.jpg)
URBANIA et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue s’unissent pour vous inviter à célébrer les 40 ans d’une université qui a su défier l’impossible!
C’est au début des années 80 que Rémy Trudel, un homme rassembleur et premier recteur de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), s’est rendu dans le bureau de René Lévesque pour le convaincre de l’importance d’avoir une université dans sa région. Avant d’aller frapper à la porte des grands décideurs, le chemin a été ardu – encore plus que la traversée du parc de La Vérendrye en pleine tempête!
Pour célébrer les 40 ans de l’UQAT, pourquoi ne pas faire un saut dans le temps afin de découvrir les moments marquants de la plus jeune université du Québec et comprendre pourquoi elle fait encore la fierté de sa région?
Comme si nous nous retrouvions autour d’un bon feu de camp à savourer un chocolat chaud, laissez-moi vous raconter la petite histoire de l’UQAT et ce qui fait en sorte que de nombreux étudiant.e.s la choisissent chaque année.
EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE, NOTRE UNIVERSITÉ, ON Y TIENT
Une chose à savoir sur l’Abitibi-Témiscamingue, c’est que les gens y sont fiers de leur région et pas mal obstinés… En tant que Témiscabitibienne, je peux vous le confirmer.
Quand on a une idée derrière la tête, on est prêts à tout pour la mener à terme. La création de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue est la preuve de cette ténacité.
Avant d’avoir leur propre université, les Témiscabitibien.ne.s pouvaient suivre des cours en quittant la région pour s’inscrire dans des universités situées « en ville ». Mais de 1981 à 1983, on assiste à une véritable mobilisation sur tout le territoire, du Témiscamingue à Chibougamau en passant par La Sarre. Chacune des municipalités de la région est consultée sur son désir de voir une université s’implanter sur le territoire et sur ce qu’elle aimerait y retrouver.
Plusieurs acteurs extérieurs à la région s’opposent à ce projet, arguant entre autres que « créer une université, ce n’est pas comme créer une maternelle ». De même, des intervenants issus du milieu universitaire considèrent que les services offerts en Abitibi-Témiscamingue sont suffisants et que le bassin de population n’est pas assez dense pour justifier la création d’un 10e établissement d’enseignement supérieur au Québec.
Malgré cette opposition, grâce à l’audace de divers militants et au soutien de la population témiscabitibienne, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue est créée en 1983. Elle sera le premier établissement d’enseignement supérieur à porter le nom de son territoire.
L’UQAT EN DEVENIR
Dès sa première année d’existence, 12 nouveaux programmes y sont mis sur pied et deux maîtrises s’ajoutent à l’offre de formation. De nos jours, l’UQAT, c’est plus de 180 programmes de premier, deuxième et troisième cycles ainsi que 18 chaires de recherche. Pour la petite histoire, mon père a contribué à la création du premier laboratoire de recherche à l’UQAT.
.png)
Une des particularités de l’UQAT est son évolution en parfaite symbiose avec sa région. Elle a développé des domaines d’expertise en lien direct avec les ressources de son territoire. En Abitibi-Ouest, on retrouve la Forêt d’Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet (FERLD). Le campus d’Amos, pour sa part, bénéficie de laboratoires en foresterie et d’une équipe qui se consacre à la recherche sur les eaux souterraines. À Notre-Dame-du-Nord, l’Unité de recherche et de développement en agroalimentaire en Abitibi-Témiscamingue (URDAAT) travaille en partenariat avec les agriculteurs et agricultrices de la région.
Depuis toujours, l’accessibilité constitue une priorité pour l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. L’UQAT est maintenant présente à Mont-Laurier, dans les Hautes-Laurentides, et à Montréal. Oui, oui, à Montréal!
Pour offrir ses services à une population répartie sur un vaste territoire, mettre au point de nouvelles méthodes d’enseignement est une priorité. C’est pour cette raison que l’UQAT a conçu de nombreux programmes offerts à distance, et ce, bien avant que les études à distance soient forcées par la pandémie de COVID-19. Enfant, je me souviens de ma mère qui suivait des cours de gestion à l’UQAT grâce à des cassettes VHS.
Comme le dit si bien Vincent Rousson, le recteur actuel de l’université, l’UQAT n’est jamais plus loin que votre propre salon. Il ajoute que le passage de l’enseignement en présence à l’enseignement à distance pendant la pandémie n’a donc pas été un choc pour l’UQAT : l’université et le corps professoral étaient déjà prêts.
HUMAINE, CRÉATIVE ET AUDACIEUSE
Pour M. Rousson, l’UQAT est une université quelque peu rebelle : « On ne fait rien comme les autres parce qu’on est délinquants, comme région et comme université. On n’aime pas se faire dire non, et quand ça arrive, on trouve d’autres moyens d’arriver à nos fins. »
L’UQAT est engagée dans la vie communautaire et sociale de sa région. Elle cherche toujours à innover et à s’adapter aux besoins particuliers de cette dernière. Cette manière de faire sort des normes universitaires traditionnelles, mais comme dirait le recteur : « L’Université sert à rêver le monde, mais il faut faire un pas supplémentaire comme universitaire. Faut pas juste le rêver… Faut tendre à la réalisation de ce rêve-là. » Il souhaite offrir aux étudiant.e.s tous les outils nécessaires pour qu’ils et elles aient les moyens de leurs ambitions et puissent réaliser leurs rêves.
À l’origine, il a fallu des gens fonceurs pour créer un établissement d’enseignement supérieur auquel de nombreuses personnes ne croyaient pas… À titre anecdotique, les premiers locaux administratifs de l’université étaient appelés « les poulaillers », notamment par celui qui devint le premier recteur de l’UQAT, M. Rémy Trudel, afin de démontrer l’urgence d’en construire de nouveaux! C’est grâce à la vision de ces gens, à cet esprit peu conventionnel de la région et à sa communauté que l’UQAT est parvenue à évoluer pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
L’UQAT est encore en pleine effervescence et toujours aussi ambitieuse, notamment par ces programmes uniques, dont art-thérapie, études autochtones et création et nouveaux médias.
Selon le recteur Vincent Rousson : « Les régions, c’est la terre de toutes les possibilités! » Fidèle à son slogan, « Humaine, créative et audacieuse », l’UQAT est là pour soutenir sa communauté étudiante dans la réalisation de ses différents projets en continuant de sortir des sentiers battus.
**
Alors, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue vous intéresse? Pour en savoir plus, c’est juste ici.