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Petit guide de survie pour un néophyte du touring

Pour que votre première fois en randonnée alpine se passe tout en douceur.

Par
Judith Lejeune
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URBANIA et Bromont s’unissent pour vous aider à vivre une première expérience de randonnée alpine agréable.

Ça y est, la première neige est tombée sur la province. Les nombreuses stations de ski s’apprêtent à ouvrir leurs pistes pour accueillir les fanatiques de tempêtes.

Mais quoi de plus féérique que de faire une balade en forêt lorsque la neige tombe et de découvrir des sentiers accessibles seulement à ceux et celles qui s’adonnent au ski de randonnée, souvent appelé touring? Sans compter qu’utiliser ses jambes pour monter permet de faire une sortie en montagne à une fraction du prix d’une journée passée en partie dans un télésiège!

C’est aussi l’occasion de passer du temps en famille ou entre ami.e.s.

Si vous n’êtes pas encore équipé.e, pas de problème. Voici tout ce que vous devriez savoir pour vivre une belle première saison.

Crédit photo : Philippe Émond
Crédit photo : Philippe Émond
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Essayer, c’est l’adopter

Le touring est un sport qui a longtemps été associé aux sorties dans l’arrière-pays. Mais ces dernières années, les stations de ski ont décuplé leur offre pour permettre aux gens qui ne peuvent pas toujours partir à l’aventure de pratiquer leur sport à une distance raisonnable de leur domicile.

Et ça marche! La preuve : toute une communauté s’est créée autour du sport, et les gens le pratiquent en groupes pour profiter de l’hiver.

Les débutant.e.s peuvent choisir de louer leur équipement pour une journée ou une demi-journée : des skis ou un splitboard (planche à neige divisible) avec fixations spéciales, des bottes, des bâtons télescopiques, un casque et des peaux de phoque. Sinon, vous procurer de l’équipement d’occasion peut vous permettre de savoir si vous aimez vraiment ça avant de dépenser pour du neuf.

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Prévoyez assez de temps pour monter la piste. Lorsqu’on débute, ça prend un peu plus de temps pour se familiariser avec l’équipement (et faire des transitions), surtout avec les fixations qui permettent de monter et de descendre la montagne : leur mécanisme peut parfois donner du fil à retordre. N’hésitez pas à demander des conseils lors de la location ou à en parler avec des ami.e.s plus expérimenté.e.s.

Avant de commencer votre ascension, assurez-vous que vos peaux sont bien collées sous vos skis ou votre splitboard pour éviter que de la neige vienne se loger entre skis et peaux.

S’habiller pour monter (et pour redescendre)

La chose à retenir : même s’il fait moins 40, vous aurez chaud en montant! Ne partez pas trop emmitouflé.e. Les frissons au début de l’activité sont souhaitables si vous ne voulez pas arriver trempé.e en haut de la montagne.

Je vois le touring un peu comme la course. C’est une activité cardio dans laquelle il faut trouver sa zone de confort. Il faut y aller à son rythme : le but, c’est de se rendre en haut, peu importe le temps que ça prendra. Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon.

Crédit photo : Philippe Émond
Crédit photo : Philippe Émond
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Il est donc nécessaire de porter un chandail respirant et peut-être une couche mince de plus par-dessus si vous êtes une personne frileuse. Dans un sac à dos, il faut mettre l’essentiel pour la descente : une doudoune plus chaude pour conserver sa chaleur lorsqu’on arrive en haut, un manteau coupe-vent pour éviter d’avoir froid en descente et, si vous avez tendance à suer beaucoup, un t-shirt de rechange à enfiler à la fin de l’ascension.

Si vous décidez de faire une randonnée en pleine tempête de neige, superposez un mince manteau imperméable à votre couche de base pour éviter d’être trempé.e et d’attraper froid. La clé, c’est le multicouche – et savoir s’adapter à la température.

Les transitions

Les transitions sont probablement les parties les plus techniques d’une première sortie en montagne. Celles qui nous donneront des sueurs froides. Assurez-vous d’être bien au chaud avant de commencer : mettez votre duvet le plus chaud et votre manteau coupe-vent.

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La première étape consiste à remettre les fixations en mode « descente ». Vous ne voulez pas descendre sans que vos talons soient fixés à votre palette, ni risquer de voir un ski partir tout seul en bas de la montagne parce que les freins ne sont pas remis…

Ensuite, il faut enlever les peaux. Vous pouvez les replier l’une sur l’autre pour éviter que des débris se logent dans la colle. Et assurez-vous de ne pas mettre de neige sur le côté collant! Si vous décidiez de monter une deuxième fois, les peaux pourraient geler et ne plus offrir autant d’adhérence. Vous pouvez même les garder au chaud si vous voulez les utiliser pour une prochaine descente.

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Enfin, vous mettez tout ça dans votre sac à dos, vous enfilez votre équipement de protection – et vous voilà prêt.e à apprécier le bonbon de la randonnée : la descente!

Ne pas se comparer

Vous verrez probablement dans les sentiers plusieurs types de skieurs et skieuses. Il y a ceux et celles qui sont en mode « performance » et qui montent la montagne à la vitesse de l’éclair avec des skis ultra légers. Vous rencontrerez aussi les habitué.e.s de la montagne, qui y vont depuis plusieurs années en groupes faciles à reconnaître : tout le monde porte un manteau de l’année et a beaucoup de gear.

Ça peut être intimidant, mais la communauté de plein air est toujours contente de voir de nouveaux visages et d’initier des gens à sa passion. Au final, tout le monde a le même but : apprendre à apprécier l’hiver!

***

Ça vous donne envie d’essayer? Avec ses pistes qui conviennent à tous les niveaux, Bromont est la montagne parfaite pour le touring. Vous pouvez même y louer de l’équipement si vous n’en possédez pas. Pour seulement 22 $ par personne, vous profiterez d’une journée à admirer les plus beaux paysages en montagne qui soient!

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