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Les indispensables pour une promenade avec son chien
Lexie piétine de joie, tourne sur elle-même et me montre tous ses plus beaux jouets; elle sait qu’on va se promener.
Je sors ma laisse, je remplis mes poches de grenailles fun, je descends les quelques marches de la maison et me voilà partie à l’aventure. Que ce soit pour ma petite balade quotidienne ou une aventure, je dois penser à toutes les petites choses qui rendront ma promenade plus agréable.
Évidemment, c’est moins pire que de paqueter son carrosse pour partir au parc avec les enfants, mais il faut tout de même une petite checklist mentale. En voici une à garder sous la main.
Les habits
Selon le style de chacun.e, certains chiens portent des manteaux et des chandails, que ce soit pour suivre les tendances ou pour se protéger du froid, de l’eau ou de la saleté. J’ai vu des pitbulls porter des hoodies pour un style décontracté, des caniches se pavaner en one-piece anti-boulette-de-glace l’hiver et j’ai moi-même une salopette de pluie pour éviter les stalactites de slush sous la bedaine de ma bête au printemps.
Techniquement, les chiens doivent être tenus en laisse; la loi oblige aussi le port du harnais aux chiens de plus de 20 kilos. Les municipalités demandent également d’enregistrer son animal afin d’obtenir une médaille d’identification; déjà là, c’est trois affaires à avoir avec soi.
La laisse doit être d’une longueur de 1,85 mètre maximum, mais elle peut être aussi fun que possible; attachée à la taille avec une ceinture de traction, en cuir, avec une partie bungee, en biothane pour éviter de devenir un vieux cordon brun trempé, etc.
On peut faire preuve de plus de créativité dans notre choix de collier, qui sert principalement de faire-paraître pour la médaille. Des artisan.e.s québécois.es en proposent d’ailleurs pour tous les styles.
Je coche mentalement les items suivants : laisse, harnais, collier, médaille et un p’tit suit de pluie les jours bouetteux.
Des sacs à crotte
Je ramasse ma crotte en mode Bend and Snap, directement inspiré de Legally Blond; pas peu fière d’être un maître de chien responsable et qui ne laisse pas de trace. Oui, le petit rouleau se déroulera complètement dans notre poche; oui, il sera difficile de trouver de quel côté s’ouvre le maudit petit sac à moins de se licher le bout des doigts avec une odeur nauséabonde tout près; oui, le jour où ton chien fera le plus gros paquet en soutenant le regard de ton voisin dégoûté, il ne t’en restera qu’un avec un petit trou dedans.
Je coche mentalement les items suivants : un rouleau de sacs, ou au moins 4-5 sacs dans le fond d’une poche.
De l’eau
Plein de parcs n’offrent pas d’accès à de l’eau potable. J’ai longtemps été insouciante, me pensant au-dessus de l’hydratation nécessaire lors d’un effort physique, n’ayant pas soif au début et partant pour « juste une p’tite marche ». J’ai monté le mont Gosford sans bouteille d’eau, en m’abreuvant comme une imbécile dans les ruisseaux boueux; à ne pas essayer.
Il est primordial de traîner sa petite bouteille pour soi, mais aussi pour son chien. Bien que ce dernier risque moins de complications s’il abreuve d’eau souillée (attention aux eaux stagnantes et aux algues bleues meurtrières pour nos animaux!), un petit bol d’eau fraîche est un luxe non négligeable.
Je m’organise pour toujours traîner ma cruche de près de quatre litres dans le coffre de ma voiture. Je peux ainsi remplir nos gourdes à plusieurs reprises. Ensuite, on peut choisir d’avoir une bouteille commune pour son chien et soi, en lui versant sa portion dans un petit bol rétractable léger; ou avoir une bouteille chacun.e, ce que je conseille si son chien est aussi assoiffé qu’un.e étudiant.e du HEC, une bouteille d’un litre ne suffirait probablement pas.
Je coche mentalement les items suivants : une cruche remplie, ma bouteille d’eau et un petit bol.
Des gourmandises
Pas besoin d’avoir des gels de sucre comme les marathonien.ne.s; une petite barre tendre, une pincée de raisins secs (au moins ceux enrobés de yogourt, please) pour se donner un petit boost, et le tour est joué.
Pour la promenade de quartier, pitou n’a pas nécessairement besoin d’un bouillon de récupération rendu au coin de la rue, t’sais. Une pochette de gâteries bien odorantes et appréciées permettra de garder son attention.
Je coche mentalement les items suivants : un sac réutilisable plein de petits bouts de foie séché.
Toutes les autres petites affaires qui dépendent de la situation
Des lumières pour une promenade en soirée. Il existe des colliers lumineux avec un branchement USB pour une charge facile et rapide permettant de rendre visible un chien, autant dans sa cour pour la dernière sortie du jour, que sur le bord de la route.
Une pince à tiques, qui se retrouvent de plus en plus partout et qui sortent dès qu’il fait plus de 4 degrés Celsius dehors. Ce n’est plus seulement en campagne dans le fin fond de nulle part qu’on retrouve ces petites bêtes; elles sont partout, même au travers du béton des parcs de la grand-ville.
Des petites bottes pour éviter les blessures aux pattes sur les trottoirs bouillants l’été, et l’abrasif du sel et des produits chimiques l’hiver. Elles sont aussi efficaces pour les chiens aux pattes-Grinch chez qui la glace s’insère douloureusement entre les orteils.
Une muselière pour les chiens qui en ont besoin. Aucun jugement.
Un dossard d’entraînement pour signifier aux humains que son chien a besoin d’espace et leur permettre de prendre action selon la situation; changer de bord de rue, attendre plus loin ou éviter de s’engager sur un chemin étroit en même temps.
Un transport pour le vieux chien. Un petit chien peut facilement se transporter dans un sac à dos conçu à cet effet. Ainsi, on peut lui faire vivre des aventures, tout en respectant la sagesse acquise. Pour un plus grand cabot, on retrouve des poussettes, pratiques sur de très longues distances attachées à son vélo, pour éviter les brûlures sur les pistes asphaltées l’été et même dans certains campings!
Les particularités des aventures dans les bois
L’Or vert qui recouvre notre province est un terrain de jeux fantastique et sauvage par endroit. En partant avec son chien, on augmente le risque d’accident, d’une patte cassée à un face-à-face improvisé, voire un piège d’un trappeur un peu trop subtil.
On vous met donc une liste en rafale de petits plus, histoire de conscientiser les aventureux et aventureuses du bushwalk qui partent avec pitou.
– Un briquet et un couteau;
– Un répulsif à ours et une cloche qui alerte de notre présence;
– Une pince ultra solide pour les épines de porcs-épics;
– Un foulard, qui fait office d’élément mode, mais aussi de couverture de survie, de bandage, de support, de moyen pour tirer un chien blessé, d’abris.
La liste pourrait continuer encore et encore. Notre niveau de confort varie selon plusieurs facteurs extérieurs – le sentier, la région, la période de l’année, notre capacité physique et celle de notre chien –, mais aussi entre personnes d’un même groupe de marche. Apportez plus que le nécessaire et soyez prudent.e!
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Ce contenu a été bichonné pour Dehors par l’équipe d’On va se promener? qui vous propose aussi d’autres contenus canins ici!