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Profiter de sa dernière année à l’université

Question de finir son parcours universitaire en grand!

Par
Clara Beaulieu
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Si j’avais un dollar à chaque fois qu’on m’a conseillé de « profiter de mes années universitaires, car elles représentent les meilleures années », je pourrais peut-être me permettre un repas à la cafétéria de mon école sans me ruiner.

Blague à part, même si j’espère que la période de ma vie où j’ai consommé des quantités plutôt inquiétantes de boissons énergisantes ne représente pas le point culminant de mon existence, je suis plutôt en accord avec ces sages paroles. Et, ne restant qu’une année dans mon parcours scolaire, je ne peux m’empêcher de ressentir une pointe de nostalgie prématurée. Alors, avant que ces trois années de baccalauréat ne deviennent floues, je compte tirer le meilleur de ma dernière année à l’université.

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Saisir chaque opportunité

Plus tard, en repensant à mon passage à l’université, je souhaite pouvoir dire que j’ai embrassé l’expérience universitaire, et ce, sans le moindre regret. Si vous avez l’impression d’avoir été en retrait lors de vos premières années, voilà l’opportunité de reproduire l’intrigue de Booksmart.

Depuis près de trois ans, lorsque j’ai reçu la lettre d’acceptation dans mon programme, je zieute un club étudiant en particulier. Mais, pour mille et une raisons, je n’ai même jamais tenté ma chance ni même remis ma candidature. Mais comme j’en suis maintenant à ma dernière année, je pense qu’il serait plus que décevant de ne pas tenter l’expérience, cette fois-ci. En effet, je ne veux pas obtenir mon diplôme en continuant à me demander « et si j’avais essayé? ».

Pour ceux qui ont la même petite inquiétude; le voici, votre signe! La dernière année, c’est l’occasion de s’impliquer dans les traditions loufoques de son école, s’inscrire dans les associations qui nous interpellent depuis la première année du baccalauréat puis assister aux événements annuels pour la toute dernière fois.

Chérir ses relations

Les amies que je me suis faites à l’université m’ont vu pleurer à cause d’une échéance, ont toléré mon irritabilité due au manque de sommeil et ont entendu mes plaintes sur les professeurs et leur méthode d’enseignement à maintes reprises. Bref, des montagnes russes d’émotions vécues avec des personnes que je ne connais que depuis deux ans. Et, aussi quétaine que cela puisse paraître, je suis convaincue qu’elles feront partie de ma vie pendant encore bien longtemps.

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Toutefois, je suis consciente que ces relations changeront inévitablement une fois les études terminées. Maintenir ces liens ne sera pas aussi évident que lorsqu’un cours agit à titre de rendez-vous hebdomadaire. Et c’est précisément pour cela j’estime qu’il est crucial de chérir ces derniers moments avec des gens qui ont eu une empreinte indéniable sur notre parcours universitaire.

Penser à la suite des choses

L’école ayant occupé la majeure partie de mon temps au cours des seize dernières années, il est difficile de croire que la prochaine rentrée scolaire sera aussi la dernière. Comme je ne porte que le titre « d’élève » depuis plus d’une décennie, j’ai du mal à envisager une intégration agréable dans le « monde des adultes ». À quoi ressemblera la vie lorsque les séances d’étude ne seront plus une activité récurrente de votre groupe d’amis, lorsque votre temps libre ne sera plus surchargé par des piles de devoirs et, surtout, lorsque vous ne pourrez plus bénéficier des prix étudiants? Bref, une montagne de nouveauté qui peut paraître banale, mais qui, sur le coup, fesse.

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Pour remédier au problème, je considérerai ma dernière année comme une « période de grâce ». Pendant quelques mois, je me retrouverai dans une routine familière, mais j’essaierai de nouvelles choses. Qu’il s’agisse de trouver de nouveaux passe-temps ou d’essayer des activités qui m’ont toujours interpellée, mais que, par manque de temps , je n’ai jamais essayées. Pour moi, penser à ce qui vient après, c’est découvrir qui je suis en dehors de l’école.

Presque à la ligne d’arrivée

Quelques nuits blanches et quelques larmes versées plus tard, j’arrive enfin au dernier tournant de ce marathon. Même si je ressens de l’excitation pour ce qui m’attend à l’extérieur de l’école, je ne peux nier que je m’ennuierai de cette période de ma vie. Les précieux conseils m’invitant à savourer ces années universitaires résonnent plus fort que jamais; je ferai en sorte que la dernière année reste dans les annales.

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