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Les spots secrets du campus de l’UQAM – Partie I

Tous les recoins à connaitre du « cégep des adultes ».

Par
Clément Hamelin
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Du haut de son clocher qui surplombe sa trentaine de pavillons, le campus uqamien domine la Sainte-Catherine jusqu’à la Place des Arts. Mais l’UQAM est une petite cachotière et héberge quelques lieux mystérieux que j’ai pu découvrir (et expérimenter) durant mon baccalauréat. Alors pourquoi pas vous faire bénéficier de mon expertise en matière de secrets bien gardés? Suivez-moi dans l’envers du décor.

Avis à la communauté étudiante : cette liste n’est pas exhaustive et ne révèlera évidemment pas tout ce que le campus vous réserve. Cet article mériterait sans aucun doute une deuxième partie. Elle viendra.

LES SALLES DE MONTAGE AU 3E ÉTAGE DE JUDITH-JASMIN

La rumeur court que ce serait dans ces studios que Denis Villeneuve aurait monté les premières versions de Destination Monde. C’est très probablement un canular, mais bon, pourquoi détruire la magie si tôt dans le texte?

Outre les ébats créatifs de notre grand Denis, les studios de montage au troisième étage du pavillon Judith-Jasmin auront et servent encore aujourd’hui à bien plus que du « montage ». Des salles bien isolées et équipées de vieux sofas… vous voyez où je m’en vais. On salue ainsi tous les duos qui ne se sont pas gênés de procréer dans les locaux.

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LE TOIT DU PAVILLON DE DESIGN

Vous pensiez que le belvédère du mont Royal, c’était the shit pour observer Montréal dans toute sa splendeur? Vous n’avez clairement jamais testé le toit du pavillon de Design de l’UQAM.

En espérant qu’aucun.e agent.e Garda ou membre du personnel ne tombe sur ce texte, sachez que pour vous y rendre, vous devrez enfreindre une ou plusieurs règles.

L’accès au toit se trouve au dernier étage du pavillon. Mise en garde : c’est très facile de s’y perdre. Les architectes du bâtiment ont réellement mis les bouchées doubles pour rendre la cage d’escalier funky. Je n’ai malheureusement pas les connaissances en design pour vous expliquer les réflexions derrière leur complexité, mais sachez qu’à chaque fois que je les prends, c’est comme si c’était la première fois. Allez le constater par vous-même, tout deviendra plus clair (ou pas).

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Une fois la partie de serpents et échelles dans les escaliers terminée, l’infiltration se fait en deux étapes. Tout d’abord, vous aurez besoin de trouver la porte qui mène à la terrasse. Sachez qu’une affiche vous indiquera que d’ouvrir cette fameuse porte déclenchera une alarme. Sachez aussi que c’est (probablement) un mensonge. Allez, foncez, vous ne serez pas déçu.e. C’est à vos risques et périls.

Vous devrez ensuite monter une cage d’escalier métallique – rien de trop stressant. Et ce qui se cache plus haut, c’est un excellent chilling spot pour regarder un coucher de soleil, avoir du bon temps entre ami.e.s ou tourner des vidéos un peu weirds pour un projet « scolaire ». Je vous laisse ci-joint un exemple sans trop de contexte.

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LES TOILETTES AU SOUS-SOL

Pendant très longtemps, l’UQAM a eu la réputation d’avoir des toilettes se méritant une place tout en bas du billboard de la salubrité. Force est de constater que la situation a vraiment changé ces deux dernières années.

Toutefois, si vous faites partie de ceux et celles qui ont besoin de solitude lorsque le devoir du trône vous appelle et que les toilettes très achalandées des différents pavillons vous donnent la frousse… n’ayez crainte.

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Au sous-sol de l’agora, il existe des toilettes qui sont seulement réservées aux étudiant.e.s et aux membres du personnel. Pour y entrer, il faut swiper sa carte étudiante. Tranquillité d’esprit, odeur de lavande et toilettes spacieuses vous y attendent. Remerciez-nous plus tard, bonne crotte.

LA FAMEUSE PORTE-PIPI

Tant qu’à naviguer dans les thématiques odorantes, il allait de soi de vous présenter la fameuse porte-pipi.

À l’UQAM, c’est important de le savoir, après 23 h, on ne peut pas sortir par n’importe où. Seulement quelques sorties restent ouvertes, et trop souvent, on se fait prendre après avoir flâné trop longtemps dans les corridors. Une autre complication, c’est que toutes ces portes vous éloignent considérablement du métro Berri-UQAM.

Une solution risquée s’offre à vous. Je vous épargnerai les explications entourant son odeur, mais il existe une porte de secours qui se trouve à côté des associations de la Faculté de communications qui donne directement sur la rue Berri – la fameuse porte-pipi. Huit secondes et quart de marche plus tard, vous êtes dans le métro.

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Si jamais vous décidez de jouer cette carte pour vous éviter un détour, faites vites, car lorsque cette porte est ouverte, une alerte est envoyée à la sécurité et un.e agent.e Garda en furie sera en quête de vengeance pour mettre la main (et donner un gros avertissement) au bandit ayant enfreint le cadre de porte sacré. Honnêtement, ça en vaut la chandelle à chaque fois.

Bref, les recoins méconnus du commun des mortels de l’UQAM ont de quoi nourrir votre adrénaline pendant tout un bac. Rappelons-nous qu’ici, on a exploré quatre lieux. Imaginez tout ce qui se cache sur le reste du campus!

Vous connaissez d’autres spots secrets de l’UQAM qui mériteraient leur place dans le Guide des universités URBANIA? Écrivez-nous au [email protected].