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L’été où je suis tombé.e en amour avec le Québec

Des membres de la communauté URBANIA racontent leurs souvenirs d’un été qui les a marqués à jamais.

Par
Guglielmo Scrittore
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Dehors et Bonjour Québec s’unissent pour que vous tombiez en amour avec le Québec cet été et que vous choisissiez d’y créer de nouveaux souvenirs.

Tout le monde se souvient de sa première expérience de voyage au Québec : en famille, enfant, ou plus tard, en amoureux.euses ou entre ami.e.s. Notre Belle Province est une destination qui a beaucoup à offrir et qui permet de s’évader et de se ressourcer, peu importe avec qui on part. Et la plupart d’entre nous se sont rendu compte pendant la pandémie qu’on n’a pas besoin d’aller très loin pour avoir des vacances de rêve. Il suffit de convaincre ses partenaires de vacances, de choisir sa destination québécoise, et hop! on a une escapade parfaite pour revenir au bureau pleinement chargé.e et reposé.e.

Que ce soit pour une expérience musicale, en nature ou de gourmandise, le Québec ne manque ni d’activités à faire ni d’endroits à découvrir. Pour se mettre dans l’ambiance pour un autre été parfait, on a demandé à des gens de nous raconter leurs meilleurs souvenirs d’été au Québec, ceux qu’ils ont tatoués sur le cœur. Au menu : des rencontres fortuites, des moments tendres… et une bonne dose de guédilles au homard!

Crédit photo : Gaëlle Leroyer
Crédit photo : Gaëlle Leroyer
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Alex – En route vers la Gaspésie pour aboutir à Tadoussac

Je suis arrivé au Québec juste avant la pandémie. Mon premier voyage sur la route s’est donc déroulé l’an dernier. J’avais enfin du temps libre, et mon coloc aussi. Sur un coup de tête, on s’est dit que ça serait cool d’aller de Montréal jusqu’en Gaspésie, en louant une petite voiture.

On a ainsi fait des petits bouts de trajet en rencontrant plein de gens. Au deuxième jour, après des complications, on s’est rendu à l’évidence que ce projet était ambitieux pour les néophytes que nous étions.

À mi-chemin, on a donc décidé de modifier notre itinéraire, qui devait initialement nous mener en Gaspésie, et on s’est plutôt entendus sur le Festival de la chanson de Tadoussac. Toutes les personnes qu’on croisait nous disaient que c’était un événement à ne pas manquer.

On demande s’ils sont musiciens, et ils nous répondent que oui, et qu’ils vont jouer au festival où on se dirige.

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On se rend donc à La Malbaie, où on croise une grosse fourgonnette, avec à son bord cinq jeunes qui nous crient de monter avec eux pour notre dernier segment de route. On remet notre auto louée au comptoir de location et on embarque sans hésiter. On remarque qu’il y a plein d’instruments de musique dans le véhicule. On demande s’ils sont musiciens, et ils nous répondent que oui, et qu’ils vont jouer au festival où on se dirige, pour donner un de leurs tout premiers spectacles en tant que groupe. On est allés les voir jouer, ils se sont bien occupés de nous et on a fait une bonne partie du chemin du retour ensemble.

Ce n’est qu’en rentrant à Montréal que je me suis rendu compte qu’il s’agissait en fait d’Étienne Coppée et de son groupe, et qu’ils étaient vachement connus!

François – Les premières vagues québécoises

En 2019, je suis allé aux îles de la Madeleine pour la première fois avec ma copine, à bord de notre fidèle campervan, afin de visiter ce coin de pays en passant par les différents campings de l’archipel.

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On m’avait dit qu’une horde d’irréductibles surfeurs et surfeuses profitaient parfois des forts vents pour prendre quelques vagues. J’ai donc trimballé ma planche pour le trip, dans l’espoir de pouvoir constater moi-même le potentiel des houles avantageuses de l’endroit.

