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Les pires et meilleures dépenses d’Alexandre Barrette

Petite incursion dans le portefeuille de l’humoriste et animateur.

Par
Constance Cazzaniga
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Depuis déjà 20 ans, Alexandre Barrette fait sa marque au Québec comme humoriste et animateur. Et depuis maintenant deux saisons, il laisse aussi sa trace en Amérique centrale, où il coanime avec Jean-Philippe Dion Sortez-moi d’ici, une émission diffusée les dimanches soirs à TVA.

En attendant la prochaine saison de cette série à succès, on s’entretient avec Alex afin de lui demander s’il fait toujours des choix aussi judicieux en matière de finances personnelles.

Es-tu plus du type dépensier ou économe?

Économe. J’ai commencé à investir vraiment tard dans ma vie.

Quand je lis des livres comme celui de Pierre-Yves McSween, je culpabilise beaucoup parce que je réalise que je n’ai pas bien fait fructifier mon argent quand j’ai commencé à en avoir un peu.

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Mais je ne suis pas du type dépensier. Je n’ai pas tant de fun à dépenser. J’accumule plein de choses, mais celles-ci ont plus une valeur sentimentale, comme des cartes de souhaits.

C’est quoi ton dernier achat dont tu ne peux plus te passer?

Je me suis acheté un bon manteau il y a peut-être 10 ans, et là, je viens de m’en racheter un. Tu sais, un esti de bon manteau qui coûte une fortune, mais qui en vaut la peine parce que l’hiver est plus facile à affronter.

En plus, je suis très frileux, alors ne pas avoir trop froid, ça vaut la dépense de près de 1000$, même si je trouve ça aberrant comme prix. Et si ça dure 10 ans, à 100$ l’hiver, c’est un bon retour sur mon investissement.

As-tu fait des achats particuliers en prévision du tournage de Sortez-moi d’ici au Panama?

Non, zéro! On n’a pratiquement pas le temps de rien faire, là-bas, à part tourner. C’est pas comme si j’avais plein d’activités planifiées.

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C’est particulier, de voyager avec une production télé, parce qu’on nous habille. Je n’ai donc pas eu à penser au linge, parce qu’il y a une styliste qui vient avec nous et que tout notre stock est livré.

Ton meilleur achat fait au Panama pendant les tournages de l’émission, ça serait quoi?

Je n’ai acheté que de l’alcool! J’aime bien goûter des bières locales, alors je les ai toutes achetées. Pour moi, c’était exotique, mais j’ai sans doute bu des bières qui, pour les gens de là-bas, sont comme de la Budweiser.

Quelle est la dernière dépense que tu as faite, mais que tu as regrettée?

Un vélo de route que j’ai acheté il y a quatre ans. Je hais la position! J’avais un vélo plutôt de base, j’étais bien heureux et je montais le mont Royal. J’ai croisé un gars qui m’a dit d’acheter un vélo de route, que c’était un game changer.

Finalement, c’est l’achat que je regrette le plus de toute ma vie. Je l’ai payé cher, je l’ai utilisé une dizaine de fois et chaque fois, j’ai eu mal au dos.

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As-tu un plaisir coupable pour lequel tu n’as pas peur de dépenser?

Tout ce qui est tennis : voyage de tennis, équipement de tennis, shorts de tennis, souliers de tennis, raquettes de tennis… l’équipement de sport en général, en fait.

On dirait que j’ai aucune limite et zéro remords, parce que je mets ça dans le département « forme physique et plaisir sain ».

Y a-t-il quelque chose que tu collectionnes?

Je ne sais pas si je peux parler de collection, mais des raquettes de tennis, c’est sûr que j’en ai quand même beaucoup. En plus, je ne me départis pas de mes anciennes. Au total, j’en ai peut-être une quinzaine.

D’ailleurs, c’est ça que je veux dire, quand je dis que j’accorde une valeur sentimentale à des choses, même celles qui ne devraient pas en avoir… comme des raquettes brisées, par exemple.

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Une dépense rêvée, mais hors de prix?

Un court de tennis. Ça prend de l’espace! Pour avoir ça, ça prend déjà un terrain qui a de bonnes dimensions, et ensuite c’est pas mal de cash, minimum 100 000$. Il faut faire égaliser le terrain, couler le ciment, acheter le filet…

Disons qu’à Montréal, je n’aurais pas les moyens de me payer un terrain assez grand pour ça.

C’est quoi la meilleure leçon que tu retiens par rapport à l’argent?

Je l’ai appris sur le tard, mais il faut investir son argent.

J’aurais dû faire ça quand j’ai commencé à avoir des revenus à la télévision avec Taxi payant. J’avais mis une certaine somme de côté, mais sans investir, la somme est restée la même. En plus, c’était des bonnes années à la bourse! Disons que j’ai appris ma leçon.

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