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L’entrepreneuriat collectif : une manière innovante d’entreprendre
C’est plus payant qu’on ne l’imagine.

URBANIA et Laval économique s’unissent pour démystifier l’entrepreneuriat collectif afin d’encourager une économie plus solidaire.
Le monde des affaires a longtemps reposé sur le profit, la performance et la concurrence. C’est ce qu’on nous a appris, ce qu’on a valorisé, et plusieurs y ont consacré leur vie. Mais ce modèle montre aujourd’hui ses limites, et de plus en plus d’entrepreneurs choisissent une autre voie : celle de la coopération, de l’ancrage local et du bien commun.
C’est ce qu’on appelle l’entrepreneuriat collectif (aussi connu sous le nom d’économie sociale). Un modèle différent, qui prouve qu’il est possible d’être à la fois innovant, rentable, durable et tourné vers les besoins de la population.
Quand j’ai découvert l’entrepreneuriat collectif en 2014, j’ai été à la fois fascinée et surprise par la diversité d’entreprises pouvant être au service du bien commun tout en ayant à cœur leur viabilité économique. C’est ce modèle qui m’a inspirée, puis incitée à me lancer dans l’aventure entrepreneuriale.
Depuis, j’ai pu constater à quel point ce modèle d’affaires gagne du terrain. À Laval, de plus en plus d’entrepreneurs le choisissent, et c’est exactement ce que Laval économique cherche à encourager, en offrant son soutien à celles et ceux qui l’adoptent, qu’ils soient en phase de démarrage ou d’expansion ou à la recherche d’outils de financement. Dans le texte qui suit, on se penche ensemble sur ce modèle d’affaires pour mieux comprendre ce qui le distingue des autres.
L’entrepreneuriat collectif peut exister dans tous les secteurs d’activité
J’ai d’abord cru que les secteurs d’activité de l’entrepreneuriat collectif se limitaient aux services sociaux ou communautaires. J’avais tort : aucun secteur d’activité n’est exclu!
J’ai d’ailleurs découvert que même des dentistes (secteur dominé par le privé) pouvaient s’organiser en entreprise à mission sociale. C’est le cas de Sourires Solidaires, une clinique qui rend accessibles les soins dentaires adaptés aux enfants à besoins particuliers. En plus, elle distribue tous ses profits afin d’offrir des soins ou des services aux enfants les plus vulnérables de la communauté.
L’entrepreneuriat collectif est innovant par essence
Les entreprises d’économie sociale sont souvent à la fine pointe de l’innovation technique et sociale, car elles cherchent à résoudre des difficultés là où les secteurs public et privé sont absents.
L’École fait du Bruit! est un bel exemple d’innovation. Cet organisme utilise le journalisme et la radiodiffusion pour créer des expériences éducatives et immersives dans les écoles afin de sensibiliser les jeunes à la littératie numérique et leur offrir une plateforme d’expression créative et d’apprentissage. D’ailleurs, Laval économique a soutenu cette entreprise via une subvention de 50 000 $ de son Fonds entrepreneuriat collectif ainsi que par un accompagnement personnalisé.
L’entrepreneuriat collectif, c’est rentable (et pas juste un peu)
Il est courant de mettre en opposition profit et retombées sociales. Pourtant, c’est la combinaison des deux qui fait la force de l’entrepreneuriat collectif. Au Québec, c ’est plus de 53,6 milliards de dollars de revenus qui sont ainsi générés chaque année (oui, vous avez bien lu : « milliards »).
En entrepreneuriat collectif, générer de l’argent est certes un objectif, mais, contrairement aux bénéfices des entreprises traditionnelles, versés à une petite poignée d’actionnaires, les surplus des entreprises d’économie sociale sont réinvestis dans ces dernières afin qu’elles puissent offrir plus de services aux communautés.
Pour preuve, la Coopérative de soutien à domicile de Laval génère un chiffre d’affaires de neuf millions de dollars par année, et sa croissance a été constante tout au long de ses 30 ans d’existence. On pourrait donc dire que l’entrepreneuriat collectif, c’est la création d’entreprises « à but profitable pour la société ».
L’entrepreneuriat collectif peut compter sur divers types de financement
Contrairement aux idées reçues, l’entrepreneuriat collectif ne se finance pas qu’avec des dons. On peut réaliser son projet avec des subventions gouvernementales, des dons privés et philanthropiques, des prêts avec conditions avantageuses, des campagnes de sociofinancement – et de nombreuses autres sources de financement! Par exemple, Laval économique propose une aide financière aux nouveaux projets d’entrepreneuriat collectif. Quand il s’agit d’accompagner et de financer l’entrepreneuriat collectif, Laval économique est un soutien de taille.
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Si l’aventure de l’entrepreneuriat collectif vous inspire, sachez que les experts de Laval économique sont là pour vous accompagner à chaque étape de la réalisation de votre projet, du démarrage à la croissance. L’entrepreneuriat collectif commence par un bon accompagnement : rendez-vous sur le site de Laval économique pour en savoir plus.