Logo

Pour un enfant, manger, c’est bien plus que se nourrir

Pourquoi l’alimentation est cruciale pour les enfants.

Par
Brigitte Hébert-Carle
Publicité

Une collaboration entre URBANIA et Clarins pour vous rappeler pourquoi tous les enfants devraient avoir une bonne alimentation.

L’alimentation, c’est pas mal la base de la vie. Et on ne parle pas de la nouvelle poudre orange Kraft Dinner, ici (même si c’est malade comme idée!). Les habitudes alimentaires commencent à se prendre dès la naissance. Manger sainement, ça aide à la croissance et au développement cognitif et social – et le fardeau retombe inévitablement sur les parents, qui se mettent beaucoup de pression… Alors, faire bien manger un enfant, ça veut dire quoi?

Commençons par la base. De la naissance à trois mois, l’enfant commence à comprendre le concept de faim et de satiété. De trois à sept mois, un attachement avec les parents se crée, la communication s’établit, et l’enfant acquiert de la confiance en lui. De 6 à 26 mois, il a besoin d’indépendance et d’autonomie et cherche à se dissocier sur le plan affectif. Ses nouvelles habiletés motrices et langagières lui servent à prendre le contrôle de ce qui l’entoure et à s’alimenter comme une grande personne. Y’a pas juste les Pull-Ups qui font dire « je suis grand maintenant ».

Publicité

Le fer, la vitamine C et les glucides : les trois amigos de l’alimentation

L’alimentation va suivre ce développement-là. Il faut donc apprendre aux enfants à devenir de bons mangeurs. On leur sert quoi? Des aliments qui contiennent du fer, pour aider au bon fonctionnement des cellules. C’est ce qui peut déterminer si un kid aura le cerveau d’un Einstein ou d’un Donald Trump. Le fer se retrouve dans la viande et le poisson, mais si on est plutôt du genre à vouloir sauver la planète, on le trouvera aussi dans les aliments d’origine végétale, comme les céréales et les légumineuses.

Ensuite, on lui sert de la vitamine C, dont les fraises, les oranges, les poivrons et les tomates regorgent. On tient déjà une bonne gaspacho, ici! Le cerveau a aussi besoin de glucides, présents dans les fruits et les produits céréaliers. Bref, il faut varier les aliments pour offrir une nourriture de qualité.

Et si les repas devenaient les moments préférés de la journée?

Au-delà de ce qu’on met dans l’assiette, ce qui est autour est aussi important, sinon plus. Le repas, c’est l’occasion d’apprendre à l’enfant à développer sa motricité (oui, on peut jouer avec la nourriture) et à communiquer (même s’il ne faut pas parler la bouche pleine). Le comportement qu’il adopte face à la nourriture est directement lié au lien qu’il entretient avec son parent.

Souvent, les parents sont prêts à consacrer plus d’efforts à l’alimentation de leurs enfants qu’à la leur. Mais ce qui compte surtout, c’est le lieu et la façon de manger – comme manger en famille.

Publicité

« On veut que les repas soient une expérience positive aux yeux de l’enfant et de ses parents », souligne Sandra Griffin, nutritionniste, mère de quatre enfants et fondatrice de Maman mange bien, qui offre conseils et formations en ligne en lien avec l’alimentation des tout-petits.

Souvent, les parents sont prêts à consacrer plus d’efforts à l’alimentation de leurs enfants qu’à la leur. Mais ce qui compte surtout, c’est le lieu et la façon de manger – comme manger en famille. Quand tout le monde est à table en même temps, l’enfant n’est pas exclu de l’expérience repas. C’est l’occasion pour lui d’y apprendre le partage et la politesse. Manger devient donc une école pour l’apprentissage de bonnes habitudes sociales, plus efficace qu’Occupation Double.

De petits goinfres (et c’est tant mieux)

« Un enfant va manger n’importe quoi s’il en a toujours mangé », ajoute Sandra Griffin. À six mois, quand l’enfant ingère les aliments solides, c’est le moment d’intégrer des aliments allergènes à son alimentation, comme les arachides. Cela réduira les risques qu’il développe des allergies à long terme, et le pot de beurre de peanut va pouvoir rester dans le garde-manger sans danger.

Publicité

Passer du « NON! » au « miam… »

Si du jour au lendemain, le mini tombe dans sa phase du « NON! » et ne veut plus rien savoir d’un aliment, il ne faut pas abandonner le projet et lui préparer un deuxième repas. L’enfant est responsable de son appétit, il décide d’arrêter quand il n’a plus faim, mais il ne décide pas ce qu’il y a dans son assiette.

Selon la psychoéducatrice Mélanie Bilodeau, les goûts, ça se développe. « Il faut présenter plusieurs fois le même aliment à l’enfant, même s’il refuse systématiquement d’y goûter, sans lui mettre de pression. »

« Enfant, je te présente Morue. Morue, je te présente enfant… Pas aujourd’hui? Meilleure chance demain. »

«Il faut présenter plusieurs fois le même aliment à l’enfant, même s’il refuse systématiquement d’y goûter, sans lui mettre de pression.»

Publicité

Il faut chasser la culpabilité et faire comprendre au petit que s’il ne mange pas, il n’y a pas d’autres options. L’enfant ne se laissera pas mourir de faim. Mélanie Bilodeau conseille de mettre tous les plats au centre de la table, ce qui permet à l’enfant de se servir lui-même. Il prendra seulement la portion qu’il souhaite et sentira que ses parents ont confiance en lui. Et s’il les voit se délecter de morue, il y a de fortes chances qu’il les imite. Il faut faire comme Greta Thunberg : prêcher par l’exemple.

Un geste d’amour pour soi et pour l’enfant

L’alimentation maison est aussi privilégiée. Éviter d’acheter des produits préparés et tout cuisiner from scratch avec son enfant accroît son intérêt pour la nourriture. S’il voit maman couper les carottes, il va peut-être avoir envie d’en croquer une. Et s’il participe en mélangeant les ingrédients ou en brassant la sauce, ce ne sera peut-être pas la guerre pour le faire manger ensuite. Même que dans quelques années, il pourra faire lui-même ses propres recettes de Ricardo.

Publicité

En gros, adopter une saine alimentation et faire de son enfant un bon mangeur, c’est un projet qui rapporte à long terme. Il faut viser l’équilibre, respecter les signaux de satiété et éviter de dire d’un aliment qu’il est bon ou mauvais pour la santé. Mieux vaut donner l’exemple en le mangeant, dans le plaisir, se fier à son gros bon sens et penser à son expérience personnelle avec l’alimentation. Plus elle sera positive pour le parent, plus le petit bout d’chou aura du fun à manger, et ne jurera pas que par le McDo plus tard.

*****

Manger à sa faim, c’est pas donné à tous les enfants. Clarins a décidé d’aider cette cause.

Du 1er septembre au 31 décembre 2019, pour chaque crème My Clarins vendue mondialement, Clarins s’engage à fournir 2 repas scolaires aux enfants défavorisés dans le monde, en collaboration avec l’organisme FEED.

Publicité