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Petit guide pour encourager l’économie québécoise

Fêtez la Saint-Jean en dépensant votre argent localement.

Par
Pier-Luc Ouellet
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Je suis prêt à parier que bon nombre d’entre vous partagent mes contradictions. On est tous partisans de l’achat local, et on sait tous que c’est important d’acheter le plus près de chez nous possible, que ce soit pour des motifs écologiques, économiques ou éthiques.

Maiiiiiis, un achat sur internet ou dans une grande chaîne est si vite arrivé. Je vous comprends. On faiblit tous.

Mais cette semaine, je vous propose qu’on se reprenne tous en main, qu’on enfile notre ceinture fléchée et qu’on consomme québécois.

Petit guide d’achat couleur fleur-de-lys.

… c’est pas une couleur, hein?

Consommer des médias locaux

Je ne crois pas que ma génération, celle des 18-34 (je ne vous donne pas mon âge, mais ça vous donne une bonne idée), soit moins informée que les autres.

Par contre, c’est vrai qu’on consomme surtout notre information par le biais de Facebook.

Il y a plusieurs inconvénients à ça. D’abord, l’effet de « bulle », qui fait que le monde qui vote Québec solidaire pensait que Manon allait rentrer majoritaire lors des dernières élections, est bien connu.

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Mais surtout, ça fait que nos journaux locaux sont rendus à faire des campagnes de socio-financement pour garder les lumières ouvertes pendant que Mark Zuckerberg prend des bains d’or liquide.

Pourtant, on peut les aider avec ça. Même pas besoin d’aller au dépanneur acheter un journal papier. Vous pouvez juste aller directement sur le site des journaux québécois, au lieu de juste lire les titres sur Facebook.

Aussi simple que ça.

Urbania.

Allez prendre une marche

Quand vient le temps de magasiner, tous les moyens de transport ne sont pas égaux.

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Si vous conduisez à Montréal, vous savez que s’arrêter n’importe où, ce n’est pas si simple. En fait, il vous est sûrement déjà arrivé de vouloir vous rendre à un commerce, ne pas trouver de stationnement, et finalement retourner chez vous… pis acheter ce que vous cherchiez sur internet.

L’auto, c’est gros, c’est encombrant, ce n’est pas un moyen de transport très flexible.

Dans un article précédent, un urbaniste m’avait expliqué qu’en gros, plus on se déplace lentement, plus on est susceptibles d’arrêter dans un petit commerce parce qu’on a eu un coup de coeur avec un objet dans la vitrine.

Bref, si vous allez vous promener à pied dans votre centre-ville, ou dans une artère commerciale près de la maison, les chances que vous vous trouviez un petit quelque chose à votre goût (et LOCAL), sont plus grandes.

Voyagez au Québec

Même si j’ai déménagé à Montréal il y a quelques années, et que je compte m’y installer pour de bon, je suis fier de venir du Bas-du-fleuve.

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Le Québec est plein de coins à découvrir. On aime partir à l’autre bout de la planète pour vivre l’inusité, mais je vous garantis que j’ai été plus dépaysé quand j’ai visité les îles de la Madeleine que quand je suis allé à Paris.

À Paris, personne ne m’a expliqué où trouver le pinisse du homard.

C’est d’autant plus important (voyager au Québec, là, pas les pénis de homard) que l’industrie du tourisme est rendue une ÉNORME industrie.

Près du quart des québécois l’an dernier prévoyaient dépenser entre 2000$ et 5000$ pour voyager. Ce sont de GROSSES sommes (assez pour s’acheter trois supports à écran de Mac, c’est pas peu dire!).

C’est sûr que c’est tentant de s’envoler vers le Sud. Mais si vous avez un petit peu de sous de côté, pensez à aller faire un tour en Gaspésie ou en Abitibi. Il y a au moins 2-3 jours dans l’année où il fait chaud là-bas aussi.