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Mythes et réalités au sujet de la comptabilité en cabinet, avec une diplômée de FSA ULaval
FSA ULaval et le Guide des universités URBANIA s’unissent pour vous prouver que le monde de la comptabilité est fait pour vous.
« L’habit de ne fait pas le moine » : cette phrase, on l’a entendue maintes et maintes fois. Malgré notre écœurantite des dictons, elle nous rappelle une notion importante : on tombe trop souvent (et facilement) dans les fausses perceptions lorsqu’on observe une personne ou un groupe.
Par contre, lorsqu’on prend le temps de poser les bonnes questions et de s’ouvrir à un monde qui nous est peu familier, on peut faire de belles découvertes – et même, qui sait, se découvrir des passions. Voilà qui est bon à garder en tête quand on se demande dans quel domaine on veut étudier et qu’on réfléchit désespérément à sa carrière…
J’ai eu la chance de discuter avec Juliette Michel, une CPA auditrice diplômée de FSA ULaval qui aujourd’hui travaille à temps plein au service de certification du cabinet Mallette à Québec. Ma mission était simple : déconstruire avec elle les mythes entourant le monde de la comptabilité.
En toute transparence, je suis moi-même comptable – je déconne : je suis tout le contraire. Ce que je voulais dire, c’est que je suis moi-même un porte-étendard de la propagation des stéréotypes. Après tout, quand on veut faire son petit comique, c’est une technique très simple que de rire des clichés.
Cela dit, après avoir discuté longuement avec Juliette, je me suis avoué vaincu, rien de moins : toutes mes croyances non fondées se sont effondrées. Derrière son métier se cache de la passion, du fun, de l’entraide et un curriculum vitae solide. Sans oublier une formation de grande qualité, du genre qui peut donner des outils pour gravir des échelons.
Mais avant que je vous vende mon punch, plongeons ensemble dans deux ou trois mythes afin de les démanteler.
PREMIER MYTHE : UN.E COMPTABLE, C’EST PLATE
Ça, je n’avais même pas besoin de demander à Juliette si c’était vrai ou pas.
Avant de commencer l’entrevue officielle, on a appris à se connaître et j’ai compris qu’au-delà des fichiers Excel et des codes comptables se cache un métier qui rime avec engagement, communauté et croissance professionnelle.
De toutes les activités étudiantes dans lesquelles Juliette a eu la chance de s’impliquer pendant ses études à FSA ULaval (on salue les Jeux de commerce et So you think you can pitch?), elle a gardé une grande envie de s’investir une fois sur le marché du travail. Elle le fait encore auprès de son ancienne université et s’implique aussi chez son employeur, où elle se permet d’étendre son expertise au-delà de ses fonctions pour complémenter son quotidien.
Attachez votre tuque, parce que si vous pensiez que sa vie était plate, vous serez royalement surpris.
En plus de garder un pied à ULaval pour recruter les prochains talents, Juliette est coach pour l’Omnium financier, une compétition où l’université réussit bien, question de toujours pouvoir toucher un peu à la compétition quoi. C’est sans oublier qu’elle est aussi maintenant trésorière du conseil d’administration du Rouge et Or Basketball : c’est sportif, la trésorerie, après tout.
A-t-elle vraiment quitté l’université? À méditer.
Au travail, elle s’implique de plusieurs façons, notamment au sein de la Table de développement des affaires jeunes, qui permet, tout au long de l’année, de participer à des événements et de rencontrer des professionnels. Elle agit également à titre de jeune ambassadrice du YWCA de Québec. Ces diverses implications et les événements auxquels elle prend part sont pour elle une excellente façon de faire du réseautage.
Juliette raconte aussi que dans son domaine, il existe plusieurs ressources pour aider les gens à se sentir soutenus dans leur développement professionnel. Chez Mallette, par exemple, elle est responsable du programme d’été qui aide les jeunes recrues à préparer l’examen professionnel qui leur permettra d’obtenir leur titre de CPA.
Bref, travailler en comptabilité, c’est s’ouvrir des portes pour être bien accompagné et, surtout, pouvoir s’impliquer dans une panoplie de domaines (et y influencer le cours des choses).
