedi matin, ou bien le soir, quand ses enfants dorment.

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Depuis, Véronique avance dans sa formation avec flexibilité grâce aux six formules d’enseignement proposées par l’Université Laval, en suivant ses cours un café à la main le samedi matin, ou bien le soir, quand ses enfants dorment. À 36 ans, elle sent grandir en elle une confiance nouvelle et rêve de retourner travailler en entreprise, ce qu’elle n’a pas fait depuis 15 ans. Au menu : du contenu et de la stratégie en alimentation, accompagnés, pour le plaisir, de quelques biscuits.

Le défi universitaire

Jessy Manseau est arrivée au cégep comme un cheval débridé. « Après cinq ans dans un collège privé très strict, je me suis rendu compte que les profs ne prenaient pas les présences et que personne n’appellerait ma mère… Disons que je n’ai pas été très présente dans mes cours! », raconte la trentenaire en éclatant de rire.

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Jessy s’est vite retrouvée sur le marché du travail, cherchant quelque chose de plus motivant que de travailler dans un dépanneur. Passionnée de décoration, elle a obtenu un diplôme d’études professionnelles (DEP) en décoration intérieure et étalage. Très vite, elle a compris que pour évoluer dans son domaine, elle devrait démarrer sa propre entreprise.

«Je n’avais ni l’assurance ni la sécurité pour le faire, je n’étais pas prête à tout lâcher pour me lancer.»

« Je n’avais ni l’assurance ni la sécurité pour le faire, je n’étais pas prête à tout lâcher pour me lancer. J’avais besoin d’un salaire qui rentre aux deux semaines. J’ai essayé quelques postes dans mon domaine, comme en couvre-planchers, et je n’ai pas aimé ça », relate-t-elle.

Après avoir fait plusieurs contrats par-ci par-là, Jessy s’est fait offrir de travailler dans un poste administratif dans un centre de distribution pour une chaîne de restauration. Mais quand son premier enfant est né, les horaires atypiques et le trafic l’ont amenée à trouver un nouvel emploi, dans une entreprise de distribution alimentaire pour les boulangeries. Sa nouvelle boîte valorise beaucoup le talent à l’interne, et Jessy a fini par avoir l’occasion de postuler à un poste en coordination marketing.

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« J’ai certaines bases grâce à ma formation en déco et au travail que j’ai fait avec mon père dans son entreprise d’articles promotionnels, mais je sentais qu’il manquait quelque chose à mon cheminement. Ça me manque, de ne pas avoir de diplôme universitaire. C’est comme les gens qui se mettent au défi de courir 5 km : moi, j’avais besoin de ce défi-là! », dit Jessy.

Le défi du certificat en marketing, elle l’a relevé en cinq sessions, tout en gérant son travail et ses enfants en garde partagée.

«Je ne pouvais pas me permettre de finir de travailler à 5 h, pogner un sandwich et aller au campus le plus proche pour m’asseoir dans une classe jusqu’à 9 h le soir.»

« Je ne pouvais pas me permettre de finir de travailler à 5 h, pogner un sandwich et aller au campus le plus proche pour m’asseoir dans une classe jusqu’à 9 h le soir. Je vieillis, je n’ai plus la même concentration : à 8 h 30, je dors devant Netflix! Je ne pouvais pas m’imaginer faire garder mes filles », explique Jessy.

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Ce qu’elle a particulièrement apprécié, c’est de pouvoir moduler ses cours en fonction de l’emploi qu’elle occupe déjà. Comme son employeur fait dans le business to business et souhaitait développer sa présence sur les réseaux sociaux, Jessy a choisi des cours qui lui ont permis d’acquérir des connaissances dans ces domaines. La jeune professionnelle a tellement aimé son expérience qu’elle contemple la possibilité d’obtenir un bac par cumul – un nouvel objectif pour cette étudiante 2.0 qui a tellement aimé son retour sur les bancs d’école qu’elle a donné envie à son conjoint de retourner en classe, au certificat en droit. Comme quoi il n’y a pas d’âge pour les études à distance!

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Si ces témoignages vous ont inspiré, sachez que l’Université Laval offre plus de 120 programmes entièrement réalisables à distance, dont 40 en gestion, pour votre changement de carrière ou simplement pour vous perfectionner. Pour en savoir plus, c’est par ici.

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