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Selon un sondage Léger, 61 % des Canadien.ne.s de 18 à 24 ans aimeraient pouvoir amener leur BFF poilu au bureau. Au Japon et aux États-Unis, plusieurs entreprises le permettent – et rencontrent beaucoup de succès avec cette mesure.
Et nous, est-ce qu’on aime ça, les chiens au travail? La zoothérapie est bonne pour tout le monde, mais des bêtes qui jappent ou qui font pipi sur votre sac à dos, ça peut être chiant. On fait le tour de la question.
Une mode qui ne démord pas
Pouvoir amener son chien au travail semble faire partie des avantages « nouveau genre » des entreprises, tout comme les horaires flexibles, les journées de congé pour la famille et la santé mentale ou encore les vacances illimitées (!). Au Québec, Mondou, URBANIA (tiens, tiens) et Moment Factory le permettent. Au Canada anglais, Hootsuite, Mars et Electronic Arts aussi.
52 % des foyers québécois possèdent un chat ou un chien.
Aux États-Unis, qui font toujours tout plus intensément que tout le monde (c’est-tu moi?), certaines startups proposent des journées de congé en cas de deuil d’un animal de compagnie ou même des congés de « pawternity » payés quand un.e employé.e adopte un bébé chien. Depuis 1999, la fin du mois de juin marque le « Take Your Dog To Work Day » au pays. Ici au Canada, la tendance commence à s’implanter, notamment chez Amazon, Google, Nestlé et Ticketmaster, pour ne nommer que ceux-là.
Quand on sait que la SPCA de Montréal a accueilli 689 animaux abandonnés au cours des trois derniers mois seulement, on constate l’effet de la fin de la pandémie (et des logements qui n’acceptent pas les animaux, mais c’est une autre histoire) sur les cocos de la métropole.
D’autres chiffres qui parlent : 200 000 Canadien.ne.s ont adopté un chien ou un chat durant la pandémie et 52 % des foyers québécois possèdent un chat ou un chien. Avoir des arrangements de travail pour les accommoder, finalement, ne parait pas si fou – surtout quand on sait qu’un.e employé.e heureux ou heureuse est un.e employé.e fidèle !
Le paradis sur terre… au bureau
La tendance est donc à la hausse, et les avantages sont nombreux. Selon une étude américaine, les employé.e.s qui amènent leur meilleur ami poilu au bureau sont moins stressé.e.s, ont une meilleure perception du soutien que leur offre leur employeur et sont plus productif.ive.s que leurs collègues. Rien de moins!
Une autre étude corrobore ces découvertes, en plus de souligner l’apport social des chiens au travail, qui entraînent plus d’échanges et de coopération entre collègues. Les chiens qui souffrent d’anxiété de séparation ou qui ont besoin de soins spéciaux, eux, bénéficient d’être près de leur maître.sse toute la journée.
Le fait de devoir sortir promener toutou encourage une oxygénation du cerveau qui favorise la concentration.
D’autres avantages d’une politique « chien au boulot »? Pour les entreprises, on note une plus grande fidélisation des employé.e.s et une relation client bonifiée. Pour le personnel, on souligne que le fait de devoir sortir promener toutou encourage une oxygénation du cerveau qui favorise la concentration. C’est vrai que d’aller dehors au lieu de prendre un break TikTok dans la cuisine, c’est mieux pour la santé!
Jappements interdits
On songe également aux risques de réactions allergiques de certain.e.s collègues, sans oublier les potentielles morsures, blessures et autres destructions de mobilier. Certaines personnes ont une peur bleue des chiens – devrait-on les accommoder elles aussi? Faire plaisir à tout le monde, ce n’est pas toujours facile.
Pour les entreprises, il importe de tracer des directives claires. Il faut s’entendre avec le ou la propriétaire de la bâtisse ou du bureau, consulter les employé.e.s en amont, faire signer une décharge à ceux et celles qui amènent pitou au bureau.
Désigner une zone sans chien peut pallier le problème des employé.e.s allergiques ou effrayé.e.s. Enfin, les patron.ne.s ne doivent pas oublier que des morsures ou des accidents qui arrivent sur le lieu de travail, ça rentre dans les choses couvertes pas la CNESST… et ça peut donc leur coûter cher.
Comme quoi tout ça, c’est un major cas de pensez-y-bien, et ce, tant pour les employé.e.s que pour les employeurs.
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