Pourquoi je dépense autant en fast food

Jadis, naguère, à l’époque, les êtres humains étaient des chasseurs-cueilleurs qui passaient leurs journées à la recherche de bouffe. De nos jours, nous n’avons qu’à franchir les portes d’un restaurant et quelqu’un vient nous porter de la nourriture à notre table. C’est magique!

Je ne vais pas souvent aux restaurants avec service, mais je mange tellement de fast food dans une semaine que c’en est gênant. Dans mes stories Instagram, je les prends souvent en photo de très proche parce que j’adore partager mon amour de la patate avec mon entourage.

Même en voyage, j’essaie de franchir les portes de franchises que nous n’avons pas ici. Mes préférées sont Panda Express et In-N-Out Burger.

Essentiellement, j’aime le fast food parce que mes goûts culinaires sont ultras basiques, notamment parce que je ne sais pas vraiment cuisiner. Si vous ne mettez pas de beurre sur vos croûtes de pizza, profitez-vous réellement de la vie?

Même si je suis un travailleur autonome, je sors souvent de chez moi. Que ce soit pour écrire dans un café ou pour faire des shows, je ne traîne pas assez souvent de lunchs avec moi.

Financièrement, la malbouffe est ma plus grande dépense de luxe. Étant minimaliste, je n’accumule pas beaucoup d’objets et je préfère dépenser dans des expériences. Même si c’est souvent les mêmes expériences, mais ça fait partie du positif.

Avec ma vie d’artiste qui est essentiellement une montagne russe émotionnelle chaque jour, on dirait que visiter ces établissements m’apporte enfin un peu de stabilité dans ma vie.

Au moins, chaque burger goûte toujours la même chose dans une chaîne et il y a quelque chose de rassurant à mettre les prises de risques et le gambling de côté pour une fois dans ma journée. Être certain du résultat d’une décision, ça n’a pas de prix.

Parce que même moi je suis incapable de faire un simple sauté qui goûte la même affaire chaque fois!

À l’heure où les shows finissent, souvent je suis obligé d’arrêter sur la route du retour pour casser la croûte, mais je sais qu’elle sera toujours fiable, peu importe l’endroit où je vais.

Oui, c’est vrai qu’aller au « restaurant » 5 à 7 fois par semaine n’est pas donné et c’est peut-être pas ce qu’il y a de meilleur pour la santé. Par contre, je m’en tire à une dizaine de dollars par repas. Notre ancien premier ministre Philippe Couillard croit que je dépense environ l’équivalent d’une épicerie pour une famille par semaine en fast food.

C’est cher, surtout que mon revenu n’est pas le plus élevé sur la planète encore. Mais j’aime aussi le fast food parce que je n’ai pas de pourboire à payer. J’évite donc cette surcharge de 15 à 20% que je ne paie pas dans ces endroits.

Aussi, je suis rendu un expert à trouver des deals. Je vous en ai même parlé ici.

Concernant l’institution créée par monsieur Roy W. Allen et monsieur Frank Wright, le A&W, j’utilise leur site web qui offre des coupons pour toujours avoir des rabais. Dans le même ordre d’idée, j’ai téléchargé les applications de toutes les chaînes qui en ont. J’ai même cessé de fréquenter les endroits dont les applications ne sont pas assez avantageuses. Je regarde dans ta direction, Subway.

J’optimise même mes déplacements selon les restaurants qui offrent les meilleurs combos qui pourront combler ma faim pour le meilleur prix. Je suis un gros fan du St-Hubert Express et je connais par cœur les heures où je peux m’en sortir avec une boisson et un repas complet pour 10$.

En décembre, je me suis tout de même donné comme objectif de me calmer là-dessus. Et j’ai sauvé de l’argent. C’est sûr qu’un sandwich d’épicerie est moins cher, mais c’est moins satisfaisant.

Je préfère aller dans les restos de fast food que dans les « vrais » restaurants. Je préfère célébrer une bonne nouvelle devant une poutine que devant un médaillon de boeuf dans une sauce au poivre. À moins que quelqu’un d’autre paie. Là, je vous dirais que mes priorités viennent de changer!

Même avant le dernier gala des Olivier, même avec une nomination, mon coanimateur et moi avons acheté du A&W pour emporter et on l’a mangé dans une taverne avant le gala. Je suis quelqu’un qui n’a pas tant le goût du luxe. Et le plus surprenant dans tout ça, c’est que j’ai réussi à manger sans salir mon coton ouaté blanc!