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Les pires histoires d’argent en voyage 

Et de maudites bonnes anecdotes à raconter.

Par
Ariane Labrèche
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On a tous fait de mauvaises décisions en voyage. Acheter un souvenir Made in China à gros prix pendant une sortie scolaire ou payer vraiment trop cher pour se faire faire des tresses en République dominicaine : on apprend souvent des leçons à la dure lorsqu’on est à l’étranger.

J’ai donc demandé à des globe-trotters quelles étaient leurs pires anecdotes reliées à l’argent en voyage, afin de possiblement vous éviter certains moments de honte lors de votre prochaine excursion.

Remerciez ces héros de l’ombre qui ont accepté de piler sur leur ego pour le bien commun.

Celui qui est resté sur sa faim

« J’étais avec un collègue au Mali. On a repéré un restaurant et on s’est assis en terrasse. Quelques minutes plus tard, un gars vient nous demander ce que nous voulons manger et boire. Il énumère plusieurs plats et nous choisissons. Comme c’est souvent le cas en Afrique, il nous demande de payer en avance pour qu’il puisse aller acheter de quoi nous restaurer. Nous lui donnons l’équivalent de 20 euros en francs CFA et il s’en va.

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Quelques minutes plus tard, un autre gars arrive pour prendre notre commande. On lui explique qu’on vient de passer notre commande à une autre personne.

Il nous répond qu’il est le patron du restaurant et qu’il n’a pas d’employé… »

– Guy

Visiblement, Guy a rencontré l’arnaqueur le plus professionnel du Mali. Prenez le temps de vérifier que l’employé qui vous sert est bel et bien… un employé.

Celle qui a aura le panorama le plus raté

« En Égypte, un gars nous a proposé de prendre une photo de nous avec notre propre appareil devant les pyramides. On pensait lui avoir donné l’équivalent de deux euros en lires égyptiennes, sauf qu’on lui a plutôt donné 70 euros. Et pour comble : la photo était ratée. Preuve à l’appui. »

– Valérie

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C’est sûrement la photo de voyage la plus triste qu’on n’ait jamais vue.

Ceux qui ont voyagé un peu sont sûrement tombés sur des photographes qui proposent de vous tirer le portrait devant des bâtiments célèbres, comme la tour Eiffel. Je n’ai pas besoin de vous dire que ces services sont souvent bien trop chers, mais au moins, ils sont capables d’inclure leurs sujets dans le cliché.

Celle qui s’est fait avoir par les devises

« Au cours d’un de mes premiers voyages, j’ai acheté des Ray Ban pendant que j’étais en transit en Chine. Pensant que le prix était affiché en yens à cause du Y, ça revenait à environ 29 euros avec le taux de change. Vu que c’est la Chine, je me disais bien que ce devait être des fausses. Après les avoir achetées, j’ai eu un doute et j’ai vérifié sur Google. Le signe Y, c’est pour le yuan, et non le yen. 256 euros qu’elles m’ont coûté ces lunettes de soleil. Je me suis sentie tellement stupide! Cela dit, je les ai encore sept ans plus tard et je fais bien attention de ne pas les perdre, vu ce que ça m’a coûté. »

– Marie

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On ne le répètera jamais assez : il faut prendre le temps en arrivant quelque part de retenir la valeur de la monnaie locale comparée à notre monnaie et surtout, apprendre à reconnaître les différents billets. Sinon, on peut se ramasser avec les lunettes de soleil cheap les plus chères de Beijing.

Celles qui ont rencontré les pires chauffeurs de taxi

« J’ai pris un taxi en Belgique ou en Allemagne, je ne suis plus certaine. Avec l’accent du chauffeur, j’avais compris que ça coûtait 70 euros au lieu de 17 euros, mais le gars a pris mon argent sans me dire que j’avais mal compris. Je n’avais pas dormi depuis deux jours et je n’ai pas réalisé que ça n’avait pas de sens pour la distance. »

– Amélie

« À Istanbul, un chauffeur a fait un immense détour pour m’emmener à mon hôtel. Il a ensuite pris les billets pour ma course avant d’en cacher un et de me dire que je ne l’avais pas assez payé. C’est allé tellement vite, et avec son ton agressif il a réussi à me faire douter. Il a ensuite bloqué mes bagages dans le coffre et a refusé de me les redonner jusqu’à ce que je le paie. Depuis, je ne prends des taxis que lorsque je n’ai pas d’autre choix et je privilégie le transport en commun et des applications comme Uber. »

– Naïma

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Un voyage n’est jamais complet sans une rencontre mémorable avec un chauffeur de taxi qui tente de nous frauder. La meilleure manière de se prémunir contre ce type d’arnaque est de demander aux gens de la place combien devrait coûter une course et refuser de payer plus. Il faut apprendre à avoir les nerfs solides, parce que les négociations peuvent parfois devenir assez houleuses.

Sinon, on peut se fier sur des applications de transport comme Uber, ou encore Yandex en Asie centrale. Ça peut sauver bien des maux de tête!

Celles qui se sont faire vendre du toc

« À New York, j’ai négocié longtemps avec un commerçant du Quartier chinois pour avoir un chandail « I <3 NY ». J’ai réussi à avoir un prix plus raisonnable et je l’ai acheté. Le monsieur a pris le chandail dans la pile et l’a mis dans un sac qu’il a attaché. Quelques heures plus tard, j’ai voulu montrer mes achats à mes amis dans l’autobus, et j’ai réalisé que je m’étais retrouvée avec un chandail I (pomme) NY. J’étais tellement fâchée! J’avais 15 ans et depuis, je vérifie toujours mes achats. »

– Emmy

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« On s’est rendus dans une belle grosse bijouterie en Chine où Sinorama nous a amenés. J’ai acheté un bijou en argent sterling 925 avec de belles perles, qui venait avec un beau certificat écrit en chinois. À mon retour, ça s’est mis à changer de couleur ce beau métal-là! C’était pas pantoute de l’argent sterling 925. »

– Stéphanie

Ah, les bijoux en « argent ». Si vous tenez à acheter des souvenirs, demandez à votre hôtel ou à des gens de la place où vous devriez aller. Non seulement vous risquez de trouver de la meilleure qualité, mais ça risque de coûter moins cher. Un truc : les boutiques vendant de bons produits sont rarement au cœur des quartiers touristiques.

Pour finir, je vous offre la palme du vol le plus dynamique de tous les temps.

Celle qui a vu son argent partir au galop

« Lors d’une randonnée à cheval en Jamaïque, le gars voulait absolument que je fasse du galop, mais moi, je voulais juste aller au trot. Ça coûtait 15$ et je n’avais qu’un 20$ sur moi. Le gars a pris mon billet et m’a dit : regarde, c’est ça que je voulais que tu fasses! Il est parti au galop avec mon 20$ et je n’ai jamais vu mon change. Mon chum a tellement ri et moi aussi, d’ailleurs. »

– Louise

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La plus grande leçon qu’il faut tirer de toutes ces anecdotes : se faire avoir, c’est plate, mais il faut apprendre à passer par-dessus. Dites-vous que ça finit toujours par faire de bonnes histoires!