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Mon journal du sommeil m’a ouvert les yeux
Récemment, j’ai accepté le défi de tenir un journal du sommeil pendant une semaine. Si j’avais l’impression que j’allais découvrir le-pourquoi-du-comment je souffre d’une légère insomnie depuis quelques mois, force est d’admettre que je suis restée sur ma faim. Même si ce test m’a confirmé ce dont je me doutais déjà.
Si j’avais l’impression que j’allais découvrir le-pourquoi-du-comment je souffre d’une légère insomnie depuis quelques mois, force est d’admettre que je suis restée sur ma faim.
Chaque matin, j’ai évalué la qualité de ma nuit en prenant en compte mon activité avant le sommeil, si j’ai fait du sport dans la journée, mon dernier snack avant le coucher, mon heure de coucher, mon état au lever, etc. P’tit tour d’horizon.
Jour 1
Je me réveille vers 6h (la Mélissa-de-la-veille est toujours super ambitieuse pour la Mélissa-du-lendemain) parce que j’ai 10 000 choses à faire. Je snooze quand même et je me rendors jusqu’à 7 heures. La routine, quoi.
Quand j’arrive à me tirer du lit, je m’installe entre mon café et mon calepin pour noter avec ce qui ressemble à de l’enthousiasme mes impressions sur ma nuit. Même si je me suis couchée tôt après une soirée à bingewatcher Friends, j’ai encore les deux yeux dans le même trou. Parce que je me suis encore réveillée cette nuit? Parce qu’on a avancé l’heure, ce qui peut affecter le sommeil? À vue de nez, je me doute que ma fin de semaine trop festive a joué sur le résultat, mais qui sait!
Évaluation de mon sommeil : 5 /10
Jour 2
Grosse journée hier. Je me lève quand même à 6h sans niaiser trop longtemps sous les couvertures parce que ma semaine a pris des airs de défi quand quelques contrats ont finalement débloqué. Yé, mais ouf, j’ai du pain sur la planche.
Je me penche sur mon café et mon calepin avant de commencer à travailler : j’ai vraiment bien dormi, malgré mon habituel petit réveil à 4h. Faut dire que j’ai suivi un cours de kickboxing la veille sans consommer une goutte d’alcool, ce qui m’aide toujours à chiller dans les bras de Morphée un peu plus longtemps… C’est-à-dire un bon 7 heures cette fois. Victoire!
Évaluation de mon sommeil : 8 /10
Jour 3
Réveil vers 7 heures dans les vapes, après une petite passe d’insomnie vers 4h du matin (hello insomnia my old friend). C’est un peu gossée que je prends le temps de compiler mes impressions de ma nuit, même si j’ai juste envie d’aller me recoucher.
Si le yoga de la veille – j’ai d’ailleurs fait l’intéressante découverte que je suis la personne la moins flexible du monde – a fait du bien, il ne m’a pas empêchée de me réveiller à quelques reprises pendant la nuit. Est-ce la faute de mon café pris un peu trop tard? Je pense que le stress me rattrape… J’ai rêvé que je travaillais toute la nuit. Tout va bien, right?
Évaluation de mon sommeil : 6 /10
Jour 4
8h02, je sursaute… euh j’ouvre l’oeil. Je regrette tout de suite mon « Ah allez, un dernier verre! » d’hier et mon coucher un peu beaucoup tardif. J’ai dormi comme une bûche, mais clairement pas dans le bon sens de l’expression. Oups!
Qu’à cela ne tienne, j’ai quand même hâte de noter les détails de ma nuit… Et force est d’admettre que même si j’ai super bien dormi pendant six heures, c’est plus de la faute à ma dernière pinte de blanche qu’à la bonne volonté de mon corps!
Évaluation de mon sommeil : 8 /10
Jour 5
Dernière journée de test, j’ai comme une petite excitation en me réveillant vers 6h. (C’est ça ou le TGIF qui pointe le bout du nez.) J’ai dormi so-so, après une soirée entre amis. J’ai encore pris mon cell à 4h du matin pile, mais same old same old. Ça m’intrigue de plus en plus, coudonc! Je me sens quand même d’attaque pour la journée.
Évaluation de mon sommeil : 7 /10
Journal du sommeil, oui ou non?
Ce que j’ai appris cette semaine? Un peu ce que je savais déjà, en vrac : je m’endors toujours à la vitesse de la lumière, je me réveille aux alentours de 4h du matin avant de me rendormir, je ne pense vraiment pas souffrir d’un trouble du sommeil, je suis zéro matinale, je lutte souvent contre mon côté naturellement couche-tard, je dors comme une bûche quand je fais un sport intense la veille, l’alcool n’est pas la meilleure idée du monde pour être fraîche comme une rose le lendemain et le stress m’empêche de dormir. Bref, je suis une humaine comme les autres qui vit dans une société un peu trop intense.
Bref, je suis une humaine comme les autres qui vit dans une société un peu trop intense.
Concluant, ce journal? Oui et non, aurais-je bien honnêtement envie de vous dire. Oui, je comprends mieux mon sommeil. Non, je ne dors pas mieux. Mais ce n’est peut-être que partie remise! Beaucoup conseillent d’ailleurs de noter ce genre d’informations régulièrement et à différentes phases de la vie, question de dresser un portrait plus fidèle et de tirer de réelles conclusions. Et c’est clair comme de l’eau de roche qu’un professionnel pourrait en faire plus de sens que moi.
Est-ce que je vais sortir mon calepin demain matin? Sorry not sorry, je pense que je vais essayer de dormir 15 minutes de plus.