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Les traditions de… droit à McGill

La qualité avant la quantité.

Par
Violette Cantin
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La Faculté de droit de l’Université McGill comporte indéniablement une aura de prestige. Sans doute que plusieurs de vos collègues en sciences humaines au cégep y ont d’ailleurs postulé, sans succès. Mais pour les heureux et heureuses élu.e.s qui y sont accepté.e.s, plusieurs activités sont offertes pour maintenir un sentiment de communauté. Rien de trop trash, évidemment : il ne s’agirait pas de salir la réputation des futur.e.s associé.e.s des plus gros cabinets au pays. Voici donc les infos que nous ont livrées deux étudiantes à propos des coulisses de la Faculté de droit à McGill.

Skit Nite

Le Skit Nite est l’un des événements les plus emblématiques de la faculté, selon Béatrice Mackie, étudiante de quatrième année qui a également été présidente de l’association étudiante en 2020-2021. « C’est un spectacle présenté vers mars ou avril, explique-t-elle. Des étudiants et même des profs présentent des sketchs! » Elle précise que cet événement est généralement rendu possible grâce au financement d’un gros cabinet de Montréal (tout est dans tout).

«J’ai essayé d’en organiser un sur Zoom l’année dernière, mais il n’y avait pas beaucoup d’intérêt»

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À cause de cette chère pandémie, le dernier Skit Night remonte au printemps 2019. « J’ai essayé d’en organiser un sur Zoom l’année dernière, mais il n’y avait pas beaucoup d’intérêt », déplore Béatrice. Y aura-t-il un Skit Nite en présentiel cette année? À suivre. Après tout, les boîtes de nuit rouvrent dès le 14 mars. Comme quoi tout est possible.

Le party de l’élite

Eh oui, chaque année, les facultés de droit et de médecine de McGill organisent un party commun. Non seulement ça, il s’agit d’une soirée open bar (ce qui veut dire alcool à volonté, pour les novices). « C’est pas mal le plus gros party de l’année », confirme Béatrice.

La twist? Il s’agit d’un party costumé dont le thème doit réunir les domaines du droit et de la médecine. Le thème du dernier party de ce type à avoir eu lieu, en 2019 : Medical malpractice (faute médicale, en bon français). Un solide brainstorm a dû être nécessaire pour trouver de bonnes idées de costume.

Le 5 à 7 renommé

Vous avez peut-être entendu parler des fameux 5 à 7 de réseautage de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Une tradition similaire existe à McGill : elle se nomme « Coffee House ». Béatrice insiste sur la dimension décontractée de l’événement. « Chaque jeudi soir, les communautés étudiantes et professorales pouvaient venir boire une bière ou manger un hotdog », se souvient-elle.

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L’événement avait lieu dans l’atrium, ce qui plaçait la soirée au cœur de la communauté « physiquement et moralement », mentionne-t-elle dans une jolie formule. Un pendant matinal, le « Mardi Mocha », avait également lieu. Pas d’alcool au menu, seulement un thé ou un café.

L’étudiante de deuxième année Fanny Caire n’a pour sa part jamais vécu de vrai Coffee House. « On en a eu un ou deux en ligne la session dernière », raconte-t-elle. En digne étudiante de la pandémie, son baptême à l’université a eu lieu sur Zoom, et comme un peu partout, les activités en présentiel tardent à reprendre comme avant.

Avec quelques collègues, l’étudiante a toutefois organisé une alternative : les Friday Beer Club. « Tous les vendredis, on se réunissait sur Zoom et on bavardait », explique-t-elle.

Thompson House

Bien que ce nom sonne comme celui de la maison d’un lord anglais, il s’agit en réalité d’un café-resto-bar situé sur le campus de McGill. « C’est très fréquenté par les étudiants en droit parce qu’on est géographiquement les plus proches », mentionne Fanny. Il est possible tant d’y étudier en buvant son café le matin que d’y boire un verre en soirée. « Pour entrer, il faut montrer sa carte étudiante qui prouve qu’on étudie à McGill, et on a droit à un invité », raconte-t-elle.

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Bref, la Faculté de droit à McGill n’a peut-être pas les traditions les plus arrosées, mais celles qui y existent sont solides depuis plusieurs années. Souhaitons à la communauté étudiante que ces traditions reviennent en force, si la pandémie finit un jour.