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Le top 5 des sports olympiques d’hiver les plus bizarres
Les Jeux olympiques d’hiver de Pékin sont sur la ligne de départ! Malgré les controverses, les adeptes du patinage artistique et du ski pourront bientôt arborer leurs plus beaux drapeaux rouge et blanc pour admirer les exploits de l’équipe du Canada (pas obligé non plus, les drapeaux…). Si certain.e.s pleurent encore le départ à la retraite de Tessa et Scott, d’autres ont déjà sorti le pop corn pour écouter les épreuves les plus dingues de 2022.
Parce que les Jeux olympiques d’hiver ont toujours eu leur lot d’épreuves surprenantes et ô combien divertissantes, on vous présente aujourd’hui le top 5 (avec un petit extra) des sports olympiques d’hiver les plus bizarres.
Le combiné nordique
Voici comment ça se passe : la première épreuve est un saut à ski depuis un tremplin. Il y a un tremplin « normal » à 90 mètres et un « grand » tremplin à 120 mètres, mais sincèrement, les deux sont terrifiants. Les compétiteurs sont notés en fonction de la longueur et du style de leur saut. Selon le nombre de points qu’ils ont marqués à la première épreuve, ils partent avec plus ou moins de retard pour la deuxième épreuve : une poursuite en ski de fond de 10 km (ou 4 x 5 km en équipe). Le premier qui passe la ligne d’arrivée a gagné.
Il n’y a pas de combiné nordique pour les femmes. Pourtant, elles ont les épreuves de saut à ski et de ski de fond. Allez savoir…
La légende veut que ce sport soit né parce que des Norvégiens se chicanaient à savoir quel sport était le plus difficile entre le saut à ski et le ski de fond. Évidemment, comme ce sont eux qui ont inventé ce sport, les Norvégiens dominent absolument la discipline aux Jeux olympiques. Finalement, on ne sait toujours pas ce qui est le plus exigeant entre le saut et le ski de fond.
Le skeleton
En gros, c’est exactement ce que notre mère ne veut pas qu’on fasse sur les pistes de luge, à savoir se mettre à plat ventre et glisser la tête la première. La luge de skeleton n’a pas de freins, elle se manœuvre avec les épaules et les genoux dans un parcours tortueux et les descentes atteignent 120 km/h. Pourtant, le nom du sport ne vient pas du fait qu’on risque de se briser tous les os en le pratiquant. Non, apparemment, le monde trouve juste que la luge en métal ressemble à un squelette. Ok…
Comme si ce n’était pas assez casse-gueule, l’athlète doit commencer par pousser sa luge en courant sur la glace pendant 50 m. Et moi qui ne suis même pas capable de courir après mon autobus en hiver sans m’étaler par terre!
Le biathlon et la patrouille militaire
Alors le biathlon allie le ski de fond (je vérifie mes notes pour être bien sûre)… au tir à la carabine?! Dans sa version par équipe, aujourd’hui disparue des Jeux olympiques, on appelait ça du ski militaire ou de la patrouille militaire. Dans tous les cas, on fait la course en skis de fond, en s’arrêtant à plusieurs reprises pour tirer sur des cibles, malgré le fait qu’on est à bout de souffle et qu’on a toutes les chances de viser à côté. Si on manque une cible, on a soit une pénalité de temps, soit des tours de piste supplémentaires à faire pour terminer la course.
Je vous dirais que ce sport est un heureux mélange mi-champêtre, mi-métal, digne d’Hugues Aufray qui interprète en français les chansons de Ozzy Osbourne.
La version paralympique pour les athlètes avec une déficience visuelle est encore plus métal. Armés de fusils laser, ils doivent tirer sur les cibles à l’aide d’un guide sonore!
Le monobob
Le bobsleigh est déjà un sport assez fucké à la base. À bord d’une espèce de fusée montée sur patins à glace, des équipes de deux ou quatre dévalent des parcours glacés à une vitesse qui peut atteindre 135 km/h.
La nouveauté cette année, c’est le monobob, réservé aux femmes. Cette fois, l’athlète est seule à bord, et ce sont ses compétences sportives qui feront la différence, puisque tous les bobsleighs sont fournis par la Fédération internationale. Pas de concours de bizoune entre les pays, donc : tous les engins sont techniquement identiques.
L’athlète américaine Cynthia Appiah a déclaré que ce qui est bien avec cette nouvelle version du sport, c’est qu’« en équipe, on est responsable de la personne en arrière de nous. On se dit qu’il faut qu’on se rende en bas en un seul morceau, pour elle. Avec le monobob, on s’en fout! » Wow. La nouvelle épreuve promet d’être violente.
Les sports olympiques bizarres dont on s’ennuie
Comment ne pas mentionner les anciens sports olympiques complètement déjantés qu’étaient le ballet ski, le bandy, l’eisstock, le joëring et le pentathlon d’hiver? Aujourd’hui oubliés des Jeux, ces sports offraient sincèrement tout un spectacle.
En ballet ski, des athlètes en one-piece fluo présentaient des chorégraphies skiées délicieuses, avec expression artistique intense, cabrioles et virevoltes incluses. Le brandy était un peu l’ancêtre du hockey, mais avec une balle au lieu d’une rondelle, ce qui rendait les parties encore plus rapides. L’eisstock était un genre de pétanque des neiges, donc un cousin du curling, mais sur le party. Au joëring, on faisait la course en skis, tiré par des chevaux, rien de moins. Et au pentathlon d’hiver, c’était le chaos : ski de fond, tir au pistolet, ski alpin, escrime et équitation. Imaginez-vous?
Certes, on aurait bien repris un peu d’escrime et de danse à ski, mais même sans ça, on ne risque pas de s’ennuyer durant cette édition des Jeux olympiques!