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Plusieurs chemins mènent à… la faculté de médecine

3 étudiants nous racontent leur moment de « déclic » professionnel.

Par
Lori Isbister
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La Faculté de médecine de l’Université Laval et le Guide des universités URBANIA s’allient pour vous présenter le parcours de trois étudiantes.

« Tu voudrais pas aller étudier en médecine? »

Combien d’enfants intéressés par les sciences se sont fait poser cette question au souper de Noël? C’est à se demander parfois si notre oncle veut nous aider à nous orienter ou s’il se magasine un médecin de famille… (c’t’une joke).

Sans blague : il existe de nombreuses façons de faire carrière en sciences de la santé, et exercer la médecine n’est que l’une d’entre elles. Le choix d’un programme d’études découle de ses besoins, de ses expériences et de ses champs d’intérêt. Voici trois récits d’étudiantes de la Faculté de médecine de l’Université Laval qui avaient à cœur d’aider les gens, et dont les moments de « déclic » sont survenus de façons différentes.

KINÉSIOLOGIE

Marie-Lou Rossignol terminera son baccalauréat en kinésiologie à l’Université Laval cette année. Un choix évident pour cette marathonienne passionnée de sport depuis toujours. Quoique… « J’ai été policière pour la Sûreté du Québec en Beauce pendant quatre ans! », raconte l’étudiante, entrée au programme de kiné à 26 ans.

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C’est en 2021, lorsque le conjoint de sa sœur décède, qu’elle décide de retourner sur les bancs d’école. « La maladie de mon beau-frère m’a fait réaliser que la vie est courte », explique-t-elle. Ce père de famille, malgré ses saines habitudes de vie, est tombé malade à 30 ans.

Ça a été un wake-up call pour Marie-Lou, qui avait aussi le désir d’aider les gens de manière plus positive depuis la pandémie.

« C’était un gros move de retourner à l’école alors que j’étais policière, avec un bon salaire et de bonnes conditions de travail », avoue-t-elle. Mais quelque chose lui manquait dans l’exercice de son métier. Déjà, elle s’entraînait beaucoup, lisait sur les sports et les saines habitudes de vie : « J’ai toujours eu le désir de comprendre l’exercice physique, en plus d’en faire. J’ai fait la transition parce que je savais que le métier de kinésiologue allait me combler. »

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Un kinésiologue, ça travaille à améliorer la condition physique des gens dans leurs activités quotidiennes ou sportives, ou en cas de blessure, en prescrivant de l’activité physique. Marie-Lou, par exemple, travaille dans un centre de course à pied, où elle accompagne des coureurs selon leurs objectifs de performance.

Pour l’étudiante, bien choisir son métier, c’est écouter sa petite voix intérieure : « Il faut penser au long terme! Même si notre situation “fait l’affaire” en ce moment, il faut se demander si, à long terme, on sera fier de ce qu’on a accompli! »

SCIENCES BIOMÉDICALES

Une autre avenue possible au sein de la Faculté de médecine de l’Université Laval est le baccalauréat en sciences biomédicales. Axées sur la recherche en laboratoire, les sciences biomédicales misent sur la recherche pour créer et transmettre des connaissances scientifiques pour l’amélioration de la santé de la population.

Arianne Gervais est une étudiante de deuxième année à la maîtrise en biologie cellulaire et moléculaire et se spécialise en oncologie (l’étude du cancer). Assise dans un laboratoire, la Septilienne d’origine raconte qu’elle a choisi les sciences biomédicales lors d’une journée d’intégration organisée par son orienteur au cégep.

