Palmarès des meilleurs endroits où étudier à Québec

Parfois, les quatre murs de notre chambre ne suffisent plus comme environnement pour avancer nos lectures et rédiger nos travaux de 12 pages sur l’ingérence des pays occidentaux dans les conflits armés du 20e siècle (et ça, c’est si notre colocation à 16 nous permet d’avoir un espace de travail adéquat). Bien que la pandémie ne soit pas terminée, nous avons quand même l’opportunité de sortir un peu plus qu’à pareille date l’an dernier. Profitons-en pour changer de vue et trouver les meilleurs endroits pour étudier autour de l’Université Laval.

Je dépense un montant faramineux dans les cafés chaque mois, mais pour un portefeuille plus équilibré, ça peut être intéressant de travailler dans un endroit calme où on sera moins porté.e à dépenser. Et j’ai nommé : la bibliothèque.

Malgré mon petit billet légèrement incisif à l’égard de Sainte-Foy, je suis capable d’envisager qu’il s’y trouve des endroits agréables où étudier. En fait, je suis juste capable d’en nommer un (mais c’est le meilleur) : la bibliothèque Monique-Corriveau.

Artère charnière de Ste-Foy, la route de l’Église – là où se trouve ladite bibliothèque – a été difficilement accessible tout l’été, mais notre patience a porté fruit et maintenant, c’est vraiment moins pire.

Dans Saint-Jean-Baptiste, il y a évidemment la Maison de la littérature, mais les murs sont trop blancs pour moi, ça m’étourdit. Je vous conseillerais plutôt le chaleureux Morin Center ou la douce bibliothèque Claire-Martin. Un peu plus loin dans Charlesbourg, il y aussi la bibliothèque Paul-Aimé-Parent, qui brille par ses fenêtres éternelles.

Retournons maintenant dans nos lieux de prédilection pour étudier tout en épiant les conversations autour : les cafés.

Le premier arrêt caféiné qui s’impose pour étudier est le Mot de tasse sur le chemin Sainte-Foy, une librairie-café avec tout ce qu’il faut pour combler une petite ou une moins petite faim. Un peu cliché à dire, mais c’est un endroit où on ne se sent jamais comme le trentième client de la journée.

Je suis navrée que mon itinéraire débute seulement dans Saint-Sacrement, mais depuis la parution d’un article du Soleil dans lequel le propriétaire partageait son grand dédain de la communauté étudiante dans son établissement, le seul café de Sainte-Foy que j’aimais ne mérite plus sa place dans mon palmarès.

Malheureusement, la haute-ville manque fortement de cafés (à ma grande tristesse), mais si descendre jusqu’en bas vous importune, il y a toujours le café Castello. Les tables ne sont pas idéales pour étudier, parce qu’elles sont trop petites, mais les prix sont vraiment raisonnables et le service est tellement sweet.

Pour Saint-Roch, il y a évidemment le café Saint-Henri, qui n’a plus besoin de mon aide pour être populaire. Ses beignes, sa lumière et les dizaines d’articles de Narcity à son sujet ont fait le travail à ma place.

Plus loin sur Saint-Joseph, on retrouve mon favori, l’endroit où je dépense toutes mes économies chaque semaine : le Pékoe. Internet est assez fort pour les rencontres Zoom, il y a des prises électriques partout, une carte de breuvages infinie, des cadres de fenêtres sur les murs, des plantes et toujours quelque chose de sucré au four.

Cela dit, ma découverte de l’année demeure la Société des loisirs, un café et commerce de vinyles (ils en pressent une partie eux-mêmes) situé sur Dorchester. La lumière est irradiante et les tables en bois sont superbes. En plus, du personnel attentionné de même, j’en ai jamais vu ailleurs.

Autre endroit qui a su tirer son épingle du jeu pendant la pandémie : le Saint-Suave. Située sur Charest dans Saint-Sauveur, la librairie-café est aussi l’hôte d’événements culturels et offre une vitrine sensible aux artistes de la communauté LGBTQIA2+.

Je pense qu’en étudiant en mode hybride, c’est vraiment important de se trouver des endroits où on réussit à la fois à briser la solitude et à se concentrer. Pour moi, la clé, c’est de fréquenter des endroits publics où je me retrouve dans ma bulle au travers d’autres bulles.

Buvez de l’eau, éloignez les distractions, levez-vous toutes les heures, surveillez la lumière bleue de votre écran et n’oubliez pas qu’une cote Z de 4,3, ce n’est pas la recette du bonheur.