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Les 7 types de personnes que vous allez croiser en randonnée

Le vrai danger en nature, ce n’est pas la faune animale, mais la faune humaine…

Par
Pier-Luc Ouellet
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URBANIA et MEC (Mountain Equipment Co-op) s’unissent pour vous préparer le mieux possible à votre future randonnée.

Le Québec offre une quantité incroyable de grands espaces magnifiques qui attendent juste qu’on vienne les explorer. Mais dans notre vie de tous les jours, pris dans les stress quotidiens de la ville, on peut en venir à être déconnectés de la nature, et à oublier quoi porter et quoi apporter en randonnée pour bien en profiter. Par exemple, quand mes amis m’ont amené, il y a quelques années, faire une randonnée dans les Chic-choc : j’ai oublié ma gourde d’eau et j’ai été malade pendant 2 jours. Constat: marcher dans la nature, ça s’apprend.

Tout ça pour dire qu’avant de vous aventurer, il peut être intéressant de vous préparer, notamment au genre de gens que vous risquez de rencontrer. Parce que le vrai danger en nature, ce n’est pas la faune animale, mais la faune humaine…

Les wannabe Bear Grylls

Après s’être tapé un marathon d’émissions sur la nature au Canal Évasion, ils ont décidé qu’ils avaient trouvé leur vraie vocation : explorateurs. Ils sont donc allés au magasin de plein air et ont juste acheté tout ce qu’ils avaient. Ils ont maintenant tellement de gadgets, ils sont un peu les Batman de la forêt boréale.

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Ils ont un manteau qui leur permettraient de survivre sur Mars, mais ils ne l’ont jamais encore sorti, de peur de le salir. Ils ont des bâtons de marche développés par la NASA, une gourde d’eau qui leur permet de transformer n’importe quelle flaque de bouette en bouteille de San Pellegrino, un briquet qu’on pourrait comparer à un lance-flamme et des bottes qui marchent à leur place.

Ça fait quand même beaucoup d’équipement pour monter le Mont-Royal.

Les abominables hommes des bois

Ils sont directement opposés aux wannabe Bear Grylls. Vous, avant d’amorcer votre randonnée, vous vous êtes assurés d’avoir tout ce qu’il vous fallait : un bon manteau chaud, mais léger, des bottes confortables, une gourde pleine et des collations. Vous êtes prêts.

Et là, alors que vous commencez votre ascension, vous croisez un de ces hurluberlus : il a une longue barbe et des cheveux longs, et il se promène en chest (bronzé) avec des pantalons de surplus d’armée. C’est tout.

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Vous vous dites qu’il va sûrement mourir en chemin, mais non. Alors que vous êtes à mi-chemin et que vous commencez à craindre de manquer d’eau, vous le croisez en train de redescendre, de bonne humeur (et encore plus bronzé, comme si c’était possible).
N’essayez pas de comprendre. Il est à un autre niveau, il a appris à survivre en buvant la rosée des feuilles et en invoquant les lièvres pour qu’ils lui apportent des racines comestibles. Il ne fait plus qu’un avec la nature, il n’a pas besoin d’équipement.

Sauf peut-être du déodorant.

Les dude-bros

Ils sont nombreux, ils parlent fort, et ils vont s’arranger pour que vous sachiez qu’ils sont là, bro. Même s’ils sont musclés, vous sentez qu’ils ne connaissent pas nécessairement la nature. Ce sont des muscles de gym, ça, pas des muscles de montagne.

Même s’ils ne sont pas des hommes des bois, ils sont venus avec de l’équipement : des caisses de 24 et des speakers sans-fil pour faire jouer leur EDM une fois rendus au sommet de la montagne.

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Parce que clairement, ils sont venus pour faire le party. Les bars, c’est pu assez pour eux; ils vont faire leur propre bar en haut de la montagne.

