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Mon enfant est-il trop jeune pour un cellulaire?
URBANIA et Fizz sont heureux de s’associer pour parler de l’arrivée d’un premier cellulaire dans la vie de votre enfant.
Personnellement, mon premier cellulaire devait peser une tonne. C’était, bien évidemment, un flip phone, et il servait à peu près juste à appeler ma mère, parce que pour envoyer un texto, il fallait quasiment prendre une semaine de vacances. Mais ô que je me trouvais cool d’avoir un cell à 19 ans, quand la plupart de mes ami.e.s avaient encore juste une pagette.
De nos jours, les cellulaires sont monnaie courante chez les jeunes et ils ne servent plus juste à donner des nouvelles aux parents : ils ont de multiples fonctions. Nos enfants grandissent entouré.e.s d’écran et manipulent mieux les fonctionnalités d’un cellulaire que nous. Il est donc normal qu’ils et elles veuillent en posséder un assez tôt, surtout quand tou.te.s leurs ami.e.s en ont déjà un.
Mais quel est l’âge raisonnable pour donner à notre kid son premier cellulaire sans nous faire juger sévèrement par les membres de notre groupe de mamans sur Facebook?
AVOIR UN CELL, C’EST PERSONNEL
Selon Véronique Bolduc, chargée du programme de prévention aux méfaits des écrans au Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne (CIEL), « il n’y a pas vraiment de chiffre magique pour savoir quand donner un téléphone à un.e enfant ».
Offrir un premier cellulaire à son enfant est un geste assez personnel, qui varie d’une famille à l’autre, et il est donc difficile de fournir une marche à suivre qui convient à tout le monde.
Toutefois, une première chose à faire serait d’amorcer une conversation avec notre enfant et de prendre le temps de l’écouter. Quelles sont ses motivations? A-t-il ou a-t-elle une volonté de socialiser, de se divertir ou simplement de faire comme tout le monde? Cette discussion pourrait influencer votre décision, parmi d’autres facteurs à prendre en considération, comme la personnalité de votre enfant, son niveau d’autonomie, son sens des responsabilités, votre budget et, bien sûr, vos valeurs familiales et personnelles.
Chose certaine, lorsqu’on donne son premier cellulaire à notre enfant, il faut l’accompagner dans l’apprivoisement de ce nouvel outil, peu importe son âge. « Il ne faut pas tenir pour acquis que les jeunes connaissent les bonnes pratiques avec leur téléphone, ou qu’ils connaissent la meilleure façon de l’utiliser pour leur bien-être », spécifie Véronique Bolduc.
En tant que parent, notre rôle est celui de guide accompagnateur dans le monde numérique. Ouvrir la discussion sur l’utilisation qu’on souhaite que notre enfant fasse de son cellulaire et sur les bonnes pratiques sécuritaires est essentiel. Lorsqu’on juge que notre enfant est prêt.e, qu’il ou elle a la maturité nécessaire pour faire entrer ce nouveau dispositif dans sa vie, il nous reste juste à céder aux s’il-te-plaît-s’il-te-plaît-s’il-te-plaît (et à garder l’œil ouvert).
LEUR PETIT MONDE À EUX
Posséder un cellulaire comporte son lot d’avantages, surtout à l’adolescence. Les nombreuses fonctionnalités d’un téléphone permettent de socialiser, de découvrir des loisirs, de s’affirmer, d’être indépendant.e et de développer son identité.
Aussi, qui dit téléphone dit applications et réseaux sociaux. S’évader sur son cell devient l’équivalent de prendre un moment pour soi, ou d’afficher une pancarte « Ne pas déranger » sur sa poignée de porte. Pour les ados, cet univers numérique devient leur petit monde à eux. « Ils ont l’impression qu’ils ont le contrôle, qu’ils peuvent prendre leurs propres décisions », explique Véronique Bolduc.
Mais on le sait, c’est parfois difficile de se sortir le bout du nez de son écran et personne n’est à l’abri d’une petite dépendance numérique. C’est pourquoi les parents devraient toujours s’intéresser à ce que regardent leurs ados quand ils et elles sont sur leur cellulaire. « Il y a beaucoup d’applications et la plupart sont conçues pour maintenir l’attention, ce qui est super attirant, surtout pour des cerveaux en développement qui apprennent encore à s’autoréguler », affirme Véronique Bolduc.
