Petit mode d’emploi pour réseauter à distance

URBANIA et l’Université de Montréal s’unissent pour vous permettre de rester connectés… même si on est tous pognés chez nous.

Cette année universitaire est tout sauf normale.

Regarder un cours sur son divan pas de pantalons, faire un travail d’équipe sur Zoom, crier après son chat qui vient encore de grimper sur le comptoir de la cuisine pour se rendre compte qu’on n’était pas sur mute… Bref, on ne vit pas l’expérience universitaire qu’on s’imagine habituellement.

Mais ce n’est pas parce qu’on a troqué les grandes agoras et leurs chaises qui swing (on s’ennuie pas tant) pour nos écrans qu’on doit faire une croix sur tous les avantages qu’il y a à fréquenter l’université. Si le parcours universitaire apporte quelque chose d’utile, c’est bien un carnet d’adresses rempli (oui, on en ressort AUSSI avec tout un bagage de connaissances et d’apprentissages, mais ce sera un sujet pour une autre fois). Se constituer un bon réseau de contacts dès le bac, ça peut non seulement nous ouvrir pas mal de portes dans notre vie professionnelle, mais aussi nous permettre de profiter au maximum de nos années d’études.

On a donc pensé vous donner quelques trucs pour réseauter et bien amorcer votre parcours universitaire malgré la pandémie.

Il y a presque une vingtaine d’universités au Québec et encore (beaucoup) plus de programmes. Trouver son chemin à travers tant de choix, ce n’est pas simple.

Heureusement, il existe des moyens de démêler tout ça, à commencer par les fameuses « portes ouvertes ». Habituellement, ça veut dire des visites guidées, des rencontres avec des professeurs et des étudiants, des kiosques d’activités parascolaires et même des conférences.

Bon, cette année, on peut s’entendre pour dire que les chances qu’on fasse un tour à pied du campus accompagné d’un étudiant trop crinqué sont minces, mais le principe reste le même : assister les futurs étudiants dans leur choix de programme et d’université.

La plupart des établissements scolaires prévoient donc des séances de questions-réponses avec des étudiants, du clavardage avec des membres du personnel et des ateliers et des conférences accessibles en ligne.

Virtuelles ou non, les portes ouvertes sont un moyen de mieux comprendre les programmes offerts. C’est également un excellent premier contact avec les universités et les gens qui y étudient ou y enseignent.

Au-delà des traditionnelles portes ouvertes, il existe évidemment d’autres manières peut-être un peu plus personnelles de se familiariser avec le monde universitaire et surtout de créer des liens.

Un bon truc, c’est d’aller voir ce que les programmes qui vous intéressent offrent aux futurs étudiants potentiels.

En fouillant un peu sur les sites des universités, on peut trouver les pages des différents programmes et les coordonnées des enseignants et membres du personnel qui s’en occupent.

La plupart des programmes désignent aussi chaque automne des « ambassadeurs », des étudiants de 2^e ou 3^e année qui sont là pour répondre aux questions des futurs étudiants. C’est souvent une bonne façon d’aller plus loin que le plan de cours et d’avoir une discussion plus personnelle sur le programme et la vie étudiante.

Entrer en contact directement avec des professeurs ou des étudiants, c’est aussi prendre contact avec des gens qui ont des champs d’intérêt souvent semblables aux nôtres et qui peuvent nous diriger vers d’autres canaux de réseautage ou nous faire découvrir des axes de recherche insoupçonnés. Qui sait, peut-être que vous rencontrerez même votre futur-e directeur ou directrice de recherche de maîtrise ou de doctorat?

Ça peut être intimidant, mais, croyez-nous, vous allez être content d’avoir mis votre gêne de côté deux secondes.

On n’encourage personne à stalker sur les réseaux sociaux (même pour voir ce que son ex aime sur Instagram). Sauf qu’en ces temps où le « présentiel » se fait plutôt rare, ça peut être la meilleure manière de se faire des contacts.

Les universités utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour publier de l’information, mais aussi pour créer un sentiment de communauté, que ce soit en rediffusant des stories de télé-études ou en publiant des témoignages d’anciens étudiants. C’est le cas notamment de l’Université de Montréal qui, à travers le compte Instagram @umontreal.futuretudiant, partage les histoires d’étudiants et agit comme liant pour la communauté universitaire.

Ça peut donc être non seulement une bonne fenêtre sur la vie étudiante, mais aussi une manière de communiquer avec d’autres universitaires.

Que ce soit en joignant le groupe Facebook de votre futur programme, en participant aux assemblées Zoom de votre association étudiante ou en vous inscrivant à des activités parascolaires (oui oui, si on fouille, on en trouve qui sont COVID-friendly), il reste encore pas mal de manières de réseauter pendant vos années d’université.

N’ayez pas peur d’explorer les réseaux sociaux pour dénicher les événements (virtuels oui, mais quand même) qui vous permettront de rencontrer d’autres étudiants. Ou, encore mieux, prenez l’initiative d’organiser vous-même une soirée Among us avec la gang de droit (les futurs avocats doivent être excellents à ce jeu-là).

L’idée de faire ses études à distance, ça peut être démoralisant, et c’est facile de se sentir seul. C’est pourquoi créer des liens est plus important que jamais. Parce que le « réseautage », ça va au-delà de se constituer un carnet de contacts pour le monde du travail. Ça permet aussi de rendre l’aventure universitaire (vraiment) plus trippante.

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Envie de sauter à pieds joints dans l’expérience universitaire? Inscrivez-vous aux portes ouvertes virtuelles de l’Université de Montréal qui débuteront le 8 novembre prochain. Elles se poursuivront tout au long du mois pour vous permettre de rester connectés.