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Nos parties de jambes en l’air… en plein air

La nature > un lit.

Par
Laïma A. Gérald
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Que vous soyez des fans incontestés de plein air ou des amateur.trice.s plus occasionnel.le.s, la nature offre un cadre privilégié pour toutes sortes d’activités comme le vélo, la randonnée et… la sexualité.

Afin de célébrer l’été, les vacances et la popularité des escapades extérieures dans notre belle province, on a décidé de partager avec vous un petit palmarès de nos meilleures anecdotes de parties de jambes en l’air en plein air.

Attention: cet article peut donner chaud et la canicule n’a rien à voir là-dedans.

La première fois

«Je me souviens que c’était un peu inconfortable, qu’il y avait des moustiques dans la tente et qu’on sentait les branches sous notre dos»

«C’est très anti-casting comme histoire parce que je ne fais pas souvent de camping, mais la première fois que j’ai fait l’amour, c’était dans une tente au milieu des bois. J’avais 17 ans, j’étais animatrice dans un camp de vacances et j’étais tombée amoureuse d’un autre moniteur. On vivait un petit summer fling vraiment cute et ça se passait bien entre nous. Un jour, je suis allée faire des courses au village et j’en ai profité pour acheter subtilement des condoms. En revenant au camp, j’ai dit à mon petit chum que j’avais envie qu’on fasse l’amour. Encore à ce jour, je me trouve hot d’avoir pris les devants (et d’avoir pensé à me protéger!). On ne voulait pas faire ça dans le chalet avec tou.te.s les animateurs et animatrices à côté donc mon amoureux a monté sa tente un peu plus loin dans le bois et on a fait l’amour le soir même. Je me souviens que c’était un peu inconfortable, qu’il y avait des moustiques dans la tente et qu’on sentait les branches sous notre dos. Mais j’en garde un beau souvenir.»

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Olé olé au verger

«J’ai déjà été olé olé dans un verger à l’automne, et ils ont envoyé une patrouille pour essayer de nous retrouver parce qu’on avait dépassé l’heure de fermeture. On les a entendus crier avant qu’ils nous pognent les bobettes baissées.

Je l’ai déjà fait dans un miniputt la nuit, aussi. Constat : ça pue la pisse.»

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Un bain de minuit en pleine matinée

«les poissons ont eu le meilleur spectacle de leur vie.»

«J’étais au chalet en Estrie par une journée chaude d’été. Mon partenaire et moi venions de nous réveiller et prenions un café sur le quai, les pieds dans l’eau, le soleil au visage. Il était 10h du matin. Notre peau avait accumulé la sueur des ébats de la veille. Je voulais donc me rafraîchir en enfilant mon maillot de bain et en sautant dans le lac. En commençant ma phrase pour exprimer mon fantasme, mon ami de cœur s’est levé, s’est mis complètement nu et a sauté dans l’eau! Je l’ai tout de suite imité. Nous étions en extase au grand soleil devant les regards curieux de nos voisins. À un certain point, j’ai remarqué qu’il n’y avait plus de regard sur nos corps dénudés et qu’on nous avait laissé une intimité, le temps d’un bain de minuit en pleine matinée. Nous nous sommes rapprochés. Je sentais le sexe dur de mon partenaire sur ma cuisse. On s’est enlacés et les poissons ont eu le meilleur spectacle de leur vie.»

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Les genoux scratchés et le sourire aux lèvres

«C’était excitant jusqu’à ce que mon chum hurle parce que j’avais une araignée qui me grimpait sur le cul.»

«Il y a quelques années, mon chum et moi sommes allés dans un chalet avec des amis. On était contents d’être en gang, mais le samedi après-midi, on a eu envie d’un peu d’intimité (AKA baiser!). On s’est lancé un petit regard de type «wink wink» et on est allés «prendre une marche» dans les bois. Je vais être graphique ici, mais mon chum m’a pris en doggy, ce qui fait qu’on était tous les deux à quatre pattes directement sur le sol de la forêt. C’était excitant jusqu’à ce que mon chum hurle parce que j’avais une araignée qui me grimpait sur le cul.