On peut dire que j’ai été loin d’être déçu et complètement dépaysé! En l’espace d’une dizaine de jours, j’ai pu grimper sur ma planche à plusieurs reprises, accompagné de quelques personnes du coin, dans un décor paradisiaque bien de chez nous. Et on ne parle pas des nombreuses saveurs locales que la région nous offre et que j’ai pu découvrir (lire ici : les fameuses guédilles au homard). L’expérience restera à jamais gravée dans ma mémoire!

Harold – Dans l’œil de la tempête (et de la baleine)

Crédit photo : Benoit Cecile
Crédit photo : Benoit Cecile
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En 2020, je faisais le tour du Québec avec ma copine. Je l’avais déjà fait plus jeune, mais c’était la première fois que nous partions tous les deux aussi longtemps. Nous avions choisi de camper pendant la plus grande partie du voyage.

Alors qu’on montait la tente un soir en Gaspésie, j’ai vu une baleine sortir à environ 20 mètres de nous. Ma copine n’avait jamais vu de baleines, alors j’ai pointé du doigt l’endroit où j’estimais que la baleine allait ressortir et j’ai crié à ma copine de regarder : comme de fait, la baleine est ressortie à cet endroit! On a même pu entendre le gros « pshhhhhht » qu’elle a fait à la surface de l’eau!

On venait d’arriver, notre tente n’était même pas encore montée. Disons que ça commençait notre voyage de manière plutôt féérique!

Plus tard, cette nuit-là, un des plus gros orages que j’ai jamais vus a éclaté et on s’est retrouvé.e.s pris dans la tente. On était un peu apeuré.e.s, à travers le tonnerre et les averses, mais ça nous a somme toute fait une sacrée bonne histoire à raconter.

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Clément – Le poisson de la victoire

Chaque été, mes parents avaient l’habitude de louer un très chouette petit chalet en pleine nature près de Mont-Laurier, dans les Laurentides. C’était un endroit isolé où il n’y avait ni eau ni électricité. Il fallait stationner la voiture et traverser le lac en bateau pour s’y rendre : c’était toute une expérience! On y allait une semaine, pour pêcher l’achigan et le doré.

Quand j’étais petit, on m’avait présenté le tout comme une activité amusante, mais la première fois, après avoir passé huit heures sans que ça morde, je commençais à m’impatienter. On ne sortait que de petits ménés, et mon père ruminait sa déception.

Après quelques jours, mon père s’est mis à voir ça comme un défi, une attaque personnelle envers ses habiletés de pêcheur. Au soleil couchant, il est sorti du chalet, a enfilé sa veste de sauvetage et a tenté d’y aller seul, convaincu de pouvoir nous ramener un poisson à temps pour le souper. Ce qui devait arriver arriva : ça a finalement mordu, mais comme il était seul, il n’a pas réussi à remonter le poisson, et sa ligne s’est brisée. Il est revenu, à boutte de toutte!

Après quelques jours, mon père s’est mis à voir ça comme un défi, une attaque personnelle envers ses habiletés de pêcheur.

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Le dernier jour du périple, ma mère et mes petites sœurs ont décidé de rester au chalet, mais ma sœur aînée et moi avons accompagné mon père pour une dernière journée de pêche. On a embarqué dans la chaloupe, en se disant que ce serait aujourd’hui ou jamais. On a essayé une nouvelle technique : on naviguait très lentement, en utilisant un hameçon spécial. Après trois heures sans que ça morde, ma sœur a finalement eu une grosse prise. Sa canne était presque pliée en deux : on savait qu’on ne pouvait pas la laisser partir! Je crois qu’on n’a jamais autant travaillé en équipe. On a finalement vu l’achigan sauter hors de l’eau. Il était ÉNORME. Pour ma famille, ce moment demeure un souvenir inoubliable, vécu sur une chaloupe isolée de tous et toutes.

