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L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) était, est et continuera d’être une université particulièrement festive. La pandémie a certes amoindri les festivités, mais les bonnes histoires ne se tarissent jamais, telle une source en montagne. Bienvenue au royaume de la brosse : le Saguenay! Évidement, tout ceci se passait dans l’avant-pandémie, alors espérons que ces traditions pourront revivre le plus rapidement possible!
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Cacher des affaires dans les plafonds… et dans les murs
Avez-vous déjà tenté de faire passer clandestinement de l’alcool entre les murs de l’université? Les étudiant.e.s de l’UQAC en ont fait une spécialité! Le BarUQAC offre certes de nombreux agréments en ce qui concerne la vente et la consommation de bière dans un lieu accueillant, mais comme on dit; des fois ça ne suffit pas.
Les locaux d’associations étudiantes se révèlent très chaleureux pour quiconque souhaite s’humecter les lèvres d’élixirs houblonnés à l’université en bonne compagnie – à condition d’éviter les regards des « gars de la sécurité » qui se promènent après 21 h. Puisque c’est interdit, les étudiant.e.s ont trouvé un astucieux moyen de dissimuler l’alcool des yeux de la « police universitaire » en cachant les bouteilles dans le plafond suspendu.
Si l’envie d’une chasse au trésor universitaire vous prend soudainement, il y a également la « p’tite Laurentide », cachée dans un mur de la bibliothèque, qui vaut le détour. Il s’agit d’une édition spéciale du début des années de cette bière mythique qui n’existe plus en vente libre. Lors des rénovations de la bibliothèque, on raconte que quelqu’un aurait dissimulé à l’intérieur d’un mur cette capsule temporelle. Depuis, le mur s’est refermé et la « p’tite Laurentide » attend patiemment son sauveur ou sa sauveuse. À qui la chance?
Le gros secret de génie
Ça veut dire quoi « BBB »? Non, c’est pas le groupe Les BB + 1. Il s’agit de la big bad bolt, ou plus communément appelée la bolt de génie (on parle de boulon, pas de voiture électrique). Depuis sa naissance en décembre 1983, ce boulon de construction est en soi un artéfact au sein de l’UQAC. L’objet emblématique en question est un vrai boulon de taille disproportionnée (environ 50 fois plus grand que la normale). Autour d’elle se sont formés des mythes et de nombreuses traditions comme le très connu boltfest; pastiche de l’oktoberfest organisé en l’honneur de ce gros morceau de métal. Le festival couronnait un gardien de la bolt, qui devait faire attention de ne pas se faire dérober le trophée par une autre association.
Le festival étudiant
Chaque année, le Mouvement des associations générales étudiantes de l’université (MAGE-UQAC) et les associations de programme organisent un festival au cours duquel se mesure la crème de la crème du corps étudiant dans différentes épreuves. Se déroulant pendant quelques jours à la mi-mars sous un thème différent chaque année, il s’agit d’une occasion mémorable de fraterniser entre programmes et de montrer ses compétences dans des disciplines qui n’ont rien à voir avec son champ d’études. Ce moment de l’année autour de la mi-session est synonyme de stress, alors autant lâcher son fou pendant quelques jours. On espère que le festival fera son grand retour dès 2023 pour la postérité et le plaisir des jeunes générations!
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Une table très prisée
Une certaine salle de réunion de l’université dispose d’une table de marbre particulièrement prisée. Plusieurs témoignages me sont parvenus à l’effet que les rapports intimes effectués sur cette table prennent un tout autre sens, si bien que des couples faisaient la file devant cette « porte du paradis », faisant mine de rien tandis que les amants précédents sortaient de la pièce.
Du monde de brosse… pas mal de brosses
De l’extérieur, les étudiant.e.s de l’UQAC passent pour une belle gang de party… et avec raison. La modération a meilleur goût, sauf quand il est question de créer de savoureuses histoires. Le Bal des glaces, grande célébration hivernale de l’UQAC, est l’une de ces occasions où l’on doit dompter le froid avec une bonne dose de folie.
À la différence de son homologue dans Harry Potter et la coupe de feu, il n’y a ici aucun côté soft. C’est ainsi que des gens se frenchaient en revenant de l’extérieur tout en se roulant dans une flaque de bière au sol. C’est sans oublier la fois où une personne a uriné sur une plante en plastique en croyant que c’était une vraie.
Et finalement, quiconque s’étant promené au centre social de l’UQAC a probablement été témoin d’ébats fougueux au moment d’un P.U (party universitaire). En fait, il y a de fortes chances que ce soit le cas pour tout le reste du pavillon principal de l’université. Certaines cachettes idéales n’étaient pas loin du dance floor. Les rideaux qui séparent le centre social en deux auraient bougé mystérieusement à plus d’une reprise pendant un P.U, raconte-t-on.
En bref, je ne doute nullement que le reste du Québec sache fêter pas à peu près. Mais en termes de philosophie des festivités, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, c’est vraiment géant!
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