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Petit guide pour les fans de nature sans voiture
Dehors et Communauto s’unissent pour que vous puissiez jouer dehors sans être propriétaire d’une voiture!
Contrairement à la croyance populaire, il n’est pas nécessaire de posséder une auto pour être amatrice ou amateur de plein air : j’en suis la preuve vivante.
Ma mère a obtenu son permis de conduire quand j’avais cinq ans. J’ai connu les joies de l’automobile sur le tard, grâce à une Tercel 1999 qui avait déjà quelques années derrière le moteur au moment de son rachat par ma famille. Grands amateurs de camping et d’activités extérieures, mes parents ne s’étaient toutefois jamais ralentis faute de posséder un véhicule, et le covoiturage était devenu leur allié le plus solide pour s’évader. J’ai vieilli et la Toyota a rendu l’âme, me redescendant au rang d’amatrice carless de plein air.
J’ai vieilli et la Toyota a rendu l’âme, me redescendant au rang d’amatrice carless de plein air.
Comme vous l’avez sûrement déjà compris, j’ai grandi dans un Montréal qui n’est pas reconnu pour donner envie à ses habitant.e.s de posséder une voiture. Mes déplacements à vélo et en transport en commun m’ont toujours amplement suffi, jusqu’à ce que je commence à voir les gens autour de moi franchir les frontières de la métropole pour s’aventurer à découvrir le Québec et à en conquérir les autoroutes les plus lointaines. Je me suis alors mise à explorer diverses options pour voyager, comme j’y étais habituée depuis toujours, sans voiture.
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Ont donc suivi le tour de la Gaspésie en autocar, le Bas-du-Fleuve et ses allers-retours sur la 132 le pouce en l’air, le covoiturage jusqu’au Shell du boulevard Laurier, à Québec, trop de fois, et le vélo-camping qui se finissait parfois en tour de train. Il y a eu le vent dans le visage, la pluie qui ravage, la vie dans un sac à dos trop lourd, les conversations avec tous ces gens croisés au passage. Il y a eu l’attente aussi, les marches sur le bord des routes, les croûtes cassées dans des stationnements de stations-service.
Mais il y a surtout eu les aventures inattendues, les détours qui forgent les histoires les plus mémorables, les discussions pour meubler le temps trop long, les jeux inventés pour se divertir.
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Voyager sans auto, c’est être plus présent. Ça force à prendre son temps, à attendre en brandissant la main, à attendre qu’un lift trouvé dans un groupe Facebook de covoiturage arrive, à attendre un autocar dans une gare foisonnante.
Ça force aussi à être plus conscient.e de ce qu’on emporte, parce que c’est sur son dos qu’on le portera pendant quelques semaines. Il n’est donc pas question de traîner des objets « juste au cas où j’en aurais besoin », et le luxe reste confortablement à la maison. Loin de moi l’idée de faire une Pierre-Yves McSween de moi-même, mais tout ça permet quand même de se rendre compte que « less is more » et qu’on peut réellement se contenter de très peu.
J’ai rarement vécu de satisfaction plus grande que celle de me faire embarquer après de longues heures à marcher sur le bord d’une route, ou d’arriver à un gîte après une journée passée dehors, sous la pluie.
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MAIS CONCRÈTEMENT, COMMENT ON FAIT?
Il y a quelques années (depuis que j’ai mon permis de conduire), je me suis aussi inscrite à Communauto, qui permet d’emprunter une voiture à peu près n’importe quand, pour un petit montant. Ça facilite grandement les trajets plus longs, ou ceux au cours desquels je n’ai pas envie de me casser la tête, de laisser mon âme sur une piste cyclable ou d’endurer la pluie en attendant mon prochain lift.
Comme la voiture est louée, je n’ai pas à me soucier de m’en occuper.
Comme la voiture est louée, je n’ai pas à me soucier de m’en occuper en ville, lieu où j’ai été habituée à ne pas m’en servir. Je bénéficie donc du sentiment de liberté que procurent les grandes routes et la possibilité d’aller où je veux, en plus d’apprécier mille fois plus mes sorties, me considérant chanceuse de pouvoir disposer d’un véhicule. En prime, je n’ai pas à me charger de son entretien!
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L’autopartage me permet notamment de voyager de manière plus écologique, les véhicules étant pour la plupart hybrides. Économique (l’essence est incluse!), pratique et en accord avec mes valeurs, c’est la manière de voyager sans avoir ma propre voiture qui me convient le mieux.
L’autopartage me permet notamment de voyager de manière plus écologique.
Un autre de mes partenaires d’aventures par excellence, même s’il requiert un peu plus d’efforts et qu’il ne m’accorde pas une aussi grande liberté, c’est le covoiturage. Il existe une pléiade de groupes Facebook pour chaque région du Québec, où les gens indiquent leur heure et leur lieu de départ ainsi que leur destination, et proposent de prendre des passager.ère.s avec eux en échange d’une somme toujours assez modique.
Des plateformes en ligne offrent aussi le même service, été comme hiver. J’ai même fait plusieurs allers-retours à Québec avec mes skis, comme quoi la grosseur du matériel à transporter n’est pas une excuse pour rester en ville (encore faut-il vérifier s’il y a de la place dans le véhicule, mais ce n’est généralement pas un problème). Le seul bémol avec cette option est qu’on est dépendant de la personne qui conduit le véhicule, qui ne se rend pas toujours exactement à notre destination, ce qui oblige à faire preuve de débrouillardise.
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Une autre option, un brin plus active et pratique surtout lorsque la destination est relativement près du lieu de départ (tout dépendant de la motivation, bien sûr), est le cyclotourisme.
Suffit de se munir de sacs de vélo qu’on remplit de matériel léger et on est fin prêt.e à prendre d’assaut les pistes cyclables. Bon nombre d’entre elles permettent de relier la métropole à des sites de camping, comme celui du parc national d’Oka, qui n’est qu’à quelques heures de vélo de Montréal.
Et il y a toujours la possibilité de revenir en train de banlieue si on est trop claqué.e au moment du retour (ceci est peut-être basé sur un fait vécu).
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Vous entendez la route qui vous appelle? Planifiez votre prochaine aventure avec Communauto en louant des voitures à petits prix!