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Le camping sur roues : trouver le bonheur dans la liberté et la grosse simplicité

Pourquoi des vacances en fourgonnette ou en roulotte feront toujours plus décrocher qu’une semaine dans un tout-inclus.

Par
Vincent Descôteaux
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URBANIA et la Sépaq s’unissent pour illustrer pour vous tous les beaux moments qu’un voyage de camping sur roues peut faire vivre!

Il y a quelque chose d’un peu fascinant dans la tournure qu’a prise ces dernières années l’image qu’on se fait de la #VanLife. Aujourd’hui, quand on pense à des gens qui campent dans un véhicule transformé ou adapté pour y vivre, on tient un peu pour acquis qu’il s’agit d’un couple d’influenceurs ultra connus. Deux belles personnes qui arpentent les Amériques dans l’amour et les beaux paysages avec la mission de faire découvrir le monde à leur million de followers.

Bravo pour votre beau programme, mais voyager et vivre dans un véhicule, c’est beaucoup plus que ça. C’est aussi une façon simple de décrocher qui rend les beaux moments terriblement accessibles!

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Afin de nous connecter avec cette vision plus sincère et, si j’ose dire, plus pure de ce qui entoure cette façon de partir à l’aventure, nous nous sommes entretenus avec deux familles qui se sont offert de jolis voyages sur la route. D’abord avec Evelyne et son père Christian, qui ont souvent voyagé avec leur famille de six. Puis avec Mylène, une mère qui a su profiter de moments bénis sur la route avec sa fille de neuf ans!

On n’achète pas une fourgonnette ou une roulotte comme on loue une chambre d’hôtel!

Les deux familles étaient d’accord sur un point : il y a quelque chose d’extrêmement émotif dans l’achat d’un van, d’une roulotte ou d’un motorisé. On n’achète pas un Westfalia pour faire joli dans son jardin. On l’achète parce qu’on a un projet.

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Pour Mylène, le projet initial était carrément d’y vivre. Pour se loger, elle alternait entre stationner son van pas trop loin de son emploi et le stationner pas trop loin de son atelier de poterie, deux endroits situés dans des villes différentes, ses principaux points d’ancrage à l’époque. Ce fut le cas jusqu’au moment où elle est tombée enceinte et a dû financer son congé de maternité en se séparant de son véhicule. À ce jour, se séparer de sa fourgonnette est une des expériences les plus difficiles qu’elle a vécues.

Cependant, quand sa fille a eu quatre ans, Mylène a constaté qu’il y avait de beaux moments à vivre sur la route avec elle et son nouveau conjoint. Ils ont dégoté un véhicule usagé et sont partis en direction des îles de la Madeleine, en s’arrêtant bien sûr dans le parc national du Lac-Témiscouata, où se trouve un des plus beaux lacs de la région du Bas-Saint-Laurent. Mylène raconte que leur seul deadline était la date des billets de bateau qu’ils avaient réservés. Ils ont donc fait la réservation avec quelques jours de jeu pour avoir la possibilité de s’arrêter une nuit ou deux dans un bel endroit comme celui-là.

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Christian, lui, a acheté son véhicule pour faire son voyage de noces. Pour lui et sa femme, un voyage à Cayo Coco ne faisait même pas partie des options envisagées. Ils voulaient consommer leur mariage dans un périple d’une durée indéterminée aux quatre coins du Canada. Ils souhaitaient simplement prendre du temps pour être ensemble dans un tout petit espace qui, paradoxalement, leur ouvrait une porte sur l’immensité du monde. Il semblerait que ce moment fut plaisant, car ils ont reproduit l’expérience à de multiples reprises avec leurs quatre enfants!

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Le contraire de prendre des vacances à l’hôtel

La qualité de vacances en fourgonnette ou en roulotte ne dépend pas de la qualité de la chambre. Tout ce dont on a besoin est déjà dans le véhicule. La priorité est le paysage sur lequel les portes vont s’ouvrir.

Evelyne est maintenant adulte et est une habituée des roadtrips improvisés dans les parcs nationaux de la Sépaq. Il y a tellement à voir dans notre Belle Province qu’elle a bien vite compris qu’on n’a pas besoin d’un.e agent.e de voyages pour décrocher. Elle choisit un parc national dans la longue liste du site de la Sépaq, réserve un terrain, embarque dans la fourgonnette et la voilà dans le parc national du Mont-Tremblant à faire de la randonnée. C’est simple comme ça, mais ça fait un monde de différence à une époque ou prendre du temps pour soi est devenu une tâche complexe.

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Mylène, qui avait un enfant en âge de beaucoup bouger, avait comme stratégie de faire de la route durant la nuit pour laisser sa fille dormir, mais aussi pour qu’elle se réveille à l’arrivée devant quelque chose de magnifique. Saviez-vous que le parc national du Bic, qui donne sur l’estuaire du Saint-Laurent, est reconnu comme ayant un des plus beaux levers de soleil au monde? Sinon, je vous l’annonce. Imaginez être un enfant et vous réveiller d’une sieste devant ce spectacle naturel internationalement reconnu.