Si on m’avait dit ça plus tôt, j’aurais peut-être envisagé autre chose qu’un bac en com, qui honnêtement n’ouvre pas la voie à de grandes implications à part publier des stories sur Instagram pour un festival d’artistes émergents (encore une fois, j’exagère, mais vous devez commencer à saisir mon ton rendu là).
Revenons à nos factures (moutons) : toutes ces implications-là, Juliette tient à le mentionner, s’ajoute à son day-to-day, lequel lui donne la chance de travailler sur de nombreux mandats d’envergures diverses. Entourée d’une équipe solide, elle peut donc voir l’évolution des projets de ses clients, les conseiller et, surtout, en apprendre sur toutes sortes de secteurs d’activité différents.
Je ne sais pas si on a la même définition de « plate », mais je pense que nous avons réglé ce dossier.
DEUXIÈME MYTHE : UN.E COMPTABLE, ÇA TRAVAILLE TROP
« Vous savez, j’ai une vie en dehors de ma job. »
Je pourrais démonter ce mythe simplement avec cette réponse de Juliette : pour elle, il est clair que, lorsqu’on sait mettre ses limites, on peut avoir une vie équilibrée.
C’est d’ailleurs un art qu’elle a maîtrisé d ès le bac, alors qu’elle prenait soin de doser ses études et ses stages avec toutes les activités sociales et de réseautage offertes aux étudiant.e.s de FSA ULaval. Cette image de gens qui travaillent de longues nuits, boivent trop de café et ne voient pas leurs enfants, selon elle, ne s’applique pas à son domaine.
Oui, il y a des projets qui demandent plus d’énergie que d’autres, mais Juliette était fière de dire qu’elle avait ses fins de semaine et ses soirées à elle pour vaguer à ses occupations. Sans oublier que… tout le monde à sa job ont leurs vendredis après-midi off.
(Pardon? Allô, mes employeurs? Pourquoi les comptables ont-ils cet avantage et pas nous? Le journalisme n’est-il pas le plus beau travail du monde qui mérite des privilèges?)
En tout cas, merci aux comptables de nous donner espoir en l’avènement des semaines de quatre jours!
TROISIÈME MYTHE : UN.E COMPTABLE, ÇA PORTE DES BAS BRUNS
Celui-là, c’est le classique des classiques des mythes au sujet des comptables. Mais Juliette l’a fièrement démoli en un seul geste.
Ce que je vais vous raconter est hautement confidentiel : au cours de notre notre échange, sans une parcelle d’hésitation, Juliette a levé un pied avec conviction pour me prouver qu’une comptable, non seulement ça ne porte pas de bas bruns, mais ça ne porte pas de bas, point! (Je vous rassure, elle portait des souliers.)
Elle m’a en plus affirmé qu’à son bureau, personne (ou presque) n’a jamais possédé de bas bruns – ni d’ailleurs les étudiant.e.s de FSA ULaval qu’elle a côtoyé.e.s pendant son bac. Ce mythe, c’est le plus grand des canulars! Et elle et ses collègues en rient de ce cliché qui traverse les époques pour une raison qu’on ignore. Vaut mieux s’en moquer que s’en faire un fardeau.
Parlant vêtements, Juliette m’a par ailleurs révélé que le personnel des cabinets comptables se déguise à Halloween. Malheureusement, je ne peux pas divulguer le thème des déguisements chez Mallette cette année : on m’a fait signer un accord de confidentialité (je vous le jure!). J’ai quand même proposé que tout le bureau se déguise en « comptables plates », question de faire preuve d’un peu d’autodérision, une proposition qui a étonnamment été très bien accueillie.
Bref, si le monde de la comptabilité, l’accompagnement, le service à la clientèle, l’implication, la stratégie et les nombreuses autres expertises de ce domaine vous intéressent, parlez-en à Juliette, ça en vaut la peine. Oubliez les mythes et fiez-vous à la réalité.
Pour ne pas trop la déranger non plus, vous pouvez aussi consulter le site de FSA ULaval pour en savoir plus sur son baccalauréat. Cliquez juste ici.