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Portrait de l’équipe de flag football de l’UQAM

Une histoire de bonne humeur et de rage de vaincre

Par
Camille Dehaene
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L’équipe féminine de flag football de l’UQAM, les Citadins, disputait, le 29 octobre dernier le championnat provincial après une saison haute en couleur. Depuis sa création, il y a trois ans, cette jeune équipe a su se glisser tout au haut du classement et imposer sa présence. Portrait d’une équipe où règne bonne humeur, respect et rage de vaincre.

L’UQAM est l’une des 7 universités québécoises qui s’est jointe au projet pilote de ligue féminine de flag football du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), en 2021. Pour cette troisième année, les Citadins terminent la saison régulière avec 8 victoires en 12 matchs, les plaçant à la 3e position derrière l’Université de Montréal (2e) et Concordia (1er) et s’est incliné 45-20 face aux Carabins lors de la demi-finale du championnat provincial.

Crédits photo : Simon Prelle
Crédits photo : Simon Prelle
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Une équipe motivée et passionnée

Si l’équipe arrive à rester constante, il faut dire qu’elle a dû s’adapter dès le début de la saison à des changements conséquents avec l’arrivée de nouveaux entraîneurs et de nouveaux assistants.

« On a appris à connaître nos coachs juste un mois avant le premier match de flag. Ça a été énormément d’ajustements pour eux autant que pour nous », nous explique Béatrice Bouchard, receveuse. Pour elle, tout cela a été rendu possible grâce à la bonne chimie du groupe qui se connaissait en partie depuis le début de la formation.

Crédits photo : Simon Prelle
Crédits photo : Simon Prelle

« Mes joueuses sont passionnées de flag football. Elles en veulent toujours plus. En tant que coach, on ne peut rien demander de mieux », affirme l’entraîneur en chef Gabriel Proulx, qui ajoute que l’équipe possède une belle cohésion. Malgré les hauts et les bas au cours de la saison, les joueuses arrivent toujours à se motiver entre elles.

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Pour Mariane Lebrun, demi de coin, un aspect de la ligue qu’elle apprécie est le mélange d’un bon esprit de compétition et de respect. « C’est respectueux de A à Z. Il n’y a personne qui dépasse les limites. Ça a toujours été bien plaisant [les matchs], cette année », ajoute également son entraîneur.

Un grand support

Il n’est pas toujours facile de jongler entre sport, travail et études. Là-dessus, les joueuses se sentent « choyées » par les Citadins, ce qui n’est pas le cas pour toutes les équipes de la ligue. « On a tellement de services. […] Quand il y a des questions, ils sont tout le temps là. Ils sont là pour nous aider à l’école ou quand on doit adapter notre horaire. », déclare Mariane Lebrun.

Crédits photo : Simon Prelle
Crédits photo : Simon Prelle
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De son côté, Gabriel Proulx trouve que les personnes en place chez les Citadins sont vraiment ouvertes d’esprit, une chose importante pour lui. « On porte fièrement notre logo. On est vraiment contents de faire partie de cette grande famille-là », ajoute-t-il.

Malheureusement, si le flag football se développe, il passe aussi souvent en dessous des radars.

Béatrice, tout comme Mariane, est d’accord pour dire que la couverture médiatique est faible. « Par contre, je pense qu’avec l’inclusion du sport dans les Jeux olympiques (JO), on pourra voir une différence.», nuance Mariane, faisant référence à l’officialisation du flag football aux Jeux d’été de Los Angeles de 2028. Selon elle, le sport bénéficiera alors d’un boost de visibilité.

Rebondir pour le futur

Cette saison, l’équipe des Citadins accédait à la demi-finale pour une 3e année consécutive. Mais, pour la première fois depuis sa création, n’a pas accédé aux finales. Après un bon début de match, les joueuses de l’UdeM ont su rapidement prendre l’avantage pour s’emparer de la victoire. Malgré tout, Gabriel Proulx considère que la saison se termine sur une note positive. « Avec tous les trucs qu’on avait à travailler, […] je suis vraiment satisfait, en termes de statistiques. »

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« Je ne pense pas qu’on a les résultats qu’on voudrait, mais je crois qu’on le prend bien et qu’on travaille vraiment fort, en ce moment », déclare Béatrice, qui souhaite que l’équipe garde sa combativité et sa reconnaissance.

« On a fait des erreurs qui nous ont coûté cher, mais elles [les joueuses de l’UdeM] aussi en ont fait. Après tout, c’est un sport d’erreur. Ça prend un gagnant pis un perdant et, malheureusement, c’était nous », explique l’entraîneur après la défaite des Citadins en demi-finale. « Maintenant, le but est de toujours s’améliorer pour continuer les tournois et donner le meilleur de nous-même ».

Crédits photo : Simon Prelle
Crédits photo : Simon Prelle
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