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Moi, mes skis ont beaucoup voyagé

Lettre d’amour à ma seule raison de sortir à -40 ℃.

Par
Marc-Antoine Lafrance
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URBANIA et Blizzard Tecnica vous invitent à vous équiper pour dévaler les pentes, car la neige s’en vient.

Ils m’en ont fait faire des niaiseries, ces deux-là. Et beaucoup de route!

Des niaiseries comme me rendre dans la section hors-piste passée la Fortin au Massif de Charlevoix le lendemain d’un blizzard, et me perdre complètement. Ou dévaler à toute vitesse le pitch de la Nordique à Saint-Sauveur alors que j’avais encore du mal à freiner.

Mes skis m’ont toujours poussé hors de ma zone de confort, à un point où même un jeune homme prudent comme moi pouvait se retrouver dans une situation hasardeuse. Cela dit, il ne faut pas trop s’étonner : ils sont faits pour ça, les terrains glissants.

Je fais partie des enfants des Pays-d’en-Haut, ceux qui ont enfilé des bottes de ski avant d’enfiler des patins. À trois ans, j’ai commencé à skier, et à cinq ans, j’ai commencé la compétition.

Or la compétition de ski, ça implique énormément de choses, surtout quand tu es jeune.

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Ça implique que toutes tes fins de semaine de septembre à mars sont bookées, le temps des Fêtes et la semaine de relâche inclus. Je dis septembre parce que la saison de ski, elle ne commence pas sur les pistes, mais bien dans le stationnement de la montagne, à faire des squats et des étirements.

Ton équipement devient un prolongement de toi-même. Tu en prends soin, tu le chéris, tu le fais se sentir spécial.

Ça implique que ton équipement devient un prolongement de toi-même. Tu en prends soin, tu le chéris, tu le fais se sentir spécial, et tu le défends quand le petit pense-bon de l’équipe dit que sa marque de ski est meilleure que la tienne. (Je me permets de dire pense-bon, parce que oui, la compétition de ski, ça implique d’être un peu pense-bon entre 11 et 14 ans.)

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Ça implique aussi énormément les parents. Ceux qui t’achètent l’équipement. Ceux qui te conduisent aux entraînements, et surtout aux courses, qui ne sont jamais proches.

J’ai continué la compétition pendant 12 ans. Douze ans, les skis aux bottes, à voyager partout au Québec. Douze ans à faire 1 500 milles sur des routes de neige juste pour gagner des engelures et perdre chaque course à laquelle j’ai participé. Parce que oui, même si je n’étais pas très bon, pendant 12 ans, je pouvais passer la fin de semaine avec mes skis, à aller vite et à faire des jumps. Parce que c’était ma passion. Et chaque soir pendant 12 ans, je revenais chez nous avec les deux meilleures sensations au monde : celle de m’être dépassé, et celle qu’on ressent lorsqu’on enlève ses bottes après une longue journée sur les pistes.

Ce sont les meilleurs partenaires de voyage, et la meilleure excuse pour jouer dehors.

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En devenant adulte, tu réalises que tes skis représentent un monde de possibilités. C’est une escapade la fin de semaine, quand tu décides de louer un chalet dans le coin du mont Sainte-Anne avec des amis. Tes skis, c’est une bonne raison pour prendre un vendredi de congé, juste pour aller profiter de Tremblant sans les files aux chaises. Tes skis, c’est même une destination voyage, qui t’amène jusqu’aux Alpes, jusqu’à Whistler, ou encore à Jackson Hole au Wyoming. Ce sont les meilleurs partenaires de voyage, et la meilleure excuse pour jouer dehors.

Après tout, que ce soit sur une petite ou une grosse montagne, il y a une sensation qui accompagne le fait de prendre de la vitesse, de glisser sur la neige, de sentir le froid sur son visage, qui est difficile à décrire. Une espèce d’euphorie contrôlée, une poussée d’adrénaline qui te garde concentré sur chaque mouvement, sur l’anticipation de la configuration du terrain, des virages. Tu sens que la montagne se bat contre toi, et qu’elle peut gagner à tout moment. D’une façon super abstraite, le ski est un sport de combat : toi contre le froid, toi contre la gravité, toi contre la glace, toi contre les intempéries… Et pour remporter chacun de ces combats, il n’y a que tes skis et toi.

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Vivre tout ça, ça crée des liens. Rien de saugrenu, on s’entend : ça demeure des objets. En plus, avec les années et les poussées de croissance, les skis ont changé, ils se sont allongés, colorés… Ils sont passés de « rentrer sur le banc arrière » à « traverser l’auto du coffre au coffre à gants ». Mais chaque année, quand j’arrive au bas de la montagne et que je sens le « clic » des bottes dans mes fixations, je redeviens un p’tit pense-bon de 12 ans qui va se faire crier dessus parce qu’il descend à toute vitesse dans une piste verte juste pour pogner un tout petit jump sur le côté de la piste.

Et j’adore ça.

Bon : avec tout ça, la neige peut-elle finir par arriver?

*****

Ça vous a donné envie de dévaler les pistes? Soyez bien équipé.e.s cette année en vous procurant des skis Blizzard et des bottes Tecnica, l’équipement favori des amateurs et amatrices de ski alpin et de ski de randonnée de tous les niveaux, peu importe les conditions! Trouvez votre détaillant Blizzard Tecnica favori ici.

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