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Mon histoire d’embauche est plus bizarre que la tienne

Quelques cocasseries qui ne donnent pas toujours des jobs chez Tesla.

Par
Léa Martin
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Si vous suivez les palpitantes aventures d’Elon Musk, vous avez sûrement entendu comment il a trouvé son nouveau gestionnaire de réseaux sociaux chez Tesla.

Adam Koszary, directeur de programme et gestionnaire des réseaux sociaux pour le Reading Museum et le Museum of English Rural Life au Royaume-Uni, a enflammé le compte Twitter du musée après avoir publié une vieille photo de mouton avec la description « Look at this absolute unit ».

Source: Twitter
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Le mois dernier, Elon Musk a changé sa photo de profil sur Twitter pour celle du fameux mouton. Adam Koszary a répondu en changeant la photo du compte @TheMerl pour celle d’Elon Musk.

Source: Twitter
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C’est à la suite d’une série de blagues entre les deux lurons qu’Adam Koszary annonçait, sur son compte Twitter, qu’il avait été engagé pour gérer les réseaux sociaux de Tesla. Pas pire comme histoire d’embauche.

Dans la lignée des histoires d’embauche hors du commun, j’ai demandé aux gens autour de moi de nous raconter leurs anecdotes d’embauches les plus drôles ou étonnantes, et je n’ai pas été déçue.

La preuve que ce n’est pas toujours nécessaire d’être tiré à quatre épingles pour avoir une job.

La mélomane très picky sur les noms d’albums

« Ma job la plus cool (à part l’actuelle mettons), c’est quand j’ai été embauchée chez Fréquences, un incroyable (et regretté) disquaire indépendant de Granby, parce que j’ai fait remarqué au proprio qu’il avait fait une erreur sur son tableau des nouveautés dans le nom de l’album de Blonde Redhead, Misery Is a Butterfly (« euh scuse, c’est pas “Mystery” Is a Butterfly, duh »). Je pense que sur le coup, il était un peu insulté, mais quand il m’a rappelée pour m’avertir que ma commande du CD de Jedi Mind Tricks était arrivée (j’ai des goûts musicaux très diversifiés), il m’a offert une job de commis. S’en sont suivis de merveilleux mois à conseiller les jeunes gars du coin sur les plus récents albums hardcore et les restaurateurs sur les meilleures tounes de Norah Jones. Comme quoi être un peu arrogante et rigide peut parfois être payant ».

  • – Raphaëlle
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Postuler comme coach, mais devenir vendeur

« Quand j’étais étudiant, je suis allé passer une entrevue pour travailler chez Énergie-Cardio dans le Vieux-Montréal. Arrivé là, j’ai tout de suite une mauvaise vibe du dude. Il me dit que les affaires vont pas bien, qu’il veut engager un hit squad de vendeurs pour repeupler son gym (je passe une entrevue pour être coach) et il me fait peur avec des histoires de processus ultra-long. J’ai 22 ans, je connais rien pis j’veux juste crisser mon camp. À la fin de l’entrevue, il me dit : « FÉLICITATIONS, T’ES ENGAGÉ! PEUX-TU COMMENCER LÀ, J’AI PERSONNE POUR COUVRIR LE SHIFT DE SOIR. »

Fait que j’ai travaillé là pendant six mois… comme vendeur ET coach. À 8,75$ de l’heure. J’suis resté parce que je voulais la formation d’entraîneur privé, mais y me l’a jamais donné. Un soir quand je fermais, j’ai fouillé dans son bureau pis j’suis tombé sur mon dossier d’embauche. C’était une feuille avec des cases à cocher. Si le candidat en cochait au moins 7 sur 10, tu pouvais l’engager. C’était un bon weirdo, le boss ».

  • – Benoît
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Terminer son entrevue avec une blague grivoise

« À la fin de mon entrevue chez URBANIA, on m’a demandé de conter une blague pour conclure la discussion. Ayant déterminé que mes trois interlocutrices avaient un esprit ouvert et comme l’entretien s’était bien passé, j’ai décidé de prendre un risque et d’y aller avec une farce assez absurde et grivoise.

La voici : un petit gars arrive en courant dans la chambre de sa mère, alors que celle-ci était en train de sortir de la douche dans la salle de bain adjacente; elle se dépêche donc de prendre une serviette pour se couvrir. Le petit gars, curieux, pointe l’entrejambe de sa mère et lui demande ce que c’est. Celle-ci, ne sachant pas trop quoi dire, lui explique qu’elle était nue dans la cuisine et que son conjoint, le père du petit gars, avait un couteau dans les mains, a trébuché et l’a accrochée entre les jambes. Le petit gars répond: « Ah, ouin? Direct dans plotte! » Les éclats de rire m’ont confirmé que j’avais la job ».

  • – Philippe
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Partir au Mexique après 10 minutes d’entrevue

« Entrevue d’embauche pour le Club Med un mercredi après-midi. Entrevue qui a duré un gros 10 minutes top chrono. Confirmation de l’embauche pendant l’entrevue. Je devais quitter le lendemain même pour le Mexique pendant six mois. Ma mère m’a envoyé mes vêtements d’été par autobus ».

  • – Lyne

Prendre la balle au bond, littéralement

« Après une virée, j’étais à Toronto, complètement à sec, pas d’argent. Je m’en vais me trouver une petite jobine quelque part pour me payer le billet d’autobus. Pendant que j’étais sur King Street, il y a un gars qui est sorti d’un restaurant en trombe. Il a jeté son tablier, il a gueulé après la personne qui la suivait « tu peux te la foutre dans le c** ta vaisselle! » en anglais. Là j’ai ramassé le tablier, je me le suis mis autour du cou, pis j’ai marché à l’intérieur. Le boss, il m’a regardé en voulant dire: « qu’est-c’est que tu veux toi? » Je lui ai répondu : « moi, je suis le nouveau plongeur ». Là il a saisi. Après 30 secondes il m’a dit « va-t’en à la cuisine! » J’ai travaillé là huit jours seulement, mais n’empêche que je l’ai dépanné et il était ben content de ça ».

  • – Pierre
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L’échange de service pour se trouver une job

« Quand j’étais au Vietnam, j’ai déjà dit à une école de kitesurfing : eille, je suis trop pauvre pour me payer des cours, mais si ça vous tente, je parle trois langues, pis je pourrais travailler à la réception en échange de cours gratuits. Ils m’ont dit : OK. Pendant 10 jours, je faisais la réception le matin et j’avais mes cours l’après-midi. Un des instructeurs se mariait et il m’a invitée. Il devait y avoir 200 personnes, c’était la grosse fête, le gros festin et il y avait même du karaoké à la fin. Tous les soirs, je faisais quelque chose avec la gang d’instructeurs. Ils m’ont emmenée voir plein de gens et leurs familles. Bref, c’était tellement hot! »

  • – Maude