Logo

L’effet UQAM : qu’est-ce que c’est?

On vous explique cette énergie particulière qui règne à l’UQAM.

Publicité

URBANIA et l’UQAM s’unissent pour vous présenter ce petit quelque chose qui rend cette université unique en son genre.

On entend beaucoup de jokes sur l’UQAM : des moqueries chuchotées au coin des couloirs jusqu’aux mèmes exposés au grand public virtuel. Or malgré l’image que certains essaient de projeter, il est indéniable que les gens qui passent par cette université jouissent d’une aura un peu particulière. Ça, c’est parce qu’il existe quelque chose à l’UQAM qui dépasse le diplôme. Une énergie différente, un je-ne-sais-quoi qui marque sans qu’on s’en rende vraiment compte.

Certain.e.s appellent ça « l’effet UQAM ». Si vous vous êtes déjà promenés sur les réseaux sociaux d’Uqamien.ne.s, peut-être vous êtes-vous posé la question : « C’est quoi l’affaire, avec l’UQAM? » On a essayé de comprendre le phénomène.

L’aspect social de l’université

«Avant même d’avoir des compétences, des formations et un diplôme, on se retrouve entouré de gens dans le même bateau que nous, prêts à nous épauler dans nos projets. Et croyez-moi, ça, c’est plus fort que tout.»

Publicité

« Beaucoup m’avaient décrit l’université comme un endroit très solitaire où on entre et dont on sort en automate, les cahiers sous le bras et la tête baissée. C’est indéniablement un scénario idéal lorsque c’est ce qu’on recherche, mais pas pour moi. » Mélanie, étudiante de 3e année en communication, n’a même pas eu le temps de découvrir elle-même que son expérience serait différente. Dès sa première journée, on lui a enfilé un chandail coloré, puis on l’a intégrée dans une équipe au nom farfelu et amenée danser au rythme de défis et de chansons entonnées dans la nuit. « Après ça, je n’ai jamais été seule », raconte-t-elle.

L’UQAM propose de nombreux programmes de petite taille. Qu’on étudie en création littéraire, en journalisme, en mode, en théâtre ou en tourisme, des liens se créent rapidement, et ils sont forts. Très forts.

Pour Mélanie, qui chérit les rapports humains, ce contexte a dès le début installé un climat de créativité dans lequel il lui a été facile de s’épanouir. « Avant même d’avoir des compétences, des formations et un diplôme, on se retrouve entouré de gens dans le même bateau que nous, prêts à nous épauler dans nos projets. Et croyez-moi, ça, c’est plus fort que tout », résume-t-elle en énumérant les nombreux projets auxquels elle a pu travailler grâce à l’aide de ses collègues.

Publicité

Les associations étudiantes au service de votre réseau

L’UQAM propose aussi des programmes qui sont très gros. Dans cette catégorie, on retrouve la faculté des sciences qui accueille près de 4 000 étudiants séparés en 6 départements et un institut. Et en sciences humaines, le département de psychologie, forme plus de 700 élèves au premier cycle et plus de 500 aux études supérieures chaque année.

Même si beaucoup d’étudiant.e.s sont concentré.e.s sur leurs études, si vous êtes du genre à ne pas vouloir effectuer votre parcours universitaire tout.e seul.e, il est très facilement possible de socialiser à l’UQAM, et ce, grâce aux multiples et très actives associations étudiantes.

Ça a beau paraître superflu dit comme ça, mais les associations étudiantes ne sont pas juste là pour organiser des partys. Elles sont à la base de plein de rencontres qui sculpteront votre vie professionnelle.

Publicité

Constance a fait son bac en psychologie : « Au début, j’ai trouvé que c’était facile de faire des connaissances, mais plus difficile d’établir des liens permanents. J’étais vraiment du genre à parler à la personne à côté de moi en classe, sauf que je ne revoyais plus jamais cette personne après. » Alors, Constance a commencé à aller aux jeudis psycho et aux soirées organisées par son association étudiante. « Aux jeudis psycho, c’était souvent la même gang, alors c’est là que j’ai établi le plus de repères sur le plan social », m’explique-t-elle.

Ça a beau paraître superflu dit comme ça, mais les associations étudiantes ne sont pas juste là pour organiser des partys. Elles sont à la base de plein de rencontres qui sculpteront votre vie professionnelle. Et même en ces temps de pandémie où tout semble distant et irréel, elles œuvrent à aider les étudiant.e.s à établir un réseau incomparable malgré la situation.

Arriver sur le marché du travail préparé

L’effet UQAM, c’est aussi qu’en sortant du bac ou de la maîtrise, les étudiant.e.s sont loin de ressembler à des rats de bibliothèque. « Le visage blanc à cause d’années enfermés et la trace de lunettes gravée sur le nez, ce n’est pas pour nous », explique Mélanie en riant. L’UQAM, c’est une formation axée sur la pratique et le travail de terrain (grâce à certains cours ou à des stages obligatoires). C’est vrai autant en communication qu’en sciences! Grâce à des cours en laboratoire, des excursions sur le terrain et une formule d’enseignement par petits groupes, même les programmes qui semblent plus théoriques comportent un volet pratique. Et ça, ce que ça change, c’est que les diplômés arrivent sur le marché du travail avec de l’expérience. Fini le cercle vicieux du « tu as besoin d’expérience pour être engagé, mais tu as besoin d’avoir été engagé pour avoir de l’expérience »!

Publicité

C’est le cas en communication, en sciences (grâce à des cours en laboratoire, à des excursions sur le terrain et à une formule d’enseignement par petits groupes) et dans les arts.

L’UQAM, c’est une formation axée sur la pratique et le travail de terrain (grâce à certains cours ou à des stages obligatoires). C’est vrai autant en communication qu’en sciences!

Laïma a étudié à l’UQAM en études théâtrales, un programme plutôt pratique à la base : « Mise en scène, jeu, techniques scéniques, théâtre dans l’espace public, etc., ce sont des cours où on était appelés à essayer des choses, à créer des projets en équipe, à mettre la main à la pâte : tout cela rend la matière vraiment plus concrète. Par exemple, quand j’avais mon cours de techniques scéniques, j’arrivais en classe avec une clé à molette pour apprendre à installer des projecteurs. » Laïma a même eu la chance de travailler comme technicienne pour de vraies productions théâtrales, en collaboration avec les étudiant.e.s de scénographie et d’interprétation. Même si au bout du compte elle n’a jamais travaillé comme technicienne après ses études, « ça m’a sensibilisé à la réalité de ceux et celles qui le font, et je pense que ça fait de moi une meilleure alliée ».

Publicité

En fin de compte, on croit qu’on comprend maintenant un peu mieux ce que c’est, « l’effet UQAM ».

***

Pour découvrir tous les programmes qui s’offrent à vous à l’UQAM, participez aux Portes ouvertes qui se tiendront virtuellement du 22 au 24 octobre!