Bon, ils ne seront sûrement pas assez en forme pour faire le chemin aller-retour, mais ça les dérange pas tellement. Avec l’alcool qu’ils vont ingérer, ils vont se réveiller en bas de la montagne sans aucun souvenir de comment ils sont arrivés là (ils ont déboulé.)

Les vedettes Instagram

Ils ont débarqué en pleine nature avec une mission : avoir des likes. Ils voudraient bien prendre le temps d’apprécier les paysages ou de respirer l’air frais, mais ils n’ont pas le temps. Ils doivent se rendre au sommet de la montagne le plus vite possible, parce qu’ils doivent ensuite photographier leur souper au restaurant, puis faire une story en direct du bar où ils rappent sur Bodak Yellow.

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Ils risquent donc d’emprunter un VTT, de se rendre jusqu’au sommet à toute vitesse, se vider de l’eau dans le visage pour donner l’impression d’avoir eu chaud, passer plus de temps à cadrer leur photo qu’ils n’en ont mis à se rendre au sommet, se déboucher une IPA ou un vin blanc pour faire festif, puis repartir à toute vitesse. #nature #pleinair #ressourcement

Les ados

Ils ont décidé d’aller passer une journée en nature, parce que c’est une des seules activités qu’ils peuvent se payer avec leurs allocations à passer le gazon. Vous savez qu’ils forment un groupe, parce qu’ils portent tous le coton ouaté de leur équipe scolaire, sûrement un nom d’animal, genre les redoutables Tigres de la Polyvalente (le milieu de vie naturel des tigres, comme nous le savons tous).

Ils ne sont pas du tout équipés pour la randonnée, comme en témoigne Jess (il paraît que c’est pas son nom complet, mais tout le monde l’appelle Jess), qui a décidé que les gougounes étaient le type de chaussure idéal pour la randonnée. De tout façon, c’est pas ben grave, ils vont juste entrer dans le sentier pour faire à croire à leurs parents qu’ils vont passer la journée en dehors. En fait, ils vont passer la journée dans le chalet sur leur cell.

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Les ornithologues à la retraite

Eux aussi, ils se promènent en groupe, mais leur uniforme est un peu différent. Dans leur cas, on parle de chapeaux beiges d’explorateurs et de bas blancs montés jusqu’aux genoux. Et surtout, ils portent leurs jumelles autour du cou.

Parce qu’ils sont vraiment là pour les oiseaux. Inspirés par le Dieu, Pierre Verville, ils sont venus armés de leur guides et de leurs jumelles pour tenter de repérer l’oiseau rare. L’ornithologie, c’est le Pokémon Go des baby-boomers.

Vous allez les repérer facilement, parce que leur chef va passer la journée à parler beaucoup trop fort, et à pointer ses jumelles vers le monde en disant: « Oh, je vois une grosse corneille. OUPS, scuse moi Serge! »

Vous

Peut-être que vous avez décidé de vous prendre en main, tannés de devoir prendre une pause chaque fois que vous montez les trois marches de votre perron. Ou peut-être que vos amis plus en forme vous ont traîné de force dans le bois parce que vous commencez à être translucide à force d’écouter Netflix enfermé dans le noir, et que ça les inquiète.

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Ça fait longtemps que vous n’êtes pas « allé jouer dehors », et au début ça fait un peu peur. Vous n’êtes pas aussi en forme que vos amis. Mais c’est ça la beauté du plein air : vous y allez à votre rythme, et les paysages vous accompagnent tout au long de votre parcours.

Et puis quand vous revenez au chaud à la fin de votre journée, vous vous laissez tomber sur un fauteuil et vous mangez avec appétit le repas auquel vous avez pensé toute la journée.

Jouer dehors pis se bourrer la face, c’est peut-être juste ça le bonheur.

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Si vous avez envie vous aussi de vous mettre au plein air, sachez que les conseillers de MEC , qui fête son 15e anniversaire au Québec cette année, sont là pour vous offrir des conseils ainsi que toute une gamme de produits afin de vous préparer pour vos aventures. Après, il ne restera plus qu’à aller vous amuser!