Petit guide de survie aux devoirs

URBANIA et Alloprof sont fiers de s’associer pour rendre la rentrée plus agréable.

Beaucoup de parents craignent le retour de la période quotidienne des devoirs et des leçons, qu’il considère comme un grand défi. Je vous confie que malgré les Méritas encore entassés sur une tablette poussiéreuse chez ma mère, je partage leur appréhension. Surtout depuis que j’ai appris que ma méthode pour faire des divisions est aujourd’hui aussi archaïque que les disquettes.

M’arracher les cheveux autant que mon enfant alors que nous nous demandons quelle est la différence entre un groupe verbal et un prédicat n’est sans doute pas la bonne façon de faire briller ses étincelles intérieures, question d’entretenir le feu qui l’anime face à l’école (je sais encore manier les métaphores, au moins!).

Mon fils commencera la maternelle en septembre. Entre un élan de nostalgie et une soirée à écrire son nom sur 76 crayons-feutres – et n’ayant pas perdu mes réflexes de première de classe (ascendant Vierge) –, j’ai décidé de faire appel aux parents de mon entourage afin de planifier des stratégies pour maîtriser la période des devoirs aussi bien que les politiciens maîtrisent les sophismes.

De cette quête ont émergé deux éclairants constats : d’abord, je suis dans le champ. En effet, jusqu’en troisième année, il n’y a souvent pas de devoirs, mais seulement des leçons, soit des révisions de notions vues en classe. Ensuite, ce ne sont pas vraiment nos connaissances des fractions équivalentes qui sont importantes en tant que parents, mais notre capacité à mobiliser notre créativité et notre imagination afin d’intégrer les devoirs au quotidien.

D’ailleurs, Anne-Marie Casault, maman et ancienne enseignante, m’a rappelé que la priorité devrait toujours rester la relation :

La période des devoirs et des leçons ne devrait pas dépasser 10 minutes par jour pour les élèves de 1^re année, et 30 minutes par jour pour les élèves de 6^e année. En maternelle, il est question de 1 à 5 minutes maximum trois fois par semaine.

Cela dit, les enfants voient des occasions d’apprentissage partout. Il faut parfois simplement s’inspirer de leur posture face au monde pour multiplier les environnements où l’on peut intégrer les leçons. Compter les voitures rouges lors d’un trajet en voiture, faire épeler les mots sur les enseignes vues lors d’une balade vers le parc, faire compter le nombre de cuillères à table de farine nécessaires pour remplir une tasse, inventer des chansons avec certains mots…

Parfois, il suffit de réinventer le canevas!

Par exemple, Lola fait écrire les mots d’orthographe dans de la farine. De son côté, Lisa laisse les enfants tracer des lettres dans son dos, alors que Catherine utilise des crayons spéciaux pour écrire dans les fenêtres. Ici, depuis toujours, nous utilisons la buée de la douche pour faire apparaître l’alphabet, des nombres et des formes géométriques. C’est même de cette façon que mon fils a écrit son nom, seul, pour la première fois.

Par ailleurs, comme certains enfants semblent constamment être en rush de sucre, pour canaliser toute cette belle énergie Lisa planifie des parcours moteurs à son beau-fils. Épeler des mots en faisant des jumping jacks permet également une meilleure concentration et un meilleur engagement dans sa tâche.

Catherine m’a raconté que sa fille adore « jouer à l’école » – tout autant qu’elle adore la corriger!

D’ailleurs, le site web d’Alloprof – une plateforme 100 % gratuite offrant des services professionnels ainsi que des ressources numériques de soutien scolaire – regorge d’activités et d’exercices interactifs pour rendre les apprentissages divertissants.

Ce conseil m’a été donné aussi souvent que des enfants d’une garderie s’échangent des rhinovirus. Si votre enfant et vous manquez de temps ou d’énergie, il faut préférer la lecture à tout le reste. En effet, l’amour de la lecture est intimement lié à la persévérance scolaire, et Alloprof suggère plein de bonnes astuces pour inciter son enfant à lire.

En ce sens, lorsqu’un enfant lit à voix haute avec son parent, ce n’est pas le moment pour ce dernier de corriger les erreurs qu’il entend. La lecture fournit une occasion précieuse de créer des liens. Transformer les devoirs en moments d’intimité – en lisant « collés-collés » sur le divan – est bénéfique.

Quand viendra le temps où s’installer à la table de la cuisine sera absolument nécessaire pour comprendre l’accord du participe passé, nous aurons peut-être besoin de motiver notre enfant en lui expliquant tous les bienfaits des devoirs (et nous en convaincre, nous aussi, peut-être!).

– Les devoirs permettent de consolider les notions vues en classe dans un environnement plus calme.

– Ils offrent aux parents la possibilité d’évaluer les apprentissages de leur enfant et de s’impliquer dans sa vie scolaire.

– Les devoirs permettent de développer de nombreux savoir-faire : l’organisation, la concentration, la persévérance, l’autonomie. Ils responsabilisent ainsi les enfants.

Il est normal de ne pas toujours se sentir adéquatement outillé pour bien soutenir son enfant, et il est encore plus normal de manquer de temps et d’espace mental. Mais notre travail de parent durant la période de devoirs est simplement de rester disponible, présent, de se montrer intéressé et enthousiaste et de préparer la 12^e collation de la journée.

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Si le reste dépasse nos limites ou que nous souhaitons faire le plein de bonnes idées et d’outils, il existe des ressources géniales, comme Alloprof, qui offre des services d’accompagnement gratuits conçus pour les élèves et leurs parents!