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Au cégep, en sciences naturelles, Arianne obtient d’assez bonnes notes : « Mes parents me disaient d’aller en médecine ou en pharmacie, mais moi, je ne savais pas ce que je voulais faire. » Elle fait donc appel à un orienteur, qui lui suggère d’aller faire quelques journées d’observation en milieu hospitalier. « Au début, rien ne m’intéressait! Le contact avec les patients, je n’aimais vraiment pas ça. »

Mais les yeux d’Arianne s’animent lorsqu’elle relate sa visite du laboratoire de l’hôpital de Sept-Îles, qui ressemble un peu à celui où elle se trouve aujourd’hui :

« Je suis curieuse, et j’ai vraiment accroché sur le travail en laboratoire. Faire de la recherche, c’est découvrir de nouvelles connaissances et ça demande d’être innovateur. Ça m’a tout de suite parlé. »

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La joueuse de volleyball a donc déménagé à Québec pour faire son baccalauréat. Elle avait une préférence pour le programme de l’Université Laval, car il offre des sessions d’intégration avec des chercheurs spécialisés dès la deuxième année du programme. « Moi, ce que j’aime, c’est être dans un laboratoire et faire des manipulations. Ça me plaisait de pouvoir rencontrer des experts et de faire des stages rapidement », explique celle qui espère devenir professionnelle de recherche… pour travailler en laboratoire!

Comme pour Marie-Lou Rossignol, l’intérêt d’Arianne pour le domaine de la santé s’est accru avec la maladie d’une personne dont elle était proche : pendant qu’elle était au baccalauréat, sa meilleure amie est décédée d’un cancer. « C’est pour ça que j’ai décidé de faire la maîtrise en oncologie. Je veux contribuer à améliorer les choses dans ce domaine-là. »

MÉDECINE

Avant de choisir la médecine, Élodie Hétu avait été admise à l’École de danse de Québec. « Le plan, c’était de devenir danseuse professionnelle », explique l’étudiante de deuxième année en préexternat (préclinique), qui s’implique aussi dans le Regroupement des étudiants en médecine de l’Université Laval (RÉMUL).

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Moins de deux semaines après avoir reçu sa lettre d’admission à l’École de danse, Élodie se préparait à déménager de chez ses parents à Joliette quand la pandémie a frappé. « Au début, je ne me posais pas de questions. Puis, le temps passait et les studios de danse n’ouvraient pas, les théâtres non plus. J’étais jeune, ça m’a beaucoup insécurisée. Mais ça m’a aussi ouvert les yeux sur la précarité du domaine de la danse », dit-elle, en soulignant que les arts vivants restent essentiels selon elle

Habituée à un horaire chargé, la jeune femme commence à travailler comme aide de service dans les cliniques de vaccination, à la suggestion de sa mère, professeure de biologie.

« J’ai ressenti le besoin de m’impliquer! Je croyais à l’efficacité du vaccin et je voulais aider les gens à comprendre. Sur le terrain, j’ai vraiment aimé le contact avec les patients et j’ai vu à quel point le système de santé a besoin de main-d’œuvre. »

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La danseuse choisit donc de se réorienter vers la médecine et s’inscrit en sciences naturelles au cégep. À la lumière de ses expériences récentes dans le système de santé, Élodie sait que le rythme stimulant et imprévisible de l’hôpital lui plaît. « Le plus haut que je pouvais viser, c’était la médecine. C’est ce qui me motivait », résume l’ambitieuse jeune femme.

Élodie a continué de travailler dans les cliniques de vaccination. « Vers la fin, quand il fallait des codes QR pour entrer dans les lieux publics et que beaucoup de fausses informations circulaient sur les réseaux sociaux, j’étais contente d’étudier en sciences pour pouvoir expliquer le fonctionnement du vaccin aux gens qui venaient à la clinique », raconte-t-elle.

Acceptée dans le programme de médecine de l’Université Laval à 19 ans, Élodie fait partie des plus jeunes étudiantes de sa promotion. « Beaucoup de gens entrent en médecine après avoir fait carrière en autre chose, certains ont même des doctorats. Au début, je souffrais du syndrome de l’imposteur. » Maintenant, après des stages et des cours d’intégration, elle se sent plus à sa place. Et elle n’a jamais douté de son choix depuis sa décision de quitter le milieu de la danse.

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Aider les autres, c’est ce qui vous motive? Rendez-vous sur le site de la Faculté de médecine de l’Université Laval pour découvrir un métier qui vous collera à la peau!