Mylène a ajouté une belle phrase là-dessus : « Dans un tout-inclus, on passe notre temps à courir partout pour avoir le plus de fun possible, alors qu’en fourgonnette, tout ce qu’on a à faire, c’est vivre. »

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Prendre son temps et de pas avoir d’horaire

Christian me dit en rigolant : « Dans une West, tu peux prendre ton temps. De toute façon, ça ne va jamais à plus que 80 km/h. » C’est drôle, mais c’est aussi empreint de vérité, car quand on voyage comme ça, on ne peut pas se permettre d’être pressé. On va arriver quand on va arriver et c’est parfait, car la destination en vaut la peine.

Une fois, la famille était sur un pont, et c’est à ce moment qu’une des pièces du moteur de la Westfalia a décidé qu’elle rendait l’âme. Ce n’est pas grave. Un garagiste les a remorqués et a donné du gâteau aux enfants (qui gardent tous un bon souvenir de ce bris mécanique). Ils ont dormi dans la fourgonnette comme c’était prévu, et leur destination plein air les attendait toujours le lendemain.

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C’est ça, la différence. On peut rater un avion et être en colère de rater sa réservation à 200 $ la nuit, mais en fourgonnette, on sait que la nature va nous attendre. Il n’y a aucune raison d’être stressé, et ça, ça fait des vacances extrêmement efficaces.

Un amour et un respect pour ce mode de vie

Il semblerait, selon Christian et Evelyne, que les Westfalia se saluent sur la route mais ne saluent pas nécessairement les autres véhicules. C’est normal, car quand on croise une West, il y a de bonnes chances qu’une personne en voyage soit au volant, et cette communauté a du respect pour ça. Plus précisément, elle a du respect pour cette manière de voyager.

Les deux familles auxquelles nous avons parlé accordent de l’importance au fait de laisser la nature telle qu’elle était à leur arrivée. Les parcs nationaux de la Sépaq sont adaptés pour tous les types de véhicules, mais ce n’est absolument pas un lieu pour lancer des canettes sur les écureuils. En fait, j’espère qu’un tel lieu n’existe pas!

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Evelyne a partagé un brin de tristesse avec nous à ce sujet. Dans la communauté des voyageurs en véhicules adaptés, il y a une vieille tradition de relayer l’information sur les jolis lieux où camper. Or récemment, elle a fait un voyage avec son copain avec l’intention de lui montrer des endroits où elle avait déjà campé, mais ces lieux sont maintenant interdits d’accès, car des campeurs n’ont pas respecté la nature.

Bref, soyez smattes avec le bois, s’il vous plaît.

Le point positif est que les parcs nationaux adhèrent à cette mentalité et s’efforcent de la faire respecter. Dans un parc national de la Sépaq, vous trouverez non seulement des arbres, mais aussi une faune et une flore très peu affectées par l’empreinte humaine. De la nature au naturel, si vous me permettez le pléonasme.

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Evelyne va d’ailleurs très souvent faire du camping dans le parc national des Hautes‑Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, un époustouflant territoire bien protégé. Dans les parcs nationaux, en plus de pouvoir mettre votre habitation sur roues dans des endroits magnifiques, vous courez la chance de n’avoir comme voisins que des gens qui, comme vous, respectent et protègent la nature. Autrement dit, c’est tous les avantages du camping sauvage – avec un endroit pour se stationner!

Un mode de vie qui se veut accessible, simple et incroyablement sain

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Mylène avait le projet d’acheter sa deuxième fourgonnette avec son nouveau conjoint. Après avoir trouvé un van à prix raisonnable (la popularité du Westfalia a malheureusement fait grimper les prix de ce véhicule, qui se veut à la base tout sauf bourgeois), leur but était de tisser des liens entre les membres de leur famille reconstituée, mais aussi de tester la solidité de leur relation de couple. Il s’agissait à l’époque d’un jeune couple. Je confirme que traverser la province dans une fourgonnette pour ensuite passer deux semaines dans un beau boisé peut servir à vérifier la solidité de l’amour… et ce, d’une très belle façon.

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Une autre chose que les deux familles m’ont décrite, c’est l’aspect méditatif de ce type de voyage. Evelyne, son père et leur famille étaient six dans un van et il y avait de longs moments où personne ne parlait. C’était parfait comme ça. On n’a rien à prouver quand on est sur la route. Rien n’empêche quelqu’un qui a ce genre de véhicule de simplement réserver un terrain au parc national d’Oka pour la durée qui lui convient. Vous avez toujours le choix. Tout ce dont vous avez besoin est dans le véhicule. Il ne vous reste plus qu’à être à l’écoute de ce qui vous rend heureux ce jour-là.

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À quel moment dans votre vie n’avez-vous eu aucun horaire? C’est rare, n’est-ce pas? Job, obligations, famille, engagements – même les loisirs nécessitent souvent de respecter un échéancier. Voilà ce qui rend ce type de vacances si attrayant et accessible. C’est merveilleusement simple. On s’en va dans une direction et quand on va ouvrir la porte, il y aura, par exemple, le parc national des Grands-Jardins, et ce sera absolument magnifique.

Ce n’est pas plus compliqué que ça, et ça n’a pas besoin de l’être!

***

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Les histoires d’Evelyne, de Christian et de Mylène vous ont fait rêver? Prenez le volant pour découvrir notre Belle Province! Ça tombe bien, la Sépaq compte 4 700 emplacements accueillant facilement les roulottes, tentes-roulottes, camionnettes campeurs et motorisés de toutes classes.