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Mont-Tremblant par ses habitants
URBANIA et Tourisme Mont-Tremblant s’unissent pour brosser le portrait d’une région aux humains chaleureux.
Mont-Tremblant est une région qui ne m’avait jamais particulièrement appelé. Comme je n’avais jamais eu la chance d’y mettre les pieds, j’ai lacé mes bottes et bravé le froid par une belle journée d’hiver pour et j’ai saisi l’occasion d’aller à la rencontre non pas de ses attractions, mais des gens qui y habitent. Profitant d’une accalmie du tourisme international, je me suis permis de poser quelques questions à des résidents du coin afin de déboulonner certains mythes et de tenter de saisir comment ils s’approprient les lieux.
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Mathieu Leblanc a vu un chemin naturel se tracer devant lui. « Une envie de changement, de mieux respirer », m’explique-t-il.
« J’ai quitté mon appart du Plateau-Mont-Royal depuis quoi, 17 ans maintenant? » Arrivé un peu par hasard, Mathieu Leblanc a vu un chemin naturel se tracer devant lui. « Une envie de changement, de mieux respirer », m’explique-t-il. Mathieu a ouvert la Sandwicherie en 2009 dans la section du vieux village. « À l’époque, il n’y avait pas ici cette culture du café où on sert des sandwichs et des soupes réconfortantes. Or nous sommes vite passés de 15 places assises à 60, en plus d’ajouter une belle terrasse. Mais avec la pandémie, nous avons dû nous réinventer. On compte moins de visiteurs, mais la clientèle du coin s’est montrée fidèle! »
« On ne se le cachera pas, nous avons hâte de retrouver l’achalandage d’avant la COVID. De vivre à nouveau au rythme des événements et des festivals. De se retrouver tous après, un peu fatigués, avec la belle grande famille de la restauration. Cette complicité nous manque! »
« Je suis père de deux jeunes garçons, et les nouvelles infrastructures, tant scolaires que sportives, me rappellent que j’ai fait un bon choix. La région a tant à offrir. Mont-Tremblant n’est plus un petit village dépendant de la montagne, c’est un pôle très attirant où vivre. Je me rends compte de la chance que j’ai de me réveiller parfois avec un orignal dans la cour et d’exercer le métier que j’aime! »
La piqûre des grands espaces
« Je me souviens, toute jeune, d’être venue au parc aider au reboisement avec ma mère. La piqûre des grands espaces, je l’ai eue instantanément, et cette connexion avec la nature ne m’a jamais quittée. » Marie-Christine travaille au sein de la Sépaq depuis 13 ans.
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Selon la jeune guide, le parc national du Mont-Tremblant est un secret trop bien gardé derrière la montagne : « Les gens ignorent qu’au-delà de la station de ski se cache le plus vieux parc du Québec. Un joyau vaste, méconnu, où il est si facile de s’émerveiller. »
Une valeur cardinale de son travail réside en l’importance du partage : « La sensibilisation à l’environnement et sa conservation font partie d’une éducation continuelle, d’un partage essentiel. Chaque employé peaufine ses propres connaissances avec les visiteurs. Travailler au parc, c’est avoir accès à un flux continuel d’informations. »
Marie-Christine réside à Val-des-Lacs : « C’est à 45 minutes de route matin et soir, donc un peu loin, mais ma vocation, elle est ici. La fraternité qu’il y a au sein de l’équipe… Je n’échangerais ça contre rien au monde. »
« Habiter une région touristique, c’est aussi avoir ses petits endroits à l’abri des visiteurs : grottes, parois d’escalade, spots de baignade et de pêche.»
La pétillante jeune femme renchérit : « Habiter une région touristique, c’est aussi avoir ses petits endroits à l’abri des visiteurs : grottes, parois d’escalade, spots de baignade et de pêche. Mais ne le dites pas trop fort! », me lance-t-elle avant d’aller accueillir un groupe d’étudiants.
Faire de sa passion une profession
« La montagne, c’est avant tout une façon de s’offrir d’excellentes conditions de descente. L’une des particularités que l’on retrouve ici est ce désir de dépassement. Une volonté d’exceller, de pousser ses limites athlétiques », me dit d’emblée le sympathique retraité.
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Michel skie autant que possible chaque jour d’hiver depuis 1972. Une passion dont il a fait sa profession, ayant été à la tête d’une école de ski pendant une quinzaine d’années. « J’ai enseigné en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Autriche, mais le Mont-Tremblant, c’est une culture unique, un environnement remarquable, grâce à des pistes de différents degrés de difficulté représentant un beau défi pour les skieurs de tous les niveaux. »
Autour de la montagne, le ski alpin semble une véritable religion, une flamme contagieuse au cœur de la communauté. « Beau temps, mauvais temps, c’est toujours une bonne journée de ski! », s’exclame-t-il en attendant de reprendre le télésiège.
l’appel du nord
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«En dépit des récentes incertitudes, la vie est restée saine, les gens sont tout sourire, moins pressés.»