On est parvenus à remonter l’achigan dans le bateau. On criait comme si on avait été privé.e.s de nourriture depuis des jours, on était complètement extasié.e.s! On a ramené le poisson comme des guerriers au chalet, mes petites sœurs étaient si fières et contentes. Encore aujourd’hui, lors des soupers de famille, on reparle avec beaucoup d’émotions de ce séjour au chalet dans une belle région du Québec, où on est passé.e.s du désespoir à la victoire. On s’en souvient comme d’un magnifique retour aux sources qui nous a permis de nous évader du quotidien pendant quelques jours!

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Ben – Le meilleur papa du festival!

Je ne suis pas un gros fan du groupe Ghost, mais cette histoire me fait toujours penser à lui. C’était à Heavy Montréal, le festival de musique métal qui se tient chaque année au parc Jean-Drapeau et qui, pour moi, est comme Noël en été. Ce festival est pour moi un des joyaux estivaux de Montréal, qui me force à sortir de mon Villeray domiciliaire et qui me permet de profiter de toute l’effervescence de la ville.

J’assistais donc au spectacle dudit groupe. Le gars qui était debout à côté de moi sortait du lot des métalleux suants aux cheveux longs et aux barbes hirsutes. Il avait une tête de plus que tout le monde, des cheveux blancs en brosse et le visage basané et ridé d’un gars qui a vécu plusieurs vies. Il faisait la tour de contrôle à côté de moi. Il attrapait les pieds des crowd surfers avant qu’ils frappent la tête des personnes en train de regarder dans l’autre direction.

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Je lui ai demandé : « Man, tu ne ressembles à personne ici. C’est quoi, ton histoire? » Le sourire aux lèvres, il s’est présenté. Dave, alors âgé de 58 ans, il était venu de Virginie en automobile pour voir Ghost avec sa fille Ronda, qui étudiait le design graphique en Californie. Études et vies d’adultes obligent, Dave et Ronda ne se voyaient pas assez souvent. Lorsque Ghost est en tournée, ils font donc tout en leur pouvoir pour se rejoindre et passer du temps ensemble. Ronda leur a même fait faire des t-shirts affichant la liste des spectacles auxquels ils ont assisté ensemble. Que je n’entende plus jamais personne dire que le heavy métal n’est pas une musique inspirante et rassembleuse pour toute la famille : cette histoire prouve au contraire qu’elle l’est!

Billy – La fratrie de la poutine

Crédit photo : André Quenneville
Crédit photo : André Quenneville
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Comme je voyage beaucoup pour la musique avec mon groupe, j’ai parcouru le Québec de toutes les façons : en train, en avion, à vélo… Même qu’une partie du groupe s’est déjà donné le défi de se rendre au Festival d’été de Québec en longboard, à partir de Montréal! Se rendre à La Tuque à cinq personnes dans une petite trois-portes remplie d’instruments et d’équipement, ça ne nous fait pas peur!

Peu importe où on est dans le monde, après les concerts, la tradition ne change jamais vraiment : on veut une boisson rafraîchissante et une poutine. Le seul problème, c’est qu’il n’y a qu’au Québec qu’on est capables d’en trouver n’importe où. De ce fait, on s’est donné comme mission officieuse de trouver la meilleure poutine du Québec.

Ce qui nous étonne chaque fois, c’est que c’est souvent à ce moment-là qu’on finit par faire nos plus belles rencontres. La dame souriante derrière le comptoir, fière de faire goûter sa fameuse poutine à de nouveaux palais, bien entendu, mais aussi les autres fêtard.e.s venu.e.s se restaurer. Au fil du temps, on s’est fait inviter à aller à la chasse, à faire du bateau, à venir souper chez des parents!

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Il n’y a vraiment qu’au Québec où le fait de partager une bière et une poutine mène à des rencontres inoubliables et à des amitiés qui durent une vie!

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Cet été, découvrez les trésors cachés que vous offre le Québec et profitez-en pour vous créer de nouveaux et impérissables souvenirs. Rendez-vous sur bonjourquebec.com pour planifier votre séjour dès maintenant.