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Les tables de ping-pong pis les «bean bags» au bureau, on s’en fout
Pour les employés millénariaux, trop c’est comme pas assez…
À l’ère des millénariaux et de l’entreprise qui cherche à être un environnement cool et trendy pour attirer de nouveaux employés, est-il possible qu’on en fasse trop et qu’on ne cible pas les vrais besoins des travailleurs?
Les compagnies appellent ça des perks, c’est-à-dire des avantages nice de travailler à tel ou tel endroit. Elles font donc la promotion de leurs installations et de leurs conditions d’emploi pour attirer de nouveaux candidats exceptionnels et pour se démarquer auprès d’eux. Ce ne sont plus les gens qui doivent se vendre pour avoir une job, mais l’entreprise qui doit faire 1001 stepettes pour se faire valoir.
Parmi cette offre incalculable d’avantages que proposent certaines compagnies, on peut retrouver une épicerie chaque semaine, un frigo rempli de bières le vendredi, un gym dans les bureaux, des salles de méditations, des masseurs sur place et même des coiffeurs qui se déplacent pour que les employés se sentent toujours on point, comme le rapporte cet article de la BBC.
La compagnie Perkbox qui s’intéresse à la qualité de vie des employés a d’ailleurs révélé que prendre une p’tite frette le vendredi soir en finissant ses derniers dossiers avant la fin de semaine arrivait au 38e rang des avantages recherchés chez un employeur.
Cependant, ces avantages qui peuvent sembler aguichants à première vue sont désormais considérés comme «meh». Bien que ce soit un bon sujet de conversation autour d’un café dans un quartier branché de Montréal, ça ne changerait pas réellement la vie des employés. La compagnie Perkbox qui s’intéresse à la qualité de vie des employés a d’ailleurs révélé que prendre une p’tite frette le vendredi soir en finissant ses derniers dossiers avant la fin de semaine arrivait au 38e rang des avantages recherchés chez un employeur. Un mauvais classement pour ce «perk» dont les start-up ne cessent de faire l’apologie.
Même des avantages aussi flamboyants que des «vacances illimités» (comme offrent Netflix et Virgin) pourraient au final augmenter le stress des employés qui ne savent pas où fixer la limite pour ne pas paraître comme des mauvais employés. Comme quoi la liberté ne fait pas toujours plaisir.
Qu’est-ce qu’ils veulent d’abord, les employés?
Oui, les millénariaux peuvent paraître capricieux à cette lecture, mais en réalité ils ne font que chercher un environnement qui optimise leur santé physique et mentale, ainsi qu’une flexibilité d’horaires qui leur permet de croire que l’entreprise leur fait confiance.
Pour ça, on encouragerait davantage les compagnies à offrir des abonnements au gym, mais en dehors des bureaux, restreindre l’accès aux courriels la fin de semaine, favoriser le télé-travail et même proposer des semaines de travail de 4 jours.
Bref, des avantages qui ne nous font pas déjeuner-diner-souper au bureau, mais qui nous offre plus de temps à l’extérieur de notre environnement de travail.