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Le syndrome du parent gonflable
Mollo et Naître et grandir s’unissent pour vous accompagner dans le plus beau (et parfois le plus difficile) métier du monde : être parent!
Savez-vous pourquoi il n’existe pas de Jeux olympiques de la parentalité?
Pourquoi n’y a-t-il pas de tableau de performances à l’étage des accouchements?
Pourquoi n’a-t-on jamais vu de « parents du mois »?
Simplement parce qu’être parent, ce n’est pas une compétition!
TOUT D’ABORD, C’EST QUOI, UN PARENT GONFLABLE?
Un parent gonflable, c’est un parent compétitif qui cherche à performer à tout prix dans sa parentalité. On ne se le cachera pas, on vit dans une société de performance.
Comment faire pour ne pas ramener cette pression à la maison?
« MOI, mon enfant ne mange que des purées faites maison. »
« MOI, mon enfant ne mange que des purées faites maison biologiques. »
« MOI, mon enfant ne mange que des purées faites maison biologiques écrasées à la main par un moine bouddhiste, un soir de pleine lune. »
Une quête de la perfection, jusque dans le rôle de parent.
Comment ne pas tomber dans le piège du parent gonflable?
NE PAS SE COMPARER
On veut tous le meilleur pour notre enfant, mais on est aussi tous différents. Donc, se comparer est probablement une des pires choses à faire.
Ça ne prend pas grand-chose pour se perdre dans un vortex d’idéaux et de parents parfaits. Quelques photos sur Instagram de vêtements d’enfants rangés à l’équerre dans un tiroir, une chambre de bébé digne d’une galerie d’art, ou encore cette maman qui jogge tous les jours depuis que bébé a deux mois alors que de ton côté, mettre des jeans est le plus grand exploit de ta semaine.
Ne cherchez pas l’approbation d’autrui. Mettez plutôt l’accent sur l’éducation de votre enfant, au-delà de votre ego. Rappelez-vous : chaque famille est unique! Si tu n’as pas de talent en couture, ne te mets pas la pression de faire toi-même le costume d’Halloween de ton kid. Promis, il sera content, même avec un costume de Pat’patrouille déjà tout fait et acheté sur Marketplace.
SE FAIRE CONFIANCE
Personne n’est mieux placé que toi pour connaître les besoins de ton enfant.
Si Ti-Joe Connaissant, au bureau, te vante les bienfaits de la DME, mais que bébé et toi préférez les purées, guess what? C’EST BIN CORRECT!
Un bébé ne vient pas avec un livret d’instructions. C’est cliché, mais si vrai.
Même s’il existe des tonnes de livres sur tous les sujets liés de près ou de loin à la parentalité, ça reste subjectif. Ce qui convient à une cellule familiale ne conviendra pas à une autre. Ça dépend des valeurs, des cultures, des âges, des besoins, etc.
ACCEPTER L’IMPERFECTION
Je te l’annonce : TU VAS GAFFER!
Personne n’est parfait : p-e-r-s-o-n-n-e! Si parfois les réseaux sociaux nous montrent une image qui peut nous laisser croire le contraire, c’est parce que cette image ne montre pas l’envers du décor – derrière chaque photo parfaite, il y a une pile de linge à plier hors cadre!
Sois toi-même, à 100 % – donc avec tes défauts. Ton enfant ne veut pas un parent parfait, il te veut, toi! Fais de ton mieux, et dis-toi que, anyway, tu as encore 18 ans pour te rattraper.
UN PEU DE BIENVEILLANCE SVP
C’est important de ne pas être trop dur et d’avoir de la compassion envers soi-même.
Tout le monde a de moins bonnes journées.
C’est donc aussi important de faire preuve de tolérance et de donner du lousse aux autres parents autour de nous. Ce n’est pas parce que la petite voisine était un vrai monstre cette journée-là qu’elle est mal élevée pour autant. Ce n’est pas parce que c’est le méga bordel chez Julie quand tu passes lui faire coucou qu’elle est dépassée et a perdu le contrôle. Être parent, ça vient avec des hauts et des bas, et c’est pareil pour tout le monde.
NE PAS SE SENTIR COUPABLE
(Je sais, je sais, c’est facile à dire…)
On dirait que devenir parent s’accompagne immédiatement d’un sentiment de culpabilité.
À peine les deux petites lignes bleues sur le test de grossesse apparues que déjà, je me sentais coupable d’avoir mangé des sushis la journée d’avant.
La fatigue accumulée nous a fait perdre patience, on l’a laissé en pyjama toute la journée, il n’y avait pas assez de légumes dans les repas des derniers jours, on n’est pas allés dehors, etc. La liste s’allonge facilement quand il est question de se sentir coupable.
Dans le fond, on se sent coupable parce qu’on veut bien faire. On aimerait être au top de notre game 110 % du temps, mais la réalité, c’est que c’est impossible. On peut-tu enlever une bûche et se calmer la culpabilité un brin?
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