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Le MBA : d’abord et avant tout une expérience de vie
URBANIA et HEC Montréal s’unissent pour vous présenter toutes les facettes d’un MBA, des plus connues aux plus surprenantes.
À quoi pensez-vous quand vous songez au MBA? Imaginez-vous des études pleines de manuels bien fournis?
Eh bien, si vous n’avez pas complètement tort, vous n’avez pas complètement raison non plus. Ça, je l’ai appris quand j’ai fait la rencontre de Caroline et de Louis, deux diplômés du MBA à HEC Montréal qui ont vécu des expériences… inattendues.
Alors que je croyais qu’un MBA permettait d’acquérir de nouvelles connaissances et d’obtenir des salaires élevés, ils m’ont appris que c’était aussi un parcours d’exploration personnelle, de découverte de soi, et une façon de se donner de nouveaux défis. Et croyez-le ou non, ils ont réussi à me convaincre que le MBA n’était pas qu’un diplôme, que c’était surtout une expérience de vie!
Qu’est-ce qu’un MBA?
Lorsqu’on s’y intéresse un petit peu, on comprend vite que le Master of Business Administration (maîtrise en administration des affaires), c’est un programme d’études supérieures en management et gestion d’entreprise principalement reconnu pour sa dimension internationale. J’ai demandé à Louis Millette, qui a obtenu son MBA en 2020, comment il décrirait son expérience. « Tu as le choix entre deux possibilités pour te rendre au 15e étage : les escaliers ou l’ascenseur. Le MBA, c’est avoir la clé de l’ascenseur. Et quand tu prends l’ascenseur, tu peux apporter plus de bagages aussi », répond-il. Moi, dès qu’on me parle de pouvoir éviter l’escalier, j’embarque! Voici donc la petite histoire de Louis et de Caroline.
Louis Millette
Jeune homme plein d’ambition, d’énergie et d’étoiles dans les yeux, Louis Millette s’est longtemps cherché. Après avoir étudié en comptabilité à Trois-Rivières sans trop tripper, il a travaillé trois ans pour BMO à Victoriaville. En 2017, il demande à être muté à Montréal pour finalement quitter sa job et retourner aux études. Pourquoi choisir le MBA? Avant tout parce qu’il veut étudier l’économie pour pouvoir aider les gens et « faire une différence dans ce monde ». Assez louable, je dois dire! Ayant entendu parler du MBA par des amis, il décide last minute de s’inscrire en janvier 2019 pour l’année la plus intense de sa carrière.
Ce que le MBA lui offrait, c’était « une immersion dans toutes les facettes du monde des affaires : marketing, finances, comptabilité, présentations, rhétorique, travail en équipe, etc. ». Mais Louis voulant vivre l’expérience étudiante totale, il décide de s’impliquer en plus dans l’association étudiante en tant que VP finance. Grosse année, donc, remplie de rencontres, de challenges et d’apprentissages.
OK, mais en quoi c ’est plus qu’un diplôme, Louis? « Tout ce que j’ai raconté, ça passe en second par rapport à l’élément principal, qui est de se découvrir en tant que professionnel et de découvrir des façons de travailler avec d’autres professionnels ayant des profils complètement différents du tien », raconte Louis. Pour lui, le MBA, c’est un reflet de la réalité du marché du travail. C’est le real thing « mais en mode test ».
Le plus gros dans tout ça, c’est que Louis a appris à voir les choses différemment : « Chacun a son cheminement personnel à faire dans la vie. Et je pense qu’on arrive tous à un moment où on a l’impression qu’on stagne. Le MBA, c’est une belle façon de se remettre dans le bain et de changer ses perspectives sur tout. »
Caroline Émond
Ayant un profil complètement différent, Caroline nous vient tout droit du milieu muséal. Grande adepte de yoga et de l’instant présent, elle aime beaucoup l’école et y a passé de nombreuses années, en faisant d’abord un bac en enseignement à Québec. S’en sont suivies des études de deuxième cycle en géographie et en muséologie, puis 15 ans sur le marché du travail, tantôt au Québec, tantôt en Europe dans différents musées. Après un certain temps est née l’envie d’avoir plus de responsabilités et de gérer des équipes. Bien que très empathique et sensible, Caroline ne croyait pas être naturellement faite pour gérer. « En fait, je n’avais pas l’impression que ces qualités-là étaient applicables en gestion », explique-t-elle. C’est là que le MBA entre en jeu.
Elle décide de s’inscrire à temps partiel, à coups de deux soirs par semaine et d’un samedi par mois. Au cours de ces deux années, elle comprend qu’« il faut savoir qui on est et ce qu’on veut faire, et trouver l’alignement entre ces deux choses-là ». Pour Caroline, avant toute autre chose, le diplôme a été une expérience de développement personnel transcendante : « Ça m’a beaucoup confortée dans mes connaissances et mes compétences. »
En plus de lui apporter énormément de confiance en elle : « Le parcours en tant que tel, c’est d’abord un parcours où on est accueilli dans une grande famille. J’ai appris qu’il fallait que je me fasse confiance, que j’étais capable. Maintenant, je sais que si je me fais confiance, les autres vont me faire confiance. Je me suis réapproprié le pouvoir sur mon parcours professionnel », explique Caroline, qui ajoute mieux comprendre ses patrons maintenant. J’ai envie de dire namasté!
L’après-MBA
La première chose que Louis a faite après son MBA? Il a pris un break. Parce que ça fait aussi partie des apprentissages du MBA, savoir prendre du temps pour soi! Il s’est donc consacré à des projets individuels pour ensuite travailler quelque temps à HEC Montréal, et finalement retourner à Victoriaville, où il a décroché un poste chez Desjardins. Il a maintenant plus de responsabilités qu’autrefois et s’occupe de portefeuilles plus importants. Il a hâte de tester ses habiletés de gestionnaire et ses nouveaux apprentissages.
De son côté, grâce à son MBA Caroline a eu accès à des postes plus complexes et plus valorisants. Elle est maintenant conseillère stratégique au ministère du Tourisme. Mais « ce que ça m’a offert au final, ce n’est pas nécessairement ce à quoi je m’attendais au début », explique-t-elle. Ça a surtout changé, elle le sait maintenant, le genre de personne qu’elle veut être au travail. Et elle a compris que toutes les personnalités sont bonnes si on veut devenir gestionnaire!
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Pour découvrir comment le MBA peut changer votre vie à vous aussi, rendez-vous sur le site de HEC Montréal.