Quand on a eu fini de «profiter de la nature», on est revenus au chalet pour rejoindre nos amis. On avait les genoux tellement scratchés et des sourires tellement larges d’étampés dans la face que absolument personne n’a douté de ce qu’on était allé faire. «Ouais ouais, vous êtes allés faire de l’ornithologie, les gars!»

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Les va-et-vient… de la mer

«j’ai eu un des plus beaux orgasmes de ma vie!»

«C’était à Cuba par une journée parfaite de décembre. Je voyageais avec mon partenaire de l’époque et nous étions à la recherche de l’endroit parfait à l’extérieur pour s’échanger tout plein d’amour (pour baiser, quoi). Sur la plage, il y avait trop de familles et de curieux.euses. Nous avons donc opté pour la mer turquoise, puisqu’il était possible de marcher sur de longues distances sans devoir nager. On marchait en se regardant dans les yeux, en riant, en se collant. Une fois seuls, j’ai mis mes jambes autour de sa taille et le va-et-vient s’est aussitôt enclenché. Je parle aussi du va-et-vient des vagues, qui le poussait de tout bord tout côté alors qu’il avait de la difficulté à se tenir debout sur les rochers coupants. Pendant ce temps, je profitais du moment. La pénétration stimulait mon point G et l’eau fraîche de la mer caressait mon clitoris. Mon clitoris en entier était aux anges et je poussais des cris de plaisir intenses en regardant passer ce moment magnifique. Et là, j’ai eu un des plus beaux orgasmes de ma vie! Mon partenaire me serrait les fesses et me trouvait belle. C’était à mon tour de conclure une baise sans qu’il ne vienne.»

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«Il n’y a plus rien qui rentrait nulle part»

«Il y a quelques années, j’étais en vacances à la mer avec la fille avec qui je sortais à l’époque. On passait la journée à la plage et un moment donné, on a eu une envie, disons… subite. On a enlevé nos vêtements et on est allés dans la mer. Donc on est là, les pieds sur les rochers glissants, tu essayes de faire un truc un peu bien, mais les vaaaaaagues, mon frère. Impossible d’être stables, ça partait dans tous les sens et il n’y a plus rien qui rentrait nulle part. Quand on est revenus sur le bord de la plage, on a réalisé qu’on s’était fait voler nos vêtements. Ma copine avait laissé son passeport, son argent, son téléphone dans ses poches, l’angoisse totale, quoi. À ce moment-là, je me suis dit que la seule solution était de rentrer à l’hôtel pour aller chercher de quoi s’habiller. Sans réfléchir, je suis parti à courir tout nu dans les rues, comme un con. Je me souviens qu’il y avait des gens en terrasse et je me disais «Si je cours assez vite, les gens n’auront pas le temps de me filmer avec leur téléphone…». Quand je suis revenu à la plage, ma copine et moi avons réalisé que pendant nos ébats, les vagues nous avaient décalés de plusieurs mètres et qu’en fait, tout ce temps, nos vêtements et nos affaires n’avaient jamais bougé. La honte!»

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Lit naturel pour ébats en plein air

«Le soleil perçait à travers les arbres et le vent caressait nos corps nus.»

«Mon partenaire et moi sommes partis en kayak par une belle journée d’été pour aller voir les tortues colorées d’eau douce en Estrie. Je connais bien ce coin de pays. Je l’ai donc amené dans mes spots préférés pour observer la faune. Un coup de pagaie à la fois, nous avons amarré sur une petite île sur laquelle poussait une forêt abondante. Le sol s’était transformé en tapis géant de feuilles et de mousse. Le lit naturel parfait pour des ébats en plein air. Le soleil perçait à travers les arbres et le vent caressait nos corps nus. J’ai couché mon partenaire sur le dos, l’ai embrassé partout où je pouvais voir sa peau lustrée et j’ai mis son sexe en moi, poitrine et cheveux au vent!»

Bon été, les coquin.e.s!

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