Originaire de Montréal, Marie-France Houle a reçu l’appel du nord par la voie du cœur. « Mon amoureux est originaire du coin et gère ici une boutique de ski. » Installée depuis trois ans, Marie-France est heureuse de traverser la pandémie dans cet environnement paradisiaque. « En dépit des récentes incertitudes, la vie est restée saine, les gens sont tout sourire, moins pressés. En plus, les sports font partie du quotidien. J’aime l’ambiance décontractée et j’apprécie l’hiver plus que jamais! Pour être honnête, je pense bien peu à retourner vivre à Montréal. »
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Originaire du Témiscamingue, Joël habite le patelin depuis plusieurs années. Il se charge de laver les vitrines de nombreuses boutiques du village piétonnier et des hôtels avoisinants. « Les possibilités d’emploi sont excellentes dans la région, et j’aime bien me retrouver seul en hauteur! La vue est impressionnante. » Homme de foi, il fait partie d’une congrégation des Témoins de Jéhovah et vit pleinement sa spiritualité. Il se sent respecté et apprécié dans la région. « Le coin est paisible, c’est magnifique et c’est fort agréable de bien gagner sa vie tout en épousant une dévotion sincère auprès de ma communauté. »
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« Je me suis assis au P’tit Caribou la première fois en 1994, pour une bière, seul au bar, un soir. J’ai aimé la place, demandé s’il y avait du boulot, et me voilà, 25 ans plus tard, aux commandes de cette véritable institution. Ça a commencé tout simplement comme ça! », me raconte Justin en s’esclaffant.
«J’adore vivre et travailler ici, rencontrer constamment des gens de partout.»
« J’adore vivre et travailler ici, rencontrer constamment des gens de partout. Avant la pandémie, la vie nocturne était incomparable. L’après-ski faisait partie du succès de la montagne. Une atmosphère festive de chalet habitait chaque soir les lieux, grâce aux DJ et à la piste de danse improvisée : on enlevait des tables pour danser en bottes! »
« Dans la région, il y a tellement d’activités – le spa scandinave, la motoneige… –, ce n’est pas juste le ski ! Il y a de la randonnée, de la chasse. Et au milieu de tout ça, il y a le Caribou, un pèlerinage, un passage obligé. C’est le bar du coin où tout le monde se sent le bienvenu, même si sa réputation a voyagé sur tous les continents grâce aux touristes et aux athlètes professionnels. On a bien hâte au déconfinement pour se retrouver tous ensemble et trinquer entre amis. »
Vivre en nature pour adoucir la pandémie
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Je rencontre Marie-Josée au pied de la montagne. Installée à Mont-Tremblant depuis 1990, elle y est venue avec son mari d’abord pour la nature et le dépaysement qu’elle inspire. « La région est attirante quatre saisons, les loisirs sont abondants et franchement bien organisés. La localité n’est pas trop grosse et tout est accessible. Avec la crise sanitaire obligeant à plus de sédentarité, j’ai eu l’occasion l’été dernier d’adhérer au club de tennis et ça m’a permis de découvrir des gens extraordinaires! »
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«La région de Mont-Tremblant, c’est un grand terrain de jeux, peu importe l’activité, tout est facile, sécuritaire, tout est wow!»
La nouvelle réalité du télétravail a changé la donne pour Hélène, assez qu’elle est tombée en amour avec le secteur, au point de déménager de la ville de Québec, un changement de paysage qu’elle explique ainsi : « La région de Mont-Tremblant, c’est un grand terrain de jeux, peu importe l’activité, tout est facile, sécuritaire, tout est wow! Et ses multiples attraits réussissent à plaire à la fille de ville que je suis. Je découvre les charmes de la région, ses restaurants, ses boutiques, son ambiance, sa douceur. Et tout ce sport, ça aide à rester jeune de corps et d’âme! »
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En roulant de retour vers Montréal, je me dis que la vie à Mont-Tremblant n’est pas aussi bling-bling que je l’imaginais. J’ai surtout été happé par la luxuriance des grands espaces et surpris par l’extrême gentillesse des gens, leur dynamisme, et cette convivialité désarmante, ce sens du partage, sans effort. Une découverte éclairante sur un coin de pays qui bourdonne de vitalité malgré l’absence de ses habituels visiteurs.
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Si vous voulez constater vous-même que Mont-Tremblant rayonne de personnes chaleureuses et pleines de bonté, rendez-vous sur la page de Tourisme Mont-Tremblant et apprenez-en plus sur ce que la région a à vous offrir.
Comme la situation concernant la propagation de la COVID-19 évolue de jour en jour, nous vous invitons à consulter le site de la Santé publique pour prendre connaissance des mesures en vigueur et, bien entendu, à les respecter! Il vaut aussi la peine de vérifier avant de partir si les activités qui vous sont proposées dans le présent texte sont bel et bien offertes et de réserver votre accès en ligne lorsque c’est nécessaire.