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Comment profiter du plein air au Québec sans se ruiner
Que vous disposiez d’un budget précaire pour profiter des merveilles de la nature ou non, il ne devrait avoir aucune raison de se priver des bienfaits de pratiquer des activités de plein air. Et pas besoin de vous rendre bien loin pour y accéder, car rares sont les villes où ne coule aucune rivière et qui ne compte aucune montagne, parc ou piste cyclable.
Prioriser les sites gratuits
Pourquoi ne pas planifier vos sorties en fonction de ce qui se trouve aussi à proximité du site principal de votre activité, surtout si c’est offert gratuitement ? Certains sites ou parcs (souvent régionaux et municipaux) offrent encore des accès gratuits à leurs sentiers de randonnée et de vélos ainsi qu’aux installations près de leurs lacs et de leurs plages.
Louer ou essayer avant d’acheter
L’achat de l’équipement nécessaire à la pratique de certaines activités de plein air peut en décourager plusieurs. Si on ajoute les enfants à l’aventure, la facture peut rapidement devenir salée. De plus, l’arrivée de nouveaux sports chaque année rend parfois difficile la prise de décision.
La location reste l’un des meilleurs moyens de découvrir le champ d’intérêt de tout le monde avant d’investir. Dans un même ordre d’idées, il est préférable de louer un article que l’on utilise une à deux fois par année plutôt que de l’acheter.
Saviez-vous que l’accès aux parcs nationaux de la Sépaq ainsi que la location d’équipements sur ces sites sont gratuits pour les enfants de 17 ans et moins en contexte familial? Ou que certaines entreprises, comme Locapaq, vous facilitent la vie en vous proposant de louer l’équipement de plein air de qualité qui sera nécessaire pour votre activité, et ce, pour toutes les saisons?
Participer à une corvée de nettoyage
Des activités communautaires, festivals ou corvées de nettoyage sont aussi l’occasion de profiter de la nature sans que vous ayez à sortir un sou de sa poche. C’est notamment une opportunité pour rencontrer des gens qui partagent les mêmes idéaux que vous.
Devenir membre d’associations de plein air
Les fédérations, associations et clubs sportifs ainsi que les coopératives sont des regroupements qui permettent d’organiser des excursions et expéditions. Ils permettent aussi de profiter de rabais et de pouvoir adhérer à une assurance. Certains ont davantage la mission locale de promouvoir un site, tandis que d’autres visent plutôt à faire connaître un sport en particulier. Vous profitez aussi d’un accès à une foule d’informations utiles, de contacts spécialisés et de formations avec des professionnels qualifiés.
Quelques exemples :
Rando Québec : www.randoquebec.ca/
Fédération québécoise des sports cyclistes : fqsc.net/
Vélo Québec voyage : www.veloquebecvoyages.com/
Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade : fqme.qc.ca/
Fédération québécoise de camping et de caravaning : www.fqcc.ca/
Canot Kayak Québec : www.canot-kayak.qc.ca/
Profiter des installations municipales
La plupart des municipalités du Québec rendent disponibles à leurs résidents des espaces verts avec installations qui peuvent servir à la pratique d’activités sportives extérieures. En plus de contribuer à diminuer l’empreinte écologique et sauver de l’argent, le plein air de proximité est une excellente façon de mieux connecter avec les membres de votre communauté. Visitez le site internet de votre ville pour connaître leur emplacement et prendre le temps de les explorer.
Se procurer un droit d’accès annuel
En payant un droit annuel pour un site près de chez vous ou bien pour votre parc favori, il est possible de sauver beaucoup. Par exemple, la Sépaq offre l’accès annuel à tous ses parcs nationaux pour 83,49 $ (après 10 visites dans la même année, vous sauveriez des sous puisqu’un accès quotidien sans passe coûte 9,25 $) ou pour seulement un parc national au montant de 46,25 $. La carte annuelle permet aussi d’économiser par exemple sur la location d’équipement.
Acheter usagé
Il est préférable d’acheter un équipement de qualité usagé qu’un équipement en rabais qui ne répond pas vraiment à vos besoins ou réalités. Les sites de ventes en ligne comme Marketplace ou Kijiji offrent plein de variétés. Considérant que la durée de vie de la majorité de l’équipement de plein air peut être assez longue si le matériel est bien entretenu, acheter usagé, c’est ouvrir la porte à des économies considérables. Les plus gros articles représentent assurément les possibilités d’économie les plus substantielles (vélo, canot, kayak, ski) et il demeure plus facile d’en vérifier l’état réel. Renseignez-vous préalablement sur la valeur à l’état neuf de l’item avant de négocier et inspectez-le bien avant de débourser. Toutefois, les casques et harnais d’escalade devraient être achetés neufs.
Emprunter de l’équipement
Il peut être intéressant d’emprunter de l’équipement à un membre de votre famille ou un ami, si vous êtes certain de ne pas vouloir l’acheter. Certes très abordable, l’emprunt devient une option plus délicate en cas de bris. Il ouvre aussi la porte à l’échange : « Je te prête mon vélo et tu me prêtes ton kayak ». Si tout est fait dans le respect, c’est une manière de pratiquer plusieurs activités sans avoir à trop investir. Enfin, de plus en plus de gens optent pour l’achat d’équipement communautaire : un groupe de voisins contribuent financièrement à l’achat d’articles de plein air que tout le monde se partage!
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De belles initiatives à encourager
Pour les familles de la région de Montréal qui ont peu de moyens pour louer des équipements et qui voudraient tout de même profiter du plein air, sachez que GUEPPE (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) existe. L’organisme à but non lucratif offre aux jeunes et à la population des services éducatifs et professionnels en sciences de la nature, de l’environnement ainsi qu’en plein air. En favorisant un contact privilégié avec la nature, GUEPE accroît les attitudes favorables au respect de la biodiversité.
La fondation Bon départ offre des bourses aux enfants de familles défavorisées – souvent privés d’activités sportives, faute d’argent – pour les aider à payer les frais d’inscription, l’équipement et le transport, notamment pour le hockey. Environ 40 000 enfants québécois sont appuyés chaque année!