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Quand j’ai compris ma mère
On fait ce que l’on peut, de génération en génération.

URBANIA et Strøm spa nordique s’unissent pour contribuer à transmettre, de mère en fille, les bienfaits de la détente.
Je me souviens des soirs où ma mère restait debout à m’attendre, incapable de dormir tant que je n’étais pas rentrée.
Je me souviens des lunchs qu’elle préparait chaque matin, sans jamais oublier ma collation préférée, même quand elle n’avait pas une seconde à elle. De la façon dont elle me bordait, du geste doux derrière mon oreille. De la porte entrouverte pour que je sente encore sa présence. Du bruit de la cafetière trop tôt le matin, des soupirs étouffés quand elle s’affairait à tout préparer pendant que la maison dormait encore.
À l’époque, je trouvais ça normal. Je ne me posais pas de questions. Je pensais que c’était ça, être une adulte.
Puis, un jour, je suis devenue mère. Et j’ai compris. J’ai compris ce que c’est, ne plus jamais dormir complètement. Avoir une oreille toujours en alerte, même dans le silence.
J’ai compris ce que ça fait de préparer une assiette et de finir par manger les restes froids, debout dans la cuisine. J’ai compris pourquoi elle coupait mes pommes en morceaux, même quand j’étais assez grande pour le faire moi-même. Pourquoi elle insistait pour que j’apporte un chandail, même quand il faisait chaud. Pourquoi elle aurait voulu me protéger de tout, même de ce que j’avais besoin d’apprendre à affronter.
J’ai compris ce que c’est, mettre quelqu’un d’autre en priorité, sans même y penser. Ce mélange étrange d’amour et de fatigue, cette sensation d’être à la fois épuisée et portée par quelque chose de plus grand que soi.
Aujourd’hui, c’est moi qui fais tout ça pour ma fille. Qui prépare les collations, qui me réveille au moindre bruit, qui ressens physiquement chaque petite peine qu’elle vit.
C’est moi qui refais une brassée à 22 h parce que son chandail préféré est taché. Qui m’inquiète en la regardant jouer, en me demandant si elle sait se défendre, si elle peut se relever après une déception, si elle sait qu’elle est « assez », juste comme elle est.
Et maintenant que je sais tout ça, il y une chose que j’aimerais faire différemment.
Savoir se détendre, ça se transmet
J’aimerais que ma fille me voie prendre aussi soin de moi. Qu’elle sache que, pour aimer les autres, il faut aussi s’aimer soi-même. Que prendre une pause, ce n’est pas être égoïste. Que se reposer, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
Je veux que ma fille grandisse en voyant que le repos fait partie de l’équation. Que se choisir, ce n’est pas abandonner les autres. Que ralentir, c’est aussi une façon d’aimer. Et que parfois, la plus belle preuve d’amour qu’on peut offrir, c’est d’apprendre à s’arrêter.
Une fête des Mères qui lui ressemble
Et j’aimerais que ma mère le sache aussi. Qu’elle sache qu’elle a le droit, elle aussi, de souffler, de décrocher, d’être bien. Parce que si elle m’a appris à donner sans compter, j’aimerais aujourd’hui lui apprendre à recevoir.
Quand j’y pense, je ne me souviens pas d’un seul moment où ma mère a pris une pause pour elle. Elle disait toujours : « Je vais me reposer plus tard. » Mais le « plus tard » n’est jamais venu. Elle a toujours été celle qui prend soin des autres, celle qui pense à tout, celle qui donne avant même qu’on ait besoin de demander. Et si, pour une fois, c’était à mon tour de lui offrir quelque chose?
Un moment juste pour elle. Un moment où elle n’a pas à penser, où elle peut juste être. Un moment où elle peut se déposer, fermer les yeux et se laisser envelopper par la chaleur de l’eau. Un moment où c’est elle qui reçoit.
Cette année, pour la fête des Mères, je veux offrir à ma mère un moment à nous, où on laisse les responsabilités de côté et où on dépose la charge mentale à l’entrée. Un moment où on se retrouve, simplement, et où je pourrai lui dire, sans être interrompue par le tourbillon du quotidien : « Merci, maman. »