Quand le stage ouvre des portes inattendues

URBANIA et l’Université de Sherbrooke s’allient pour vous présenter trois expériences de stagiaires (actuels et maintenant diplômés) vécues dans le cadre de leur programme coop.

Ce n’est pas simple de savoir si on veut vraiment faire telle ou telle chose dans la vie tant qu’on ne l’a pas essayée soi-même. L’Université de Sherbrooke offre une variété de stages rémunérés pouvant se faire en alternance des sessions d’études tout au long du parcours étudiant, et ce, dans 48 programmes et cheminements d’études. Ça permet du coup à ses étudiants d’avoir plus d’un an d’expérience à la sortie de l’université : un bon avantage sur le marché de l’emploi. Ça a permis à certains de rayonner, parfois sur nos écrans, parfois hors du pays.

Survol de trois expériences de stage très différentes.

Pardon? Microsoft fait partie des entreprises qui prennent des stagiaires régulièrement dans le programme coop? Pas exactement. Du moins, pas au Québec. « Un ancien étudiant était vice-président chez Microsoft et a pu créer une occasion d’entrevue. »

Avant d’explorer la côte ouest américaine, Marc-André avait effectué quatre stages dans le cadre de son baccalauréat en génie informatique, tous assez différents. Il avait donc déjà pu tester son intérêt pour des applications Android, des jeux vidéo et la sécurité informatique en jouant les pirates.

Et chez Microsoft, c’est comment? Tout le monde est matché avec un mentor dans son équipe et ça roule! « Microsoft reçoit des centaines de stagiaires chaque année, donc les employés sont habitués à les accueillir. » Ce qui m’a fait rêver, ce sont les activités sociales hors travail dont Marc-André m’a parlé comme si de rien n’était : deux, trois petites croisières d’après-midi, des parties de mini-golf… Ça a de quoi détendre entre deux séances de travail! Très West Coast.

Chez Microsoft, tous les stages se concluent par une évaluation : « Si tu passes ton stage, tu as une offre d’emploi. » Marc-André a accepté sans hésiter celle qu’on lui a faite, puisque l’envie de travailler là-bas était toujours au rendez-vous au terme de l’aventure. Une belle raison de déménager d’un océan vers l’autre!

« Pour être honnête, ça remonte quand même à loin, mais j’en garde un bon souvenir. » Olivier Carbonneau a obtenu son diplôme en informatique en 2009 et a fait la majorité de ses stages dans des firmes de consultation. Malgré la nature temporaire des stages, on lui avait permis d’être considéré comme un employé, une expérience précieuse en début de carrière. Ça donne une solide confiance en soi, qui l’a mené à devenir entrepreneur, à fonder une entreprise, Ratomic Lab, et à développer une application, CycleMap. Avec son partenaire, David Boudreault, ils ont même réussi à conclure une entente avec Mitch Garber et Serge Beauchemin à l’émission Dans l’œil du dragon. Rien de moins!

En fondant Ratomic Lab et en créant CycleMap, il en est venu à faire appel à son tour à des stagiaires de l’Université de Sherbrooke! Le contexte était toutefois plutôt particulier, nous explique-t-il : « Comme on était une petite startup de cinq employés, on louait notre local à une autre entreprise, et il était littéralement de la taille d’un garde-robe! » Pas le choix de tisser des liens forts entre employés et stagiaires quand on partage la bulle de tout le monde! De la pure science-fiction en 2021…

Ayant un grand intérêt pour la mode, Laurence a réussi à se dénicher un stage chez les marques sœurs Orage et Peppermint et ainsi à faire son entrée dans les coulisses d’une marque de vêtements, un travail qui demande une grande polyvalence.

Toujours étudiante au programme de stage coopératif au campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke, Laurence peut témoigner de la pertinence de mettre en pratique ses connaissances tôt dans le processus d’apprentissage. Le programme de baccalauréat en administration des affaires se terminera pour elle en 2022, et son premier stage a déjà pu l’éclairer sur ce qu’elle veut pour la suite : dire au revoir à la mode et bonjour aux agences de marketing.

Un souvenir cocasse dans sa première expérience de stage? Une séance photo pour une grande chaîne de commerce de détail : « Ils n’ont pas pu trouver une mannequin à temps, alors j’ai dû prendre sa place, du haut de mes cinq pieds trois! » Un beau souvenir, nous affirme-t-elle… même s’ils vont probablement couper sa tête pour la photo finale. Oups!

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Les formations universitaires nous enseignent une foule de choses, mais il n’y a rien qui nous prépare à la vie sur le marché du travail aussi bien qu’un stage. Amenez-en, des outils et des feedbacks constructifs! Qui sait, votre prochain stage pourra peut-être vous amener à présenter vos créations dans une télé-réalité, à participer à un tournoi de mini-golf ou à jouer les mannequins d’un jour avant de prendre votre envol comme professionnel!

Vous pourrez en apprendre plus sur les programmes, le processus d’admission et l’offre de stage en participants aux Portes ouvertes virtuelles de l’Université de Sherbrooke qui auront lieu le 6 février 2021, dès 9h. Inscrivez-vous en cliquant ici!