Le guide ultime des sentiers à faire avec son chien au Québec 

En quatre ans, j’ai parcouru plusieurs milliers de kilomètres à la recherche des lieux dog-friendly de la province.

Avec mon vieux chien de 13 ans Guidoune, et maintenant accompagnée de mon bébé de 10 mois Lexie, j’ai exploré une multitude de sentiers et de parcs privés, municipaux, régionaux et provinciaux.

Après plus de 1 000 arrêts répertoriés où les chiens sont les bienvenus, je peux exprimer, hors de tout doute, que le Québec a de quoi s’amuser pendant plusieurs années.

On vous propose donc des lieux foufous qui nous ont fait vivre des émotions, qui nous ont permis d’atteindre nos 10 000 pas par jour et qui nous ont fait profiter de la vie avec pitou content-content de se promener.

L’île métropolitaine est connue pour ses parcs qui acceptent les chiens d’ouest en est. Le parc Frédérick-Back est sensass’ du lever au coucher du soleil avec les sphères qui s’illuminent au touché et le vent fort qui déplace le toupet au sommet du belvédère.

On retrouve une ambiance surf-boy au parc de Dieppe, près de la fameuse vague à Guy; mais on s’y rend surtout pour la vue sur le Vieux-Port digne des cartes postales qu’on encadre parce que c’est tendance. Ça nous fait une petite balade facile en zieutant les athlètes, les touristes et les automobilistes sur le pont Jacques-Cartier illuminé.

Bien que pitou ne puisse s’initier au ski, glisser en tube ou patiner (trois activités offertes, mais réservées aux humains, ugh), les membres de votre famille – humains comme canins – pourront profiter de la fermette extérieure et des sentiers de marche du Centre de la nature de Laval. En été, les aménagements floraux seront parfaits pour votre romantique feed Instagram.

Étant moi-même une p’tite fille de la grosse banlieue classique, je porte la Montérégie dans mon cœur. On reconnaît son profil plat de loin et le Parc régional de Beauharnois-Salaberry est justement le parc le plus filiforme que vous découvrirez. Il s’agit d’une étendue de 70 km de sentiers cyclopédestres se découpant en plusieurs haltes tout au long du canal de Beauharnois. Marcher, pêcher, patauger, rouler, gambader, skateboard-er, segway-er, ça se passe sur le bord de l’eau, tranquille et facile. La halte du Héron, le parc des Bâtisseurs, la halte Au-fil-de-l’eau, la halte du domaine de la Pêche ne sont que quelques-uns des spots à découvrir.

Une forêt de conifères sillonnée de passerelles de bois permettent une balade facile dans une atmosphère féérique. Le parc Écoforestier de Johnville est un coup de cœur assuré, point barre.

Pendant que les petits singes s’amusent dans les modules d’hébertisme libre-service, certain.e.s se trempent les pieds près de la plage de cailloux tout en bas du sentier principal. On retrouve à l’extrémité du parc des Deux rivières une forêt d’arbres bien droits, idéale pour se ressourcer et lâcher un peu de tension.

À la ferme du Coq-à-l’âne, vous pourrez profiter des sentiers, mais surtout de la présence thérapeutique de toutes sortes d’animaux, parfois en élevage, parfois en refuge, mais tout le temps aimés. Vous pourrez même participer à des ateliers comme celui pour nourrir les canards.

Si vous voulez un défi sportif, le mont Kaaikop est un endroit de rêve, surtout pour les petits encouragements sous forme d’affiches tout au long de la montée.

Je me sens à la maison à La Terre des Bisons, un arrêt incontournable quand je revisite les copains du coin. Ayant habité quelque temps à Rawdon, j’ai dégusté pas mal tous les produits offerts à leur ferme. Après un petit coucou aux wapitis et aux bisons, vous poursuivrez votre marche à travers une forêt pour terminer dans les champs.

Les montagnes Noires de Ripon proposent un sommet à monter en auto pour les shootings au brushing frais, mais aussi la possibilité de gravir une haute tourelle, de profiter des refuges gratuits où montrer ses aptitudes en feu de camp, et surtout, de randonner pour vrai dans les sentiers de la montagne.

Un classique parmi tous nos classiques; le parc écologique de l’Anse-du-Port est en fait une longue passerelle qui mène au coucher de soleil sur Trois-Rivières. Un aller simple vers du beau.

Les grandes oies des neiges se retrouvent à la Réserve nationale de faune du Cap-Tourmente chaque année lors de leur escale à Québec. J’affectionne particulièrement l’endroit, car on y retrouve certaines espèces d’oiseaux en péril, dont le goglu, nom que j’ai porté pendant plus de sept ans comme animatrice de camps de jour. Je me remémore tous les je-m’en-vais-chasser-le-lion en reprenant mon souffle dans les sentiers de tous niveaux de ce lieu particulièrement esthétique.

Connu principalement pour sa paroi d’escalade de glace, le Parc régional de Portneuf permet de se promener, de camper et même de se tremper les pattes. Le secteur des Gorges est accessible et charmant. Vous pouvez aussi y louer un chalet.

Super longue passerelle surplombant des chutes de 35 mètres, anciennement contraintes par un barrage hydro-électrique, le parc des Chutes de la Chaudière offre, en été, la possibilité de se prélasser sur les roches chaudes au bas des chutes comme des tortues au soleil.

Le parc côtier Kiskotuk se divise en plusieurs secteurs. Mon préféré est celui du site ornithologique du marais de Gros-Cacouna. Pour le fun de dire Gros-Cacouna, mais aussi pour la vue impressionnante sur Charlevoix après un effort pas trop intense.

Destination ultime des dernières années, le Parc national de Forillon est simplement un incontournable. En visitant les secteurs gratuits, soit Fort-Péninsule, Penouille, Prélude-à-Forillon, Cap-des-Rosiers, ou à l’intérieur des sentiers payants, Cap Bon-Ami, Bout du monde, l’émerveillement se fait sentir jusqu’au bout des poils. Magnifique de A à Z, à visiter au moins une fois dans sa vie.

Pour tous ceux et celles qui veulent voir du beau, le sentier Eucher est tout indiqué. Une croix au sommet vous donne un but facilement atteignable pour une randonnée que j’ai réalisée en gougounes, faute d’avoir des souliers, oubliés à la maison à quelque six heures de route.

Dans une ambiance glauque, on retrouve des milliers de peluches attachées aux arbres de cette forêt nommée le Paradis des Toutous. On se promène dans un sentier où les toutous sont regroupés par thème – aussi intense que ça. À voir absolument. Je n’ose même pas imaginer l’ambiance nocturne…

Au centre-ville de Baie-Comeau c’est à la plage du parc des Pionniers qu’on termine notre aventure. Sentiers d’art urbain, espace de détente, jeux pour enfants, on est gras dur. Enweille avec une p’tite frette de la Microbrasserie St-Pancrace d’en face!

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Découvrir le Québec avec son chien, c’est se promener à travers les villages, les traditions et le bon monde. On rencontre des montagnes, des plages et des parcs hors de l’ordinaire. On prend le temps de savourer les produits locaux de toutes sortes, de jaser avec les autres passionné.e.s de sentiers et de laisser son chien grouiller un peu partout.

Je suis certaine que vous serez autant émerveillé.e que j’ai pu l’être tout au long de mes aventures… qui sont loin d’être terminées!

Ce contenu a été bichonné pour Dehors par l’équipe d’On va se promener? qui vous propose aussi d’autres contenus canins ici!