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Les 7 pires comportements de parents selon vos collègues de travail

Les 7 pires comportements de parents selon vos collègues de travail

Karim, technicien en informatique, adore les enfants. Mais à petite dose. 

Par
Lucie Piqueur
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Après la lune de miel des congés parentaux, le moment est venu de retrouver le chemin du bureau. Vos petits anges sont inscrits à une super garderie, vous avez 45 soupers préparés d’avance au congélateur, vos pantalons de travail ne sentent presque pas le yogourt aux fraises : votre vie de parent va comme sur des roulettes!

Mais si on vous disait que vos collègues ne partagent pas toujours votre enthousiasme?

On a demandé à des professionnels ce qui les agace le plus chez les parents qui travaillent à leurs côtés. (Bien entendu, les prénoms des intervenants ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes interrogées et éviter les conflits de travail.)

1. N’avoir aucun autre sujet de conversation que les enfants

Karim, technicien en informatique, adore les enfants. Mais à petite dose.

« Sincèrement, je les trouve trop mignons, et ça fait plaisir de voir le sourire sur le visage de mes collègues quand ils me racontent ce que leur bébé a appris de nouveau. Par contre, j’aime aussi quand les gens ont leur propre personnalité en dehors d’être le papa d’Enzo. Parlez-moi aussi d’actualité, de cinéma, ou de je sais pas, moi. »

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2. Se plaindre constamment

Karim se demande parfois si ses collègues ont vraiment pris le temps de réfléchir à ce que ça signifie, avoir un enfant.

« Ce qui est encore pire, c’est quand ils ne parlent de leur famille que pour s’en plaindre : “Ah! j’ai donc mal dormi! Mon fils a la gastro! J’ai pas une minute à moi à la maison! Les camps de jour coûtent trop cher! J’haïs ça, faire des lunchs!” Je compatis, mais parfois, c’est lourd. »

3. Parler en bébé

Victoria, quant à elle, est vendeuse dans un magasin de mode et entretient une haine secrète pour ses collègues qui parlent en bébé.

« C’est très personnel, mais ça me gosse au plus haut point. J’ai des collègues avec des enfants qui n’arrivent pas à mettre la switch à off en arrivant au travail, et qui continuent de parler en bébé et de materner leurs collègues et clients. Je suis sûre que leurs enfants adorent ça, mais moi, j’ai pas besoin qu’on m’encourage dans mes tâches comme si j’apprenais à faire du vélo. »

4. Assumer que les non-parents n’ont aucune obligation en dehors du travail

Selon Victoria, lorsque les écoles ferment pendant une tempête de neige, les employé.e.s sans enfants se retrouvent souvent avec une double charge de travail.

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« Ça ne me dérange pas, je suis solidaire. Si tu veux que je ferme le magasin à ta place parce que ta fille a son spectacle de ballet, ça va me faire plaisir. Mais il y a une façon de le demander et certains parents pensent que, parce que j’ai 23 ans et que je n’ai pas d’enfants, j’ai juste ça à faire, prendre leurs shifts. Moi aussi, j’ai une vie en dehors de la job. »

5. Renforcer les stéréotypes de genre

Marie-Laurence, qui a elle-même deux ados, travaille dans l’événementiel. Bien consciente de la réalité des parents, elle n’a pas de problème à ce que ses collègues doivent parfois quitter plus tôt pour gérer leurs enfants.

« Ce qui m’agresse ben gros, par contre, c’est de voir mes collègues mamans courir à la garderie chaque fois que leur coco a la gastro, alors que les papas restent tard le soir, concentrés sur leur travail ou pour piquer une jasette avec leurs collègues. »

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« Je les imagine arriver à la maison pile à l’heure pour la routine du dodo, avec la double satisfaction d’être un bon parent et un bon employé. On dit que la société évolue, mais c’est pas toujours ce que je constate. »

6. Plaindre les gens qui n’ont pas d’enfants

Technicienne en cinéma, Marion change de collègues au fil des contrats, et fait leur connaissance pendant les tournages. Quarantenaire et sans enfants, elle espère toujours ne pas tomber sur des collègues parents qui n’entrevoient pas d’autre sens à leur existence.

« En faisant du small talk, c’est une des premières questions qui sort : “Pis toi, t’as-tu des enfants?” Quand je leur réponds que non, il y en a toujours un pour me lancer un regard plein de pitié. Ils ne peuvent pas concevoir que tout le monde ne vit pas comme eux ou qu’on puisse trouver le bonheur ailleurs qu’en faisant des bébés. »

7. Ramener les virus de garderie au bureau

Fonctionnaire, Martin profite à fond d’une vie sans enfants. Enfin, ça, c’est quand ses collègues parents ne lui font pas attraper le pieds-mains-bouche.

«Ils s’absentent quand leur enfant est malade, mais quand eux-mêmes font 39°C de fièvre, ils viennent travailler avec leur nez plein de morve. Il paraît qu’il y a toutes sortes de virus bizarres qui circulent en garderie, et moi, ça me tente zéro de les découvrir. »

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Martin, comme la plupart des personnes que j’ai interrogées, demeure cependant lucide et empathique. «Je vois bien que mes collègues utilisent leurs journées de maladie presque uniquement pour s’occuper de leurs enfants. Pas le choix. S’ils sont malades, ils prennent sur eux. Je pense que les parents qui travaillent ont une pression énorme sur les épaules. Je suis juste content de pas être à leur place. »

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