Quand notre enfant est un peu plus jeune, il est facile de lui suggérer du contenu positif, éducatif et informatif. Et si votre ado vous parle d’une app super chill, téléchargez-la pour tester ses fonctionnalités vous-même. Vous aurez un aperçu du contenu et saurez comment en parler avec lui ou elle.
MANGER > TEXTER
L’important, c’est de s’assurer que les saines habitudes de vie ne sont pas négligées. On parle ici de bien dormir, de s’alimenter et de maintenir des relations sociales, c’est-à-dire de voir des ami.e.s en chair et en os, pas juste par Snapchat ou WhatsApp. Notre enfant doit aussi continuer à faire les choses pour lesquelles il ou elle a de l’intérêt.
De notre côté, en s’intéressant au genre de contenu consommé par nos jeunes, on crée un lien de confiance et on garde la conversation ouverte. Notre rôle est de responsabiliser notre enfant et de l’instruire sur les bases de la cybersécurité – comme ne pas partager d’informations personnelles ou ne pas envoyer de photos à des personnes qu’on ne connaît pas – et de lui apprendre à discerner le vrai du faux, ou l’opinion des faits, à travers tout le contenu accessible en ligne. Comme ça, si une situation négative devait se produire, notre enfant aura développé de bons réflexes et sera à l’aise de venir nous voir pour nous en parler.
Il est normal de vouloir instaurer certaines règles entourant l’utilisation de l’appareil. « Un encadrement favorise l’apprentissage de l’autorégulation, mais avant d’instaurer des règles, on encourage les gens à avoir une discussion de famille, à consulter l’enfant ou l’ado dans l’élaboration de celles-ci », suggère Véronique Bolduc. L’enfant se sent donc concerné.e dans l’utilisation qu’il ou elle fait de son cellulaire et a le sentiment d’avoir un certain contrôle, comme il ou elle a participé dès le départ au processus.
Et les règles choisies en famille devraient être respectées par tout le monde : « C’est important que les règles s’appliquent aussi aux parents, sinon les jeunes vont remettre en question leur utilité. »
LE PARENT MODÈLE
L’utilisation du téléphone est ancrée dans nos habitudes de vie, qu’on soit jeune ou moins jeune. À ce sujet, Véronique Bolduc a un conseil à donner aux parents : être soi-même un modèle. « Les enfants et les ados observent et imitent les comportements des personnes qui les entourent. En tant qu’adulte, on a nos propres défis avec le numérique, alors pourquoi ne pas tenter d’améliorer nos habitudes avec les écrans, pour donner l’exemple et favoriser le bien-être de tout le monde? »
Donc, si on décide que le cellulaire n’est pas permis à table pendant les repas, c’est le temps pour nous aussi de prendre une petite pause de vidéos de chats pour passer un moment de qualité en famille.
FACILE AVEC FIZZ
Et tant qu’à avoir un cell et de devoir choisir un fournisseur mobile, aussi bien choisir la facilité et la tranquillité d’esprit.
Personnellement, j’ai changé pour Fizz il y a quelques mois, et je ne regrette pas mon choix. Tout se fait en ligne, ce qui signifie qu’on est toujours à un clic d’améliorer notre forfait ou d’ajouter une option. En plus de payer vraiment moins cher pour un meilleur forfait, je reçois toujours des cadeaux ou des bonus, et je peux partager mes données en quelques clics avec mes proches en tout temps. Utile pour tous les parents d’ados qui n’ont jamais assez de données!
Ma fille de 4 ans n’a pas encore la maturité pour avoir son propre cellulaire, même si elle est déjà très bonne pour se rendre toute seule sur Spotify et mettre sa playlist de chansons de CoComelon. Mais quand le temps sera venu, je serai outillée pour avoir une bonne conversation avec elle et l’accompagner dans son aventure numérique. Et en plus d’hériter de la plupart de mes qualités (et presque pas de mes défauts), elle va pouvoir recevoir toutes mes données non utilisées, la chanceuse!
Mais qui sait, rendu là, la pagette sera peut-être revenue à la mode?
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