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Pourquoi je suis tombée amoureuse de Sherbrooke
URBANIA et l’Université de Sherbrooke s’unissent pour vous expliquer pourquoi Sherbrooke est un endroit sans pareil pour vos études.
Lorsqu’on a déposé entre mes mains mon diplôme de l’Université de Sherbrooke, en septembre dernier, j’ai eu le même sentiment qu’à la fin d’un film qui finit bien. Les deux renards sur le papier cartonné vert et or me regardaient d’un air amusé. Mon parcours de trois ans dans la ville universitaire venait officiellement de se conclure, et il me semblait s’être déroulé en un clin d’œil. C’est à ce moment que j’ai compris que je serais prête à tout pour revenir à mon premier jour de bac.
Sherbrooke, je suis tombée amoureuse de toi.
Étant originaire de l’Outaouais, jamais je n’aurais cru me diriger un jour vers Sherbrooke pour mes études universitaires. Pourtant, parlez à n’importe quel.le ancien.ne de l’Université de Sherbrooke et vous aurez droit à un pitch de vente unique sur cette université, qui tisse bien plus que de simples liens entre les membres de sa communauté. Je peux le confirmer, puisque c’est ce qui est arrivé.
Il y a trois ans, pendant un quart de travail au café, ma gérante, une diplômée en communication à l’Université de Sherbrooke, m’a forcée à sortir mon ordinateur pour soumettre ma demande d’admission à l’UdeS.
Entre deux lattés et une batch de vaisselle, je me souviens m’être dit que les 85 $ déposés pour m’inscrire étaient une dépense inutile. Je ne connaissais rien aux Cantons-de-l’Est. Et l’idée de partir aussi loin me laissait perplexe. J’ai quand même décidé de l’écouter : elle devait bien avoir une raison de me vendre aussi bien son université.
J’ai donc envoyé ma demande pour le programme de communication marketing, un programme qui m’a finalement permis d’étudier à la fois à la Faculté des lettres et des sciences humaines, pour mes cours de communication, et à l’École de gestion, pour mes cours d’administration. Quelques jours après l’envoi de ma candidature, je suis allée passer un week-end chez une amie qui étudiait en génie informatique à Sherbrooke. Le tout pour voir de mes propres yeux ce que pouvait bien être cette université dont on me vantait tant les mérites. Par pur hasard, cette fin de semaine-là, c’était aussi celle des portes ouvertes. J’ai donc eu la chance de visiter le campus et de voir de plus près ce qui s’y passe au quotidien.
la grande majorité des étudiants étaient pas mal dans la même situation que moi. Ils venaient tous et toutes de villes différentes.
Moins de quatre mois plus tard, je déballais mes boîtes dans mon appartement, rue Galt Ouest, la tête pleine d’idées et ma nervosité à son comble. J’étais en plein dans ce vide dans lequel on saute à pieds joints quand on veut se déraciner. Je ne connaissais personne sauf mon coloc, qui étudiait dans un autre programme, et j’avais l’ardent désir de découvrir de belles âmes avec qui j’allais bien m’entendre.
Mon amie en génie m’avait donné un seul conseil : participer à mes activités d’intégration lors de la première semaine à l’université. Et c’est en y participant que j’ai compris que la grande majorité des étudiants étaient pas mal dans la même situation que moi. Ils venaient tous et toutes de villes différentes, du Saguenay à la Rive-Sud, dans la région de Montréal, en passant par l’Abitibi et le Centre-du-Québec. Comme moi, c’étaient des jeunes vivant en appartement pour la première fois et voulant vivre l’expérience UdeS.
C’est à ce moment que j’ai reçu une invitation d’un étudiant de ma cohorte, qui nous conviait tous et toutes chez lui avant notre premier 5@8 pour bien commencer le bac. Après avoir hésité un instant, j’ai décidé de prendre mes cliques et mes claques, de monter dans un bus et de me rendre seule, une bouteille de rosé à la main, jusqu’à la rue Forest.
Une fois arrivée dans le quartier universitaire, je suis tombée sous le charme. En amont, posé sur le flanc ouest du Mont-Bellevue, le campus universitaire trônait avec toutes ses facultés sur une panoplie de rues en aval qui serpentaient jusqu’à la rivière Magog. Ces rues composées majoritairement d’immeubles résidentiels étaient également peuplées d’étudiant.e.s de l’Université de Sherbrooke. Et au retour du 5@8, de bons vivants ne se gênaient pas pour inviter les passants à tout hasard dans leur appartement afin que la fête puisse continuer.
J’allais faire la rencontre des amis qui allaient réellement devenir ma famille loin de chez moi.
Chez l’hôte de la soirée, j’allais également faire la rencontre des amis qui allaient réellement devenir ma famille loin de chez moi. Des personnes que j’aime profondément et pour qui je ferais n’importe quoi encore aujourd’hui.
J’ai aussi eu la chance de m’entretenir avec des étudiants de deuxième et de troisième année du programme. Ils étaient chaleureux et ouverts d’esprit, et loin d’être intimidants. Après quelques discussions avec eux, j’ai eu la piqûre de l’implication. J’ai donc décidé de commencer par me joindre à la ComR, l’association étudiante de mon programme, et c’est par la suite que les Jeux de la communication m’ont séduite. J’y ai participé pendant trois années. À la fin de mon parcours, j’étais même « gestionnaire des opérations », une expérience très exigeante, mais ô combien formatrice!
Ces expériences m’ont permis d’acquérir des habiletés en organisation, tout comme dans mon domaine d’études, en plus de me fournir une base de soutien lorsque j’en ressentais le besoin. L’Université a aussi toujours voulu nous aider et nous permettre d’offrir à nos collègues des expériences qui en valaient le coup, grâce entre autres à du soutien financier et à de l’aide de la part du corps enseignant.
Au fil de mes discussions, j’ai compris que cette ville avait presque été pensée exclusivement pour la communauté étudiante, et que les activités pour décompresser et apprécier la culture, entre les cours, étaient nombreuses.
D’autres discussions avec des jeunes d’origine sherbrookoise m’ont également permis de découvrir le Mont-Bellevue et sa réserve naturelle en devenir, au cœur de la ville. Ces jeunes m’ont aussi parlé des matchs d’improvisation de la LUIS, tous les mardis. Des animateurs de la CFAK qui prenaient part aux festivités me décrivaient également leur palmarès musical de la semaine, tout en m’annonçant les prochains spectacles à ne pas manquer au Centre culturel, situé sur le campus. Au fil de mes discussions, j’ai compris que cette ville avait presque été pensée exclusivement pour la communauté étudiante, et que les activités pour décompresser et apprécier la culture, entre les cours, étaient nombreuses.
Entre cette soirée et aujourd’hui, plus de trois années se sont écoulées. Des années pleines de joie, de travail, d’aventures, d’échecs par moments, mais de victoires aussi. En regardant en arrière et malgré une dernière année plus difficile à cause de la pandémie, je suis extrêmement reconnaissante de ce que mon université a fait pour moi lors de mon passage entre ses murs.
Je ne suis certainement plus celle que j’étais il y a trois ans. La décision de partir loin et de me déraciner m’a permis de vivre des expériences inoubliables et de rencontrer des gens qui me ressemblent. Je suis émue de tout le travail que j’ai su faire sur moi-même, au fil du temps.
Alors à toutes celles et à tous ceux qui se questionnent en ce moment, je dis oui, il faut oser s’inscrire à Sherbrooke. Et le jour où vous retournerez votre cape du côté or lors de la collation des grades, il y a fort à parier que, tout comme moi, vous voudrez revenir au premier jour.
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Vous aussi avez envie de vivre une expérience universitaire aussi formidable et passionnante? Ne manquez pas les Portes ouvertes de l’Université de Sherbrooke